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Si on peut regretter un manque certain de nouveautés, malgré le sympathique mode coopératif, il faut bien reconnaître que le concept de Trauma Center : New Blood fonctionne encore très bien. Très accessible mais réservant aussi un beau challenge par moment, il permt à tout le monde de jouer et de prendre plaisir. Un titre symathique et agréable qui figure dans le haut du panier sur Wii en cette fin d'année.
- Concept qui combine bien le casual et le gamer
- Particulièrement fun
- Le mode coopératif, très sympa
- Possibilité de changer la difficulté à tout moment
- Peu de réelles nouveautés
- Cinématiques longues et barbantes
- Bruitages désagréables et stressants
La fin prochaine de la série Urgences est à deux doigts de vous mettre en dépression ? Vous vous sentez l'âme d'un sauveur mais n'avez jamais eu le courage de vous lancer dans des études de médecine ? A tous les médecins frustrés, il existe une solution fun et sans danger : Trauma Center ; à moins d'être atteint par la maladie de Parkinson, car la Wiimote ne pardonne pas !
Le moins que l’on puisse dire, c'est que la Wii ne gâte pas vraiment les gamers, condamnés semble-t-il à se contenter d'une poignée de titres par an à peine à la hauteur de leurs attentes. Cette année, pas de Super Mario Galaxy ni de Metroid Prime pour nous sustenter mais un titre franchement sympathique qui combine plutôt bien le casual et le jeu vidéo plus classique : Trauma Center : New Blood. Le concept est simple : imaginez un Docteur Maboul transposé sur console. Vous jouerez au chirurgien chargé d'opérer des patients plus ou moins gravement malades, voire blessés. Et bien entendu, la Wiimote se charge de remplacer l'incontournable scalpel. Le jeu commence non loin de Fairbanks, dans une petite ville en Alaska. Deux médecins très doués officient dans un établissement local, l'hôpital Montgomery. Ce sont donc eux, Markus Vaughn et la ravissante Valerie Blaylock, que vous incarnerez au cours de l'aventure. Enfin aventure, c'est une façon de parler car même si de nombreuses cinématiques se chargent de raconter une histoire, c'est loin d'être l'intérêt du jeu. D'ailleurs, on a vite tendance à accélérer le défilement des écrans de dialogues parfois interminables. Pour certains, ces écrans statiques donnent du style, pour d'autres c'est juste une façon paresseuse d'illustrer le scénario qui aurait peut-être pu être mieux mis en valeur par des séquences animées. Mais passons, le cœur de Trauma Center : New Blood reste le passage en salle d'opération.
C’est grave docteur ?
Le jeu se divise en sept chapitres pour un total d'une quarantaine d'interventions. Des vies étant entre vos mains, on ne vous jette heureusement pas dans le feu de l'action sans vous apprendre les bases. Des tutoriaux se chargent de vous enseigner les diverses actions possibles. Mais rassurez-vous, même en pleine opération, vous serez guidé un minimum. A l'écran, votre patient allongé, son rythme cardiaque et le chronomètre. Car il ne suffira pas de bien manipuler les outils pour réussir, il vous faut également veiller à ce que le cœur du malade ne s'arrête pas et terminer l'intervention dans le temps imparti. En bas à gauche, une sorte de roue avec tous les outils à votre disposition. Pour y accéder, il suffit de pousser le stick du Nunchuk dans la direction correspondante : simple, efficace, rapide. Avec la Wiimote, vous pointez l'écran pour utiliser l'outil choisi. Il y a les bases : désinfecter une plaie, pratiquer une incision grâce au scalpel, recoudre, poser un bandage. Puis petit à petit, on est amené à faire des choses plus complexes, comme drainer des fluides (du sang, du pue), éliminer des petites tumeurs au laser, en enlever des plus grosses, extraire une balle, reconstituer un os brisé... Chaque acte est assez naturel : pour inciser, par exemple, il suffit de suivre le trait à l'écran avec la Wiimote. Pour drainer, on choisit le bon outil, on pointe la zone concernée et on appuie sur A. En fait, chaque chose en soi n'est pas bien difficile, même si certaines manipulations demandent plus de précision que d'autres. Mais ce qui complique vite la tâche, c'est l'état plus ou moins fébrile du patient, le nombre d'actes différents à réaliser au cours d'une même opération et la rapidité à laquelle les enchaîner.
"J'ai beau être matinal, j'ai mal"
En effet, la chasse à la tumeur n'est pas très difficile, mais quand autour d'elle, les hémorragies à stopper se multiplient, contribuant à vous faire perdre du temps et à faire baisser le rythme cardiaque du patient, on peut très vite perdre pied. Plus on avance, plus il faudra être rapide, précis et savoir garder son sang froid. Dans les opérations les plus avancées, la moindre erreur, aussi minime puisse-t-elle paraître, peut être fatale... littéralement. Heureusement, il existe quelques solutions pour rattraper le coup. D'une part, vous pouvez injecter au malade un sérum remontant son rythme cardiaque. Cela peut faire gagner un peu de temps, mais l'injection elle-même au demeurant ne fonctionne que lorsqu’on anticipe les problèmes. L'autre astuce consiste à utiliser la "main curatrice". Il s'agit de tracer un pentacle à l'écran pour, selon le personnage, stabiliser l'état du patient ou ralentir le temps. Dans les deux cas, cela permet de parer aux urgences et espérer éviter le Game Over. Mais ce ne sera utilisé que très rarement durant l'aventure. Parfois l'arrêt cardiaque pourra être rattrapé en utilisant un défibrillateur : on avance alors la Wiimote vers l'écran, et on doit appuyer sur les touches B et Z quand la jauge, qui se remplit et se vide en alternance, atteint la zone verte. Pas toujours évident ! Si l'engin n'est pas disponible, il y a aussi le massage cardiaque, basé sur un principe assez similaire.