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Stronghold Legends est-il l’épisode de trop ? Sans aucun doute. Cette franchise peut-elle encore faire rêver ? Il y a des chance oui. Mais pour y parvenir, il va falloir un check-up solide et complet, tant au niveau des mécanismes du jeu que des graphismes à mettre à jour.
- Les sorts spectaculaires
- La faction de Dracula
- Rythme en dent de scie
- I.A. peu inspirée
- Graphismes surannés
Noël le 25 décembre, après l’hiver vient le printemps, la violence dans les cités, les jeux vidéo et les prochaines élections… Tout ceci est sans grande surprise. Mais il y a désormais encore plus ordinaire : le nouveau Stronghold et son absence d’innovations.
Le premier Stronghold était charmant. Dans un univers médiéval, il fallait gérer habilement une cité pour lever des armées puissantes. Avec une gestion à l’allemande, bien carrée, le joueur devait la jouer fine sur trois paramètres importants : nourriture, impôts et travail. C’était en 2D. Le disque additionnel, un stand-alone, était charmant lui aussi. Dans un univers médiéval, il fallait gérer habilement une cité pour lever des armées puissantes. Avec une gestion à l’allemande, bien carrée, le joueur devait la jouer fine sur trois paramètres importants : nourriture, impôts et travail. C’était en 2D. Le deuxième Stronghold était charmant. Dans un univers médiéval, il fallait gérer habilement une cité pour lever des armées puissantes. Avec une gestion à l’allemande, bien carrée, le joueur devait la jouer fine sur trois paramètres importants : nourriture, impôts et travail. Tiens, c’était en 3D.
Le troisième Stronghold est charm… Je vous saoule ? Il y a fort à parier que les fans de la première heure peuvent légitimement l’être en ayant pratiqué tous les Stronghold. C’était une caricature ; il y a bien eu quelques aménagements lors du passage à
Trois factions mais une façon de jouer
Tout d’abord, trois campagnes seront à votre disposition. Dans la première, vous pourrez diriger Arthur et quelques potes à lui, comme Merlin ou certains chevaliers de la table ronde. Les amateurs de Kaameloot auront la surprise de découvrir un Perceval très efficace. La deuxième campagne vous permet de jouer Siegfried. Les unités uniques de ce camp sont également très intéressantes, des animaux (ours et loups) en passant par de jolis brins de filles (valkyries, reine de glace…), tout ce beau monde vit en harmonie avec le froid. Dans ces deux premiers camps, si l’on retire tout ce qui est magique (une bonne partie des nouveautés), les mécanismes restent à peu près similaires aux précédents volets. En revanche, en ce qui concerne la troisième faction, dirigée par Vlad, tout devient très différent. Vlad, ça sonne un peu comme un pote de bistrot, il doit venir des pays de l’est, c’est sans doute une sorte de plombier polonais qui s’aperçoit qu’ici, ce n’est pas tout à fait l’Eldorado, alors il pleure un peu dans sa vodka. Et bien vous vous faites des idées. Vlad, il se trouve plutôt dans le commerce d’à côté,
Circulez, I.A. rien à voir
Mais si un type d’attaque ne fonctionne pas, il ne cherche pas à créer des formations plus élaborées ou variées. L’hétérogénéité de ses troupes est rare. Lorsque vous commencez à produire de hautes tours, il envoie catapultes et échelles. Forcément, au bout d’un moment, ça lasse : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire disait Thierry Roland, ou un autre stratège. C’est véritablement le cas ici. Et ce n’est pas l’aspect graphique qui vous donnera envie d’aller au bout de Legends. En effet, c’est assez laid. Les mers par exemple ressemblent à une immense étendue de mercure liquide. Des années que nous n’avions pu voir une modélisation de l’eau aussi affreuse. Les unités traditionnelles ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles du précédent volet qui était lui-même déjà bien had-been par rapport à Castle Strike ou Praetorians… Les sorts relèvent un peu le niveau car ils agissent sur de grandes zones, parfois la totalité de l’écran. Seule la nostalgie d’un jeu formidablement équilibré et bien réglé nous pousse à continuer de jouer un petit peu, au cas où les choses s’amélioreraient… Peine perdue.