Test également disponible sur : PSP

Test SF Alpha 3 Max

Test SF Alpha 3 Max
La Note
note Street Fighter Alpha 3 Max 15 20

Alors qu’on s’attendait à un portage proche d'un Darkstalkers Chronicle : The Chaos Tower, Capcom nous prend par surprise en nous offrant un Street Fighter Alpha 3 Max truffé de bonnes choses. Déjà bien troussé en terme de réalisation, Street Fighter Alpha 3 Max gagne un peu plus en finesse grâce à l’écran de la PSP qui fait ressortir sans peine une 2D splendide qui, mariée à la fluidité des mouvements, permet de découvrir Ryu, Ken, Chun-Li, Blanka et tous les autres sous un autre jour. On regrettera en revanche une prise en main quelque peu douloureuse, notamment due à une croix directionnelle un peu trop rigide et un stick analogique totalement hors-sujet.


Les plus
  • La pléthore de personnages
  • La variété des décors
  • Nombreux modes de jeux
  • Le choix des techniques de combat
  • Les combats en Wi-Fi
  • Conversion soignée
Les moins
  • Le pad de la PSP hors-sujet
  • Les ampoules sur le pouce gauche
  • Musiques insignifiantes


Le Test

Jamais à court d’idées quand il s’agit de recyclage industriel, Capcom propose pour la énième fois une nouvelle adaptation de son Street Fighter Alpha 3, la cinquième en l’espace de 5 ans seulement. Saturn, PSone, Dreamcast, Game Boy Advance et maintenant PSP, le titre aura connu plusieurs générations de consoles. Loin du fiasco Darkstalkers Chronicle : The Chaos Tower, Capcom revient dans une forme quasi olympique avec une conversion enfin digne de nos attentes.


Considéré pour beaucoup comme étant le volet le plus abouti de la grande saga Street Fighter, l’épisode Alpha 3 débarque sur PSP avec quelques appréhensions notoires. Des incertitudes évidemment liées à la politique quelque peu critiquable d’un éditeur qui a la fâcheuse tendance à se graisser la patte sur le dos de joueurs parfois trop candides. Street Fighter Alpha 3, Street Fighter Alpha 3 Max, deux titres, un seul et même jeu mais un suffixe de plus pour faire la distinction avec cette mouture PSP. Quid du contenu ? Habitués aux méthodes de travail de Capcom depuis des décennies, les joueurs avisés savent qu’il ne faut jamais s’attendre à des miracles lorsqu’il s’agit d’adaptation. Mais ce qu’on pensait être un portage bête et méchant s’avère être finalement une exception quasi pleine de qualités.

 

Go for broke

 

Tout d’abord, la présence de 37 personnages au casting risque de combler les fans de la série qui retrouveront ainsi l’ensemble de leurs combattants fétiches. On retrouve bien entendu les incontournables Ryu, Ken, Chun-li, Guile, Dan, Sodom, Cody, Zanghief mais aussi 4 persos inédits (récupérés de la version Game Boy Advance) que sont Yun, Maki, Eagle et Ingrid, que l’on avait aperçu dans le mauvais Capcom Fighting Jam. Un petit cadeau Bonux que les fans de la première heure sauront apprécier à sa juste valeur. Les 15 modes de jeu au lancement démontrent également que Capcom a fait un véritable effort pour ne pas léser le gamer mais surtout appâter le nouveau chaland qui aurait perdu de vue la saga depuis la fin de l’ère Dreamcast. En plus des modes "Arcade", "Versus", "Training", "Team Battle" et "World Tour" déjà disponibles dans les précédentes versions et qui se passent de tout commentaire, Capcom est allé piocher dans sa boîte à idées pour apporter un peu de sang neuf à une liste de modes de jeux déjà bien conséquente. On se réjouit donc de découvrir le Variable Battle qui permet de choisir un duo de combattants et de permuter d’un personnage à un autre pendant la partie. Cela offre ainsi des ouvertures de combos entre les deux pugilistes assez rafraîchissants. Le mode VS 100 Kumite nous demande d’enchaîner une série de 100 matchs en une seule manche afin de faire péter les scores de malade en affichant le meilleur rapport victoires/défaites. Un excellent moyen de tester son endurance. Mais le mode le plus intéressant reste bien évidemment le Dramatic Battle qui permet d’affronter deux antagonistes simultanément. Bon il est vrai que la gestion des directions n’est pas des plus commodes mais avec un peu d’entraînement et de laxisme, le souvenir reste positif.

 

Sorti sur consoles en 2000, Street Fighter Alpha 3 s’était également fait remarquer par son gameplay un peu plus poussé que les autres épisodes, grâce notamment au choix des trois techniques de combat. On retrouve ainsi le système des ISM qui s’adapteront aux convenances de chacun. Les débutants opteront pour le X-ISM (dit simple) qui dispose uniquement d’une seule furie. C’est peu mais elle a la faculté d’infliger de gros dégâts en échange. Le joueur lambda se dirigera davantage du côté du A-ISM qui offre un niveau de jeu un peu plus conséquent avec différents type de combos et une jauge de pouvoir à trois degrés, permettant de sortir différentes furies. Quant à l’expert du quart de cercle, il sélectionnera le V-ISM qui donne la possibilité de créer ses propres combos et autres mouvements dévastateurs, une fois la technique activée. Chacune de ces combines respectent un certain nombre de règles et il est de bon ton de les souligner. Le niveau de défense sera par exemple différent d’une technique à une autre et l’adepte du X-ISM ne pourra pas faire appel à la protection aérienne, bien pratique pour ne pas se manger une boule de feu en retombant par exemple. En revanche, il sera possible de se rétablir dans les airs après une attaque, ce qui permet parfois de renverser la situation. Sans non plus atteindre la technicité d’un KOF, Street Fighter Alpha 3 Max réussit quand même à imposer son style, ce qui permettra aux allumés de la baston 2D de débattre à vie entre les deux écoles du genre : SNK et Capcom.

 

J'ai beau être matinal, j'ai mal

 

Assez controversé au départ, l’aspect graphique de la série Alpha tranche radicalement, il est vrai, avec les autres épisodes de Street Fighter. Ses personnages plus jeunes et son character design se rapprochant d’un coup de crayon plus américain avaient ouvert les débats au sein de la communauté des gamers. On aime ou pas mais on ne peut pas nier un certain travail au niveau des décors qui se distinguent aussi bien par leur originalité (pour certains) que leur diversité. En effet, Street Fighter Alpha 3 Max propose autant de stages qu’il y a de combattants et même si certains ressortent plus que d’autres, l’ensemble offre une qualité rare, d’autant que l’écran 16/9 de la PSP permet de redécouvrir le titre sous un nouveau jour. Contre toute attente, Capcom ne s’est pas contenté d’un simple copier / coller comme ce fut le cas avec Darkstalkers Chronicle : The Chaos Tower et a pris le soin de retravailler le soft au format widescreen de la machine. La 2D n’a jamais été aussi belle et on rêve déjà d’un KOF ou d’un Guilty Gear sur PSP. Malheureusement, ces instants de joie sont vite atténués par une jouabilité rugueuse due à la croix directionnelle, pas du tout adaptée aux jeux de baston. Sortir deux quarts de cercle d’affilé relève presque de la torture avec une ampoule au pouce gauche assurée. Les attaques s’exécutent certes avec plus d’aisance que dans Darkstalkers Chronicle : The Chaos Tower, mais il va falloir faire encore quelques concessions pour ne pas perdre son sang-froid. A ce propos, Capcom avait anticipé l’affaire en fournissant au Japon une vraie croix directionnelle - diagonales y compris - avec le jeu. Dommage que les Etats-Unis et l’Europe n’aient pas souhaité suivre le mouvement.




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