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Alors que certaines compilations telles que The Sly Collection se montrent réussies, celle concernant la saga Tomb Raider peine à justifier une telle trilogie. Permettant aux joueurs de découvrir les dernières aventures de Lara Croft sans trop se ruiner, The Tomb Raider Triolgy aurait gagné en intérêt si les principaux défauts des jeux originaux avaient été en partie gommés. Il n’est nullement question de critiquer le fond, la trilogie restant toujours aussi plaisantes à terminer, mais bien la forme, peu aguicheuse. A se procurer si l'on souhaite découvrir la série. Autrement, passez votre chemin si vous possédez d'ores et déjà les trois titres...
- Son prix
- Trois des meilleurs volets de la série
- Des bonus inintéressants
- La caméra de Underworld toujours à la ramasse
- Pas de réelles améliorations graphiques
Deux ans après un Tomb Raider Underworld en demi-teinte et quelques mois après l’agréable surprise Lara Croft and the Guardian of Light, Eidos appelle une nouvelle fois Lara Croft, l'héroïne la plus siliconée du jeu vidéo, à la rescousse. En effet, pour nous faire patienter jusqu’à l’arrivée de ses nouvelles aventures, l'éditeur américain nous propose de revivre ces anciennes pérégrinations dans The Tomb Raider Trilogy, une compilation des trois dernières aventures de l'archéologue aventurière, développée et remaniée par le studio Crystal Dynamics, une poignée de bonus pour les accompagner. Des versions soi-disant remises au goût du jour, qui se reposent finalement un peu trop sur leurs lauriers et n'apportant que peu d'améliorations. Explications.
Il est toujours bon pour certains éditeurs de recycler leur grande franchise, et bien entendu profitable pour les joueurs qui seraient à la recherche de bonnes affaires. Eidos Interactive propose ainsi de pouvoir goûter aux épisodes de la série Tomb Raider les plus aboutis côté gameplay et graphismes (à défaut d'être les plus intéressants) que sont Tomb Raider Legend, Tomb Raider Anniversary et Tomb Raider Underworld. Une trilogie dans laquelle les joueurs tenteront de résoudre le mystère entourant la disparition de la mère de Lara ; action qui les poussera à partir à la recherche entre autres d'Excalibur et du marteau de Thor. Un véritable tour du monde qui nous permettra de visiter bon nombre de destinations paradisiaques, de la Bolivie au Japon, en passant par des temples perdues, cachés sous les eaux méditerranéennes et thaïlandaises. Un contenu malheureusement peu exhaustif puisque l'éditeur a décidé de ne pas inclure les contenus téléchargeables déjà sortis. Il faudra donc se contenter de quelques trophées supplémentaires, des cinématiques supplémentaires plutôt anecdotiques et d'une poignée de goodies virtuels (images, thème PS3, etc.). Si cela ne dérangera pas les néophytes qui découvriront pour un prix très modeste la série, les fans de Lara Croft risquent de grincer des dents, ces derniers attendant un contenu plus conséquent. Malgré la mention "Remasterisés" visible sur la jaquette, peu d'améliorations ont été apportées à Tomb Raider Legend et Tomb Raider Anniversary. Mis à part des textures légèrement moins baveuses, des couleurs plus chaudes et un effet de flou prononcé lors des phases en extérieur (mais qui ne magnifie pas plus les graphismes), on se retrouve avec les mêmes jeux originaux adaptés pour certains au support HD. Un portage qui se contente du strict minimum donc, même si chaque titre reste toujours aussi plaisant à parcourir. Bien entendu, cela implique de vivre ou revivre les différentes aventures de notre héroïne siliconée, avec les mêmes qualités et défauts qui les entourent. Sauter de paroi en paroi, escalader des murs, se balancer de lianes en lianes seront donc votre pain quotidien pour aider Lara à traverser ces ruines peu accueillantes. En revanche, des niveaux supplémentaires auraient été les bienvenus pour Tomb Raider Legend, qui souffre d'une courte durée de vie. De même, une caméra revue et corrigée n'aurait pas été de refus pour Tomb Raider Underworld. The Tomb Raider Triolgy n’est donc qu’une simple compilation sans apports majeurs, ni même de correctifs, en dépit d'être la seule saga à pouvoir faire palpiter le cœur des amoureux de l'aventurière anglaise. Dommage.