Test Sports Island 3DS sur 3DS

Ce qui est pratique avec Sports Island 3D, et même d’ailleurs avec tous ces party-games réalisés par-dessus la jambe, c’est qu’il n’y a pas besoin de passer des journées entières pour se rendre compte à quel point certains développeurs et éditeurs peuvent se montrer crapuleux. Sans jamais se remettre en question, ni prendre en compte les tests de la presse spécialisée, ces derniers continuent de polluer le marché avec des titres qui ne méritent même pas dix minutes d’attention de la part du consommateur. Car à l’instar des précédents épisodes de la franchise, Sports Island 3D ne fait que reprendre la formule – déjà périmée – des versions Wii et DS en y ajoutant l’option 3D relief. Vous ne serez d’ailleurs pas surpris que l’effet stéréoscopique ne sert strictement à rien ici et qu’à l’inverse, il est préférable de le désactiver puisque certaines épreuves consistent à bouger la console tous les sens. C’est le cas par exemple du tir à la sarbacane, le seul défi d’ailleurs à faire appel aux fonctions gyroscopiques de la machine. Par ailleurs, pour espérer trouver des sports qui sortent des sentiers battus, il va falloir se diriger du côté du trampoline, du sumo et de la moto-neige, le restant des épreuves ayant déjà été vus dans de précédents opus. Football, basket-ball, tennis, hockey sur glace, bowling et enfin bataille de boules de neige, avouez que le contenu est plus que chiche… Un total de 10 épreuves donc, qui n’apportent pas grand-chose en termes de gameplay, puisqu’il suffit de quelques minutes pour comprendre toutes les subtilités du jeu. Ici, c’est l’arcade qui prime avec des gestes totalement surréalistes et qui prouvent que les développeurs n’ont aucune expérience en la matière. Côté réalisation, c’est aussi la bérézina avec un moteur graphique repris des anciens volets et qui se montrait déjà fort caduque ; sans oublier ce character design de mauvais goût et qui rappelle les Avatars du Xbox LIVE… Inutile donc de tergiverser des lignes durant, Sports Island ne comblera pas vos soirées estivales, que vous soyez solitaire ou accompagnés de copains, le multijoueur étant aussi anecdotique que le reste. A fuir comme le choléra.