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Ne prenant jamais vraiment forme, Spirit Camera : Le Mémoire Maudit est pourtant rempli de bonne volonté. Basé sur le concept intéressant de la transmission du fameux appareil photo propre à la série directement dans les mains du joueur via la 3DS, le jeu de Koei Tecmo utilise la réalité augmentée de façon maline. Donnant via au carnet "maléfique" vendu avec le jeu, il apporte une dimension fantastique amusante et propose quelques énigmes bien senties. Deux aspects qui souffrent rapidement de la cassure nette d'ambiance qui se fait dès que la 3DS ne parvient pas à capter suffisamment de lumière. Il est donc impératif de jouer avec toutes les lumières allumées pour espérer avancer sans encombre. Un sacré frein à l'immersion. Avec sa durée de vie qui n'excède pas celle d'un ectoplasme devant Peter Venkman, et sa rejouabilité quasi nulle, Spirit Camera : Le Mémoire Maudit ne devrait pas faire reparler de lui d'ici à une séance de spiritisme.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Spirit Camera sur 3DS
- Le concept de base intéressant
- Les interactions bien vues
- Réalisation correcte
- Scénario qui se laisse suivre
- Obligation de jouer en pleine lumière
- Atmosphère horrifique gâchée pour le coup
- Perte du signal RA régulier
- Durée de vie très faible
- Très peu de contenu
- Minis-jeux sympas mais anecdotiques
Portée disparue depuis 4 ans, la série Fatal Frame était devenue l'égale des âmes en peine qui peuple son univers, une sorte d'ombre errant un peu au hasard. Esprit vengeur, le dernier épisode en date, Spirit Camera : Le Mémoire Maudit, a décidé de venir hanter une Nintendo 3DS qui n'aurait pas dû s'essayer au spiritisme. Car à trop vouloir renouer avec un passé qui n'avait jamais expressément demandé à revenir chez les vivants, il est parfois possible d'attirer des forces maléfiques. De quoi hurler de peur ou de frustration ? Réponse dans notre test de Spirit Camera : Le Mémoire Maudit.
Papier glacé
Une simplicité qui impacte également la durée de vie, qui ne s'étend pas au-delà des trois heures de jeu, en avançant lentement, et sans vraie passion. La faute à une reconnaissance du carnet qui implique de se trouver sous un projecteur pour espérer ne pas perdre le signal au bout de 5 secondes. Il faut donc choisir entre se composer une petite ambiance horrifique, avec le risque de sortir du "trip" régulièrement, ou carrément allumer lumière, bougies, briquet, allumettes, tout ce qui brille un minimum, pour avancer de manière fluide ; avec le risque de sortir du "trip" complètement. Le genre de problème technique qui ruine les ambitions premières d'un jeu basé sur l'ambiance. Le gyroscope, lui plutôt précis durant les duels avec les spectres, sauve un peu les meubles, mais oblige à se tourner vraiment dans tous les sens, voire de se tenter des reverse air 360. Ce qui n'est pas pratique sur un canap'. D'autant que ces affrontements restent assez basiques, demandant simplement de prendre une photo de l'entité dès que le viseur se teinte de rouge, ou qu'il est entouré de suffisamment de petits signes lumineux, dans le but d'infliger le maximum de dégâts. Un manque de challenge et de variété qui est compensé par la présence de quatre mini-jeux qui proposent un peu plus d'inventivité et de difficulté et de quelques modes anecdotiques autorisant par exemple l'utilisation de la photo d'un de vos amis comme futur fantôme à éliminer, ou la révélation d'éléments étranges dans les environs. Rien qui ne suffise toutefois à se replonger dans cette aventure, qui malgré son parti-pris bien vu et ses idées, manque de contenu. Jusqu'à devenir spectrale.