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- Mode coopératif
- BO de qualité
- Contrôler une armée de zombies
- Ultra répétitif
- Filtres visuels fades
- Absence de réels objectifs
- Difficulté inégale
En attendant Dead Rising sur Xbox 360 et Possession sur PS3, c’est le visage verdâtre de Stubbs qui vient représenter les morts vivants sur nos consoles. Ambiance rétro futuriste, clichés de l’Amérique profonde et pagaille générale, le bain de sang peut commencer.
Sorti de terre dans une bourgade où la criminalité est inexistante et où les robots envahissent les rues pour surveiller la population, Stubbs s’apprête à mettre un peu d’ambiance dans une petite ville américaine qui sent un peu trop l’eau de Cologne.
La cervelle c’est bon, mangez-en
Parodiant l’Amérique des années 60 à l’extrême, Rebel Without a Pulse s’appuie sur des stéréotypes bien ancrés pour instaurer son ambiance. De l’étudiant draguant dans sa décapotable aux rednecks extrémistes des campagnes, le choix a été porté sur la facilité afin de nous faire sourire, plus ou moins efficacement. Vous voilà donc mort parmi des vivants écervelés qui ne le seront bientôt qu’encore plus. Comme tout bon zombie que vous êtes, vous aller en effet devoir grignoter le précieux nectar bien caché à l’intérieur de leur boite crânienne, le tout dans une belle giclée de sang s’il vous plait, afin de les rallier à votre cause. Seul au départ, c’est dans les rangs ennemis que vous aller donc puiser votre force puisque, plus ceux-ci seront nombreux, plus vos rangs grossiront, inversant ainsi la tendance. Utilisant vos nouveaux alliés comme bouclier ou pour faire exploser les mines vous barrant le passage, vous progresserez alors sans grande difficulté, si ce n’est dans les derniers niveaux vous mettant face à une armée bien équipée.
Ce qui est tatoué est à "moué"
Bien réveillé après s’être rempli l’estomac troué de dizaines de cerveaux, vous apprendrez vite à utiliser autre chose que vos poings et votre appétit féroce pour réduire la population en esclavage. Véritable arme biologique vivante (ou presque), votre corps recèle de trésors inavoués. Rapidement pétomane pour asphyxier vos proies de vos gaz nauséabonds, vous vous arracherez bientôt plus qu’un simple vent et ce sont vos propres entrailles purulentes qui viendront explosés sous le nez de vos adversaires. Votre tête pourra également servir de boule de bowling explosive et votre bras s’arracher pour se prendre pour La Chose de la famille Adams en se promenant librement avant de choisir un hôte pour l’accueillir malgré lui. Prenant ainsi le contrôle d’une des forces ennemies, vous bénéficierez alors de leurs équipements, armes et jetpacks le cas venu, pour les affaiblir de l’intérieur avant de venir les attaquer avec votre propre corps ou de poursuivre le massacre avec un de leur véhicule fraîchement dérobé.
Partant d’une idée de départ plaisante et offrant une certaine liberté quant à la manière d’appréhender les différents affrontements, Rebel Without a Pulse s’épuise malheureusement un peu trop vite. Avançant sans trop savoir pourquoi dans les niveaux, on reproduit rapidement les mêmes méthodes, rendant le jeu particulièrement répétitif malgré seulement six petites heures de durée de vie. Le mode coopération vient partiellement rattraper le coup, mais le jeu laissera tout de même un âcre goût d’inachevé dans la bouche des joueurs.