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Test The Legend of Zelda Majora's Mask 3D sur new 3DS sur 3DS

Test The Legend of Zelda Majora's Mask 3D sur new 3DS
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La Note
note The Legend of Zelda : Majora's Mask 3D 18 20
Avec The Legend of Zelda : Majora's Mask 3D, on ne pouvait pas rêver meilleure salle d'attente avant l'arrivée de Zelda Wii U à la fin de l'année. Techniquement parfait, le jeu profite du surcroît de puissance offert par la New 3DS pour afficher des graphismes plus aboutis qu'Ocarina of Time 3D. La maîtrise artistique de Nintendo n'en est que plus criante, et on a même par moments l'impression de découvrir Termina pour la première fois, tant certains endroits ne semblaient pas aussi détaillés sur Nintendo 64. La preuve que la magie opère toujours, et que le temps n'a pas d'emprise sur cet épisode qui n'a pas besoin de se cacher derrière un masque. Comme toutes les pépites de Nintendo d'ailleurs.
Retrouvez plus bas la suite du test de The Legend of Zelda Majora's Mask 3D

Les plus
  • Visuellement remarquable
  • La foultitude de quêtes auxiliaires
  • Cette course contre le temps
  • L'épisode le plus mature de la série
  • Les optimisations qui rendent l'expérience plus agréable
  • La pêche
Les moins
  • Les chutes de framerate
  • Un peu moins de challenge
  • Une B.O. qui aurait mérité des arrangements


Le Test
Les années passent mais les défis demeurent les mêmes : alors que le remake de The Legend of Zelda Ocarina of Time avait pour but d'aider la 3DS à décoller en 2011, Nintendo dégaine cette fois-ci The Legend of Zelda Majora's Mask 3D pour mettre la New 3DS sur orbite. Une autre remasterisation donc dans laquelle Eiji Aonuma et ses équipes ont intégré quelques améliorations autres que les traditionnels contrôles tactiles. Des retouches mineures, certes, mais ô combien précieuses pour permettre au jeu de se rapprocher un peu plus du firmament.

Mise à jour de notre test réalisé le 04 février 2015 à 17:11

The Legend of Zelda : Majora s Mask 3DMême si Nintendo est capable de faire des miracles, il ne faut pas non plus rêver : The Legend of Zelda Majora's Mask 3D reprend les mêmes caractéristiques que la version originale sortie sur Nintendo 64. L'histoire, tout d'abord, qui débute sur un Link éreinté par son combat contre Ganondorf dans Ocarina of Time. Après avoir délivré Hyrule des griffes du Mal, le jeune aventurier décide de partir à la recherche d'un ami qui lui est cher et que l'on soupçonne d'être Navi, la fée du vénérable Arbre Mojo. C'est à ce moment-là qu'il croise le chemin de Skull Kid, un enfant à l'esprit torturé qui parvient à lui subtiliser l'Ocarina du Temps avant de s'emparer, également, d'Epona. Comme pour mieux enfoncer un Link dont le courage et la vigueur semblent bien lointains, Skull Kid lui lance un sortilège qui le transforme en une Peste Mojo inoffensive. Ces premières minutes chamboulent totalement les codes de la série : jamais Link, habitué à sauver le monde et accessoirement les fesses de la Princesse Zelda, n'a paru aussi vulnérable et on regrette que Nintendo n'ait pas renouvelé l'expérience dans les épisodes qui ont suivi. Cette introduction assez sombre confère au jeu une certaine maturité qui perdure tout au long de l'aventure ; un cadre où le dramatique et l'onirique se marient à la perfection. Comme les choses ne sont jamais simples, le jeune héros apprendra au cours de son périple que son destin est lié à celui du royaume de Termina (une version alternative d'Hyrule), sur lequel la Lune menace de s'écraser. Pour empêcher cette nouvelle catastrophe, il ne disposera que de 72 heures pour récupérer le masque de Majora ; 72 heures qu'il pourra revivre perpétuellement une fois qu'il aura récupéré son Ocarina. Un concept qui n'est pas sans rappeler le film Un jour sans fin.

 

Techniquement parfait, le jeu profite du surcroît de puissance offert par la New 3DS pour afficher des graphismes de toute beauté.

 

The Legend of Zelda : Majora s Mask 3DLe temps est un élément majeur de The Legend of Zelda Majora's Mask, et pas seulement parce qu'on peut le ralentir ou l'accélérer à l'envi. En effet, la manipulation temporelle a un impact sur la gestion de l'inventaire, ce qui impose une organisation rigoureuse et efficace des tâches pour éviter de se retrouver privé de la moitié des objets. Il existe deux cas de figure quand on décide de recommencer au premier jour : les items-clés (Arc, Bouteille, Monocle de Vérité, les différents masques par exemple) récupérés dans les donjons où lors des quêtes annexes sont définitivement acquis, alors que le compteur des objets secondaires (flèches, bombes, rubis entre autres) est systématiquement remis à zéro. Mais là où le jeu se montre encore plus vicieux, c'est quand on n'a pas eu le temps de venir à bout d'un donjon dans le temps imparti. Dans ce cas, chaque élément est remis à sa place - sauf les objets découverts entre-temps - et certaines portes doivent être de nouveau déverrouillées. En fait, c'est l'intégralité de l'aventure qui est soumise à cette règle, et il est assez amusant de voir un personnage se comporter comme un inconnu, alors que c'est la dixième fois que l'on discute avec lui. Malins, les développeurs ont misé sur la prépondérance des dialogues pour mieux brouiller les cartes. Les informations affluent de partout - surtout quand on met un point d'honneur à boucler toutes les quêtes secondaires - et passer à côté d'une syllabe peut faire tourner en rond pendant des heures. Histoire de ne pas s'emmêler les pinceaux, il y a moyen de se servir du Journal des Bombers qui a été remanié depuis l'ère Nintendo 64.

 

DONNER DU TEMPS AU TEMPS

 

The Legend of Zelda : Majora s Mask 3DDésormais, le carnet de bord affiche les "Affaires en cours", les "Affaires classées", ainsi que les "Rumeurs". Ce sont ces dernières qui marquent une nette différence par rapport au premier Majora's Mask, puisqu'elles attirent l'attention sur des indices avec lesquels il est plus facile d'accomplir les side events. Ce système tue un peu le challenge, c'est vrai, mais il faut aussi reconnaître que terminer le jeu à 100% était douloureux à l'époque, d'autant que certains rendez-vous ne se déclenchent qu'à des horaires bien précis. Du coup, on ne crache pas sur les alertes que l'on peut paramétrer en fonction de l'emploi du temps de chaque PNJ, pour ne jamais perdre le fil. Si The Legend of Zelda Majora's Mask 3D est plus souple que son frère aîné, c'est aussi parce que les contrôles tactiles rendent plus agréable la navigation dans les différents menus. A l'aide du stylet, il suffit de faire glisser les items sur les touches souhaitées pour pouvoir s'en servir, ce gain de confort étant également appréciable quand il s'agit de consulter la map des donjons ou des alentours. Pour le reste, ce remake procède avant tout par petites touches, afin de ne pas bousiller un équilibre déjà proche de la perfection. Les masques, véritables piliers du jeu, sont toujours là pour permettre à Link d'accéder à des nouveaux pouvoirs et d'approcher certains personnages, tandis que le level design - même quinze ans après - demeure un exemple du genre. D'après ce que nous avons pu constater, les boss fights n'ont pas vraiment changé ; peut-être deux-trois détails mais rien de bien flagrant. Les énigmes (mention spéciale à celles de la Forteresse de Pierre) n'ont pas pris une seule ride, contrairement à nos neurones qui, manifestement, ne sont plus aussi frais qu'auparavant. De toute façon, en cas de grosse galère, les fameuses pierres Sheikah sont là pour aider le joueur à se débloquer. Après, c'est une question d'amour propre.

 

Quoi qu'il en soit, chaque aspect du jeu a été optimisé, qu'il s'agisse des fonctionnalités gyroscopiques pour la visée, de la caméra plus fluide grâce au stick C, ou encore du lock un poil moins rigide pendant les combats.

 

The Legend of Zelda : Majora s Mask 3DGraphiquement, The Legend of Zelda Majora's Mask 3D est une merveille pour les yeux. Si le brouillard polluait l'écran sur Nintendo 64, le jeu fait preuve d'une netteté exemplaire sur New 3DS. Les textures ont gagné en finesse, les couleurs sont éclatantes et la modélisation des personnages est sensiblement moins angulaire. Tout comme le remake d'Ocarina of Time, la 3D relief participe à la beauté du jeu et, surtout, renforce la profondeur de champ et l'immensité des donjons. Seule ombre au tableau : des chutes de framerate qui gênent parfois pendant les combats, mais rien de bien scandaleux non plus. A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'avons pas encore essayé le jeu sur 3DS et il nous est donc impossible d'affirmer s'il existe ou pas une différence graphique entre les deux versions, bien que les développeurs jurent que non. Quoi qu'il en soit, chaque aspect du jeu a été optimisé, qu'il s'agisse des fonctionnalités gyroscopiques pour la visée, de la caméra plus fluide grâce au stick C, ou encore du lock un poil moins rigide pendant les combats. Bref, rien n'a été oublié. Enfin, si : on aurait aimé des arrangements musicaux en lieu et place de la B.O. originelle. Quand on voit ce qui a été fait pour The Legend of Zelda A Link Between Worlds, il y a de quoi être déçu sur ce point.

 




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