Test TrackMania United

TrackMania, c’est avant tout un phénomène. Aussi bien par son concept drainant une des communautés les plus larges du jeu vidéo que par l’organisation des développeurs franchouillards qui la composent. Par exemple, Florent Castelnerac peut très bien avoir une idée et l’intégrer sur un coup de tête pour la semaine suivante. Bref, un jeu fait par des passionnés pour des passionnés. TrackMania, c’est aussi la simplicité. Pas prise de tête pour un sou, son concept est extrêmement simple et tout aussi efficace. En effet, seules les flèches directionnelles présentent un réel intérêt pour la conduite. Le gameplay est bien diversifié grâce aux nombreux types de véhicules au comportement différent mais aussi grâce à ses modes de jeu assez atypiques. Une course sous forme de contre-la-montre, un puzzle où il faut placer judicieusement les portions de circuits pour gagner ensuite de précieuses secondes en course et la plate-forme où il faut traverser un niveau avec le moins d’essais possibles. Ni sur la forme et ni sur le fond, on ne peut malheureusement pas parler d’améliorations en terme de gameplay cette fois-ci. Trackmania United va heureusement beaucoup plus loin qu’une simple compilation.

La Communauté des anneaux

Le jeu se rattrape en effet par son extrême richesse quant au contenu. Pas moins de 200 circuits officiels sont rajoutés pour l’occasion. Un chiffre bien rond certes mais qui fait finalement pâle figure par rapport à la centaine de milliers de tracés façonnés par les fans eux-mêmes. Et pour exacerber la créativité de la communauté, Nadéo a mis davantage en avant les coppers (monnaie virtuelle) et chacun dispose de son propre espace pour proposer au monde entier les circuits et skins créé par ses soins. Moyennant quelques coppers, on peut également télécharger le replay des meilleurs joueurs pour comprendre et analyser comment ils négocient leurs virages. A chaque connexion journalière, on gagne quelques coppers. On peut également en récupérer en proposant ses créations ou en taquinant le high score en mode "Officiel". Accessible uniquement après avoir décroché la médaille d’or d’un circuit, on ne dispose que d’un seul essai pour faire tomber le chrono et s’imposer dans les classements officiels. Le système de ladder a donc été largement remanié pour l’occasion et a été hiérarchisé en fonction de chaque pays. En France, on débute ainsi dans une poule de son département et on ne peut accéder au niveau régional que si on atteint le Top 100. Et ainsi de suite jusqu’au niveau national et mondial. C’est un excellent moyen pour flatter l’ego des joueurs (et dire "j’existe") et l’assurance pour eux de trouver des gens d’un niveau équivalent au leur.