Test également disponible sur : Xbox - PC - GameCube - PlayStation 2

Test Ultimate Spider-Man sur PlayStation 2

Test Ultimate Spider-Man
La Note
note Ultimate Spider-Man 16 20
 

Les plus
  • Graphiquement sublime
  • Toute la gouaille de Peter Parker
  • Excellente maniabilité
  • Deux gameplays différents
Les moins
  • Court
  • Des problèmes de caméra en intérieur


Le Test

Version djeun’s de Spider-Man, sa déclinaison Ultimate a donné une cure de jouvence au héros créé par Stan Lee. Bonne nouvelle, son adaptation en jeu est du même acabit.


Créé pour attirer un nouveau public vers les exploits du Tisseur, Ultimate Spider-Man est une version réactualisée du mythe de l’homme-araignée. On y découvre un Peter Parker webmaster de son état, contaminé par une araignée modifiée génétiquement. Après deux épisodes consacrés à l’Amazing Spider-Man, Activision tente également de renouveler sa licence en lui faisant arpenter de nouveaux chemins. Bien évidemment, le premier choc est visuel. Jamais encore un jeu vidéo n’avait aussi bien rendu hommage à la bande dessinée dont il est tiré. Bien plus qu’un classique et désormais un peu éventé traitement façon cel-shading, les graphismes jouissent d’un travail sur le rendu de l’encrage BD exceptionnel. Le moteur mis au point spécifiquement par Treyarch pour le jeu permet d’obtenir un splendide résultat au cachet unique, grâce, de plus, à une direction artistique totalement maîtrisée. Le découpage de l’action en cases dynamiques va totalement enchanter tout fan de BD. Mais avant d’être un plaisir pour les yeux, Ultimate Spider-Man est avant tout un jeu, ne l’oublions pas. Reprenant le principe de la balade dans New York présent dans les épisodes précédents, le jeu vous permet de visiter la ville de fond en comble, à la recherche de missions mais aussi de divers bonus tels que les classiques couvertures de comics. Il vous faudra trouver des missions secondaires, consistant à parcourir un trajet en un temps limité, affronter des bandes de voyous ou venir en aide à des citoyens en détresse. Le fait d’accomplir un nombre déterminé de ces actions vous permet de faire avancer l’histoire principale, bien plus scénarisée, évidemment.

 

Tentacules et toiles de maîtres

 

Outre le Monte-en-l’air, vous allez pouvoir incarner l’imposant Venom, bad guy surpuissant, Mister Hyde du paisible Eddie Brock dans une histoire loin d’être parallèle puisque les routes des deux héros ne vont pas manquer de se croiser. Cela offre bien sûr une schizophrénie de gameplay, l’agilité et le sens d’araignée de Spidey rétorquant aux tentacules et au pouvoir de régénération de Venom. D’un côté, vous pourrez utiliser votre toile pour paralyser les ennemis, éviter les dangers grâce à votre sens araignée alors que de l’autre, vous effectuerez des bonds gigantesques, grimperez sur les immeubles en défonçant les murs et pourrez absorber de la vie. Ce dernier pouvoir se faisant au détriment des humains, vous aurez d’ailleurs à un petit clin d’œil hilarant avec un insupportable mioche affublé d’un ballon Spider-Man dans le rôle de la victime. De manière générale, les deux héros sont extrêmement maniables et, si la panoplie de coups est assez limitée, les combats restent tout de même agréables à disputer. Les déplacements de Spidey dans les rues de Manhattan ne demanderont qu’une petite période d’accoutumance aux novices, les autres retrouvant instinctivement la maniabilité des épisodes précédents. Quant à Venom, une pression plus ou moins longue permettra de faire des bonds de hauteur conséquente. Les nombreux cameos vont être l’occasion de croiser de grandes figures de l’univers Marvel : Wolverine, le S.H.I.E.L.D., Rhino, Beetle, le Green Goblin… Si quelques séquences se répètent, notamment celles consistant à suivre un ennemi sur un parcours semé d’embûches, les missions proposées sont tout de même assez variées et les combats face aux boss réussis. Il faudra parfois dénicher la petite faiblesse de l’ennemi en face de vous, notamment dans la peau de Spider-Man, bien moins puissant que ses adversaires. Les missions chronométrées de sauvetage avec d’honnêtes citoyens coincés sous des décombres ou des voitures suite à des explosions, sont également particulièrement bien rythmées. On regrettera simplement que le pouvoir des tentacules de Venom soit un peu trop développé, facilitant bien des combats. Cela a malheureusement une incidence sur la durée de vie du jeu qui arrive à peine au cap des dix heures. Si celle-ci avait été un peu plus élevée, avec la présence d’une jolie tripotée de bonus, Ultimate Spider-Man eut été incontournable. On se contentera d’un très bon jeu, tout de même.




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Rodolphe Donain

le vendredi 14 octobre 2005, 11:23




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