Les Notes
10 20 3 5
La seule originalité de Wrath Unleashed est de mélanger deux genres apparemment incompatibles. Le style wargame est assez bien maîtrisé puisque l’on retrouve toutes les spécificités qui font le charme de ce genre de jeu. Malheureusement, le côté « jeu de baston » n’est pas à la hauteur. Il annihile tout intérêt stratégique pour imposer le tapotage frénétique des boutons. Et par conséquent toutes les missions et tous les modes de jeu se ressemblent. Et c’est avec une certaine monotonie que l’on vient à bout de Wrath Unleashed.10 20 3 5
Les plus
- Mélange intéressant entre wargame et baston
- Le bestiaire impressionant
Les moins
- La mauvaise gestion des combats
- Système de jeu répétitif
- Modes de jeu peu originaux
Le Test
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Wrath Unleashed possède un certain potentiel pour séduire beaucoup de joueurs. Mais qui du wargame ou du jeu de baston mène la danse ? Verdict.
L’année 2004 est, à en croire les plannings, une très bonne année pour s’essayer au jeu de stratégie sur console. LucasArts a décidé de faire dans l’originalité pour contrer l’arrivée prochaine de Goblin Commander, mais au jeu de l’originalité, on risque d’y laisser quelques plumes. Afin de proposer un jeu ouvert à tous, The Collective s’est amusé à mixer deux genres complètement différents pour faire de Wrath Unleashed un jeu unique. Mon premier est un genre en profusion sur PC et absent sur console : le wargame. Mon second est en perte de vitesse et plutôt réservé aux joueurs sur console : la baston. Qui aurait pu croire que ces deux genres allaient fusionner pour donner un jeu d’exception ? The Collective et LucasArts, on dirait bien.
« Je vous parle d’un temps, que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître … »
La création des mondes ne s’est pas faite dans la paix, loin de là. Lorsque la Lumière apparut dans le néant, elle apporta dans sa clarté les forces élémentaires qui régirent l’univers : Eau, Feu, Terre, Vent. Face à l’affrontement de la Lumière et des Ténèbres, quatre Seigneurs prirent possession des éléments afin d’assouvir leur envie de pouvoir et de s’emparer du Trône de Gaya contrôlant les mondes. Vous incarnerez donc les seigneurs Aenna (déesse des Eaux), Epothos (guerrier du Feu), Durlock (maître de la Terre) et Helamis (reine du Vent et du Chaos). Pour vous aider dans votre conquête, vous aurez derrière vous une armée composée de Centaures, Licornes, Géants, Djinns, Ogres, Dragons, Golems et autres Démons. Et à ce niveau, The Collective nous a dessiné un bestiaire comme on les aime. Mélangeant puissance et charisme, les Seigneurs font malheureusement pitre mine à leur côtés. Mais qu’à cela ne tiennent, il va falloir se préparer à des combats titanesques.
La guerre des nerfs
Wrath Unleashed se présente comme un wargame classique au tour par tour. A la manière des échecs, le joueur déplace ses pions sur le terrain, chaque case pouvant jouer en votre faveur ou en faveur de l’ennemi. Par exemple, si vous incarnez le Seigneur du Feu, évitez de combattre dans les marais, les glaciers ou les mers. Chaque élément dispose de plusieurs zones qui lui sont bénéfiques, mais il existe aussi des terrains neutres. On trouve disséminé sur la carte des sources de mana qui vous permettront d’acquérir de la magie utilisable par la suite, comme les Citadelles ou les Temples. La Magie vous sera utile lorsque vous régénèrerez vos créatures, invoquerez les Eléments ou téléporterez vos troupes. Chaque créature a ses propres caractéristiques de déplacement, de combat et de défense, ainsi une Licorne pourra traverser des ravins tandis qu’un Ogre-Mage devra contourner ses coéquipiers pour progresser. Mais c’est surtout au niveau des combats qu’il faudra connaître son bestiaire. Evitez par exemple d’affronter un Dragon de Givre lorsque vous contrôlez un Centabre, il s’en suivra une cuisante défaite. En effet, toutes les créatures ne possèdent pas la même rapidité d’attaque et la même force. Cette règle s’applique à la théorie, car au niveau de la pratique, c’est un autre problème. Wrath Unleashed ne répond guère aux lois du jeu de baston traditionnel à Tekken 4 ou Soul Calibur II. Peu de coups (seulement deux types d’attaque : physiques et magiques) et vitesse d’enchaînement aléatoire, voilà ce que l’on retient des combats. Et par conséquent, on simplifie nos attaques au point d’appuyer comme un dégénéré sur l’attaque au corps à corps rapide en priant sa bonne étoile. Le problème, c’est que ça paye ! Pire encore, même le choix du terrain n’est pas si stratégique que ça dans cette configuration de gameplay.
Le serpent qui se mord la queue
Le problème, à force de jouer comme un bourrin, c’est qu’on perd tout le plaisir de découvrir le jeu au fur et à mesure que l’on progresse. Eliminer un boss ou capturer un édifice, tout ceci est bien fade. Le Mode Campagne du Menu Jeux de Guerre se décompose en 16 missions qui vous feront découvrir les allégeances Lumineux, Chaos Lumineux, Ténèbres et Chaos Ténèbres à travers ses quatre protagonistes. 16 missions, cela reste tout de même léger pour ce genre-là. Heureusement que le jeu fourmille en modes multijoueurs, ce qui rehausse la durée de vie. Il s’agit uniquement de modes sur la même console, pas de link ou d’online. Vous pourrez affronter 3 autres joueurs (IA ou humains) en définissant les différents paramètres de jeu (temps, terrains, bestiaire). Mais au final, on tourne en rond. Le soft ne propose pas d’alternative originale parmi les modes de jeux, c’est bien dommage.
« Je vous parle d’un temps, que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître … »
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