Test également disponible sur : DS

Test TrackMania DS

Test TrackMania DS
La Note
note TrackMania DS 16 20

Adapter le concept un peu barré de TrackMania sur DS n’était pas une mince affaire ; et pourtant le studio Firebrand Games y est parvenu avec brio. Malgré les limites imposées par les capacités restrictives de la console de Nintendo, on retrouve peu ou prou les mêmes sensations offertes dans les versions PC. Si la réalisation n’est pas transcendante, c’est surtout la fluidité et la vitesse d’animation qui font preuve d’un travail exemplaire, au point que les prochains jeux de course sur DS ont tout intérêt à faire aussi bien pour ne pas paraître caduques dès la ligne de départ. L’éditeur de circuits est lui aussi présent et sa simplicité d’accès permettra aux créatifs de passer des heures à bâtir ses propres tracés.


Les plus
  • Bonnes sensations de vitesse
  • Editeur de circuits simple d'accès
  • Réalisation correcte, pour de la DS
  • Plus de 100 circuits
  • Prometteur au niveau communautaire
Les moins
  • Nombreux bugs de collision
  • Musiques répétitives
  • On aurait aimé plus d'environnements
  • La progression par l'échec
  • Ne plaira pas à tout le monde


Le Test

Véritable phénomène communautaire sur PC, TrackMania est un jeu à part dans le paysage du jeu de course traditionnel. Axé autour du chrono et de la création de circuits, le titre de Focus Home Interactive et Nadeo a su se bâtir une réputation digne des plus grands de cette industrie, et ce en quelques épisodes seulement. Après avoir convaincu l’élite des joueurs PC, il est temps pour la franchise de passer à l’étape suivante : séduire le grand public. Et qui mieux que la DS pouvait offrir un tel challenge ? Description d’une expérience communautaire désormais nomade.


Quand on parvient à réunir des centaines de millions de personnes autour d’un seul et même jeu, on peut rapidement prendre la grosse tête. Pourtant, chez Focus Home Interactive, la modestie semble être une seconde nature. Pas de communication grandiloquente, avec des phrases savamment choisies et marketées comme il se doit, il règne comme une certaine humilité au sein de cette jeune société française spécialisée dans les jeux PC, qui sortent souvent des sentiers battus. Après s’être longtemps consacrée aux jeux PC, la firme hexagonale s’est amourachée des consoles et plus particulièrement de la DS, qui grâce à sa jouabilité au stylet, permet de retranscrire des sensations proches de la souris. Après Runaway : The Dream of the Turtle sur DS et City Life DS, voilà qu’un autre titre bien de chez nous s’adapte aux contraintes imposées par une si petite console. Malgré ces exigences, TrackMania DS n’a pas troqué son concept d’origine pour satisfaire le jouer casual lambda ; et à l’instar des moutures parues sur PC, cette version miniature nécessite toujours autant de dextérité, de patience et un certain sens de la création pour profiter pleinement des qualités de ce jeu.

 

ChronoTrigger

 

Contrairement aux autres jeux de course classiques, TrackMania DS ne s’attarde pas sur les graphismes, évidemment très en retrait par rapport à ce qu’on peut voir sur d’autres consoles, bien que la comparaison soit dispensable. Cela dit, sans être moche, TrackMania DS fait partie des jeux de course les plus soignés de la machine. Pas de textures grossières, ni de pixels qui nous explosent à la gueule et encore moins des contours trop cubiques, le titre s’en sort plutôt pas mal. Mais c’est surtout du côté de la vitesse d’animation que les développeurs de Firebrand Games sont parvenus à faire des miracles. Généralement fades et ne provoquant aucune sensation, les jeux de caisse sur DS n’ont que rarement brillé en matière de fluidité. Ce n’est pas le cas ici et ceux pour qui l’impression de vitesse prime avant tout dans un jeu de course – et on les comprendra aisément – peuvent être rassurés, TrackMania DS tient la dragée haute, quelque soit le type de course ou d’environnement. A ce sujet, sachez que TrackMania DS reprend trois des sept environnements regroupés dans TrackMania United, à savoir "Stadium", "Désert" et "Rally". Evidemment, ces trois lieux distincts sont découpés en plusieurs tracés différents, souvent sinueux et qui n’autorisent aucune fausse manœuvre, sous peine de devoir recommencer depuis le départ. C’est ça aussi TrackMania DS, la progression par l’échec, une approche très hardcore qui ne séduira pas tout un chacun, c’est une certitude. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la touche Y a pour vocation de renvoyer le bolide sur la ligne d’arrivée. A l’instar des moutures PC, seul le chrono compte. Peu importe la position, peu importe les concurrents (il n’y a aucune gestion des collisions, c’est tout à fait "normal"), l’objectif unique et ultime est de réaliser le meilleur temps. Etre en tension permanente, voilà le genre de stress qui ne plaira pas à tout le monde et on regrette quelque part que les concepteurs n’aient pas pensé à une version course classique, histoire de s’ouvrir à un plus large public. Tant pis.

 

A l’instar des moutures PC, seul le chrono compte. Peu importe la position, peu importe les concurrents (il n’y a aucune gestion des collisions, c’est tout à fait "normal"), l’objectif unique et ultime est de réaliser le meilleur temps."

 

D’un autre côté, TrackMania est aussi connu pour son éditeur de circuits, à la fois simple d’utilisation et qui propulse le joueur sur le tracé fraîchement créé de façon instantané, ce qui permet de voir son œuvre sans avoir à attendre un chargement éternel. Cette version DS ne ternit pas la réputation de la licence et à l’aide du stylet, il est très aisé de bâtir ses propres circuits. Comme toute chose nouvelle, il faut apprendre à sa familiariser avec toutes les options, mais très vite, on comprend qu’il suffit d’ajouter des blocs sur le tracé pour en faire quelque chose de sympa. Outre la possibilité de modifier la position et la rotation, on peut également augmenter ou diminuer la hauteur, ce qui permet véritablement de façonner son circuit comme on l’entend. Ceux qui avaient l’habitude de jouer aux LEGO dans leur jeunesse devraient retrouver cet esprit créatif. Bien évidemment, il est possible de partager toutes ces données via la connexion Wi-Fi de la machine, et on espère grandement que la communauté parvienne à grandir comme sur PC. Mais ça, c’est une autre paire de manche.





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