Test également disponible sur : X360 - PS3

Test SEGA Superstars Tennis sur PS3

Test SEGA Superstars Tennis
Les Notes
note SEGA Superstars Tennis 12 20 note multi-utilisateurs SEGA Superstars Tennis 3 5

Malgré toutes nos réserves, ne croyez pas que Sega Superstars Tennis est mauvais. Comme nous le disions plus haut, le jeu reste plutôt amusant et peut même s'avérer assez fun à plusieurs. Mais la véritable question qui se pose est de savoir s'il n'est pas préféréable d'acheter Virtua Tennis 3 pour avoir un vrai bon jeu de tennis entre les mains ? La réponse est forcément oui, surtout pour les joueurs qui n'ont pas vraiment connu la grande époque Sega et qui seront donc totalement insensibles aux retrouvailles avec certains personnages et certaines musiques...


Les plus
  • Ce côté nostalgique
  • Certaines épreuves bien vues
Les moins
  • Jouabilité approximative
  • Prise en main paradoxalement complexe
  • Réalisation un peu légère
  • Certains univers sous-exploités
  • Mini-jeux parfois trop faciles et répétitifs


Le Test

Que peut-on bien faire quand on a toute une tripotée de personnages super connus et qu'on voudrait tous les utiliser dans un seul et même jeu ? Nintendo a choisi l'option baston avec Super Smash Bros. Brawl cette année, mais Sega a préféré opter pour le tennis.


La firme a donc compilé toutes ses séries pour en faire le cadre d'un jeu de sport qui se veut fun et délirant. Le mode principal nous emmène donc dans différents univers pour nous faire disputer des matchs ainsi que diverses épreuves. A chaque mission réussie, on débloque la suivante et, selon les cas, de nouveaux personnages, univers, courts ou de nouvelles musiques également. Certains mondes, comme celui de Sonic, Jet Set Radio ou Virtua Cop, proposent des petites challenges amusants. Il peut s'agir de ramasser des anneaux sur le court en évitant des ennemis, viser des bandits avec des balles de tennis, colorier des tags en envoyant la bonne balle au bon endroit... A chaque fois, on retrouve un gameplay inspiré de l'univers du jeu dans lequel on se trouve.

Virtual tennis

Une très bonne idée en soi, d'autant qu'en se retrouvant ainsi face à tous ces souvenirs, difficile pour les vieux cons comme nous de ne pas s'émouvoir. Sonic, Nights, ChuChu Rocket, Virtua Cop, Alex Kidd, OutRun, Space Harrier... Tous ces noms compilés sur une seule et même galette permet de prendre un recul sur toutes les propriétés intellectuelles de Sega et de se dire que vraiment, la firme a sérieusement manqué le coche en n'en faisant une mauvaise exploitation. Est-il normal que tout cela ne suscite plus aujourd'hui que nostalgie alors qu'en gérant bien toutes ces franchises, en les utilisant régulièrement et de façon intelligente, on devrait plutôt se dire "c'est vrai que c'est toujours aussi bon !" ? Tout cela nous rappelle à quel point que l'époque où Sega avait une aura énorme est loin de nous et que l'éditeur soit descendu vraiment de son piédestal. Bon, promis, on arrête de pleurer sur le passé, mais cette petite digression paraissait importante, étant donné que le jeu se repose quand même pas mal sur l'affection que portent les joueurs pour ces séries. Quant à vous, les p'tits jeunes qui nous lisez et n'avez pas connu cette époque, vous allez devoir compter sur la qualité du gameplay pour réellement vous attacher au jeu, la madeleine de Proust n'aura aucun goût pour vous, forcément.

Soyons honnêtes, c'est franchement sympathique et on peut s'amuser quand même, mais on sort surtout frustré de l'expérience...

Et justement, c'est un peu sur le gameplay que Sega Superstars Tennis se ramasse un peu. Soyons honnêtes, c'est franchement sympathique et on peut s'amuser quand même, mais on sort surtout frustré de l'expérience car on sent qu'on est passé à côté de quelque chose de bien meilleur. Parlons tout d'abord des purs matchs classiques : on se dit que la conjugaison "Sega + Tennis" donne inexorablement lieu à "Virtua Tennis !". Oubliez, la précision et la jouabilité ultra plaisante de la célèbre franchise sportive de la firme, elle n'a pas été reprise ici. Les déplacements s'avèrent parfois un brin approximatifs et la gestion des coups plutôt étrange. Après tout, on pourrait penser que vu la nature du jeu, Sega aurait simplifié la prise en main pour toucher un public plus large et, peut-être, plus jeune. Au lieu de ça, c'est plus compliqué ! En effet, seuls deux boutons de façade sont utilisés : un pour les coups forts, l'autre pour les slices. Ensuite, il suffit de tapoter les deux dans un ordre ou l'autre pour les lobes et les amortis. Drôle d'idée qui rend ces deux types de coups parfois délicats à placer ! Quel dommage, car ce manque de finesse et d'efficacité gâche un peu le plaisir, donnant parfois l'impression que les erreurs que l'on commet ne sont pas tout à fait les nôtres... Pire, les mini-jeux qui se répartissent sur les univers constituent aussi une grosse part du gameplay. Ainsi, la même jouabilité rend parfois certaines épreuves très énervantes quand bien souvent, elles s'avèrent d'une facilité déconcertante, les relégants plus au statut de "passage obligé" pour accéder aux missions suivantes qu'à celui de véritable challenge. Cela dit, certaines sont très bien vues, comme celles de ChuChu Rocket où on doit viser des flèches pour en changer la direction et ainsi guider les souris vers leur fusée. Ou encore dans House of the Dead (qui s'appelle bizarrement Curien Mansion dans le jeu...) quand il faut dégommer des zombies en les visant avec force. Dommage, encore une fois, que la jouabilité tempère un peu le plaisir qu'on peut prendre en jouant à tout ça... Précisons tout de même que lors des véritables matches, qu'ils soient en simple ou en double, en solo ou à plusieurs sur le live ou en local, chaque personnage (16 dont 8 à débloquer) dispose d'un coup spécial. Plus on charge les coups, plus on remplit une étoile entourant votre joueur. Une fois pleine, il suffit d'appuyer sur la gâchette droite pour vous transformer en super héros capable de renvoyer la balle de façon ou plus ou moins difficile pour l'adversaire à rattraper. Un petit bonus sympathique mais plutôt anecdotique. Enfin, gros paradoxe : autant certains univers sont détaillés avec des personnages, musiques et courts en rapport avec le thème, autant d'autres semblent n'être là que pour faire de la figuration. On pense à Golden Axe dont on ne retrouve pas grand chose à par le logo ou encore Alex Kidd dont les épreuves se déroulent le court de... OutRun. Plutôt frustrant !





Réagir à cet article Réagir à cet article
Jérôme Capon

le mardi 25 mars 2008, 20:14




Autres articles

SEGA Superstars Tennis Débloquer les personnages. 25/03/2008, 21:11
SEGA Superstars Tennis : set d'images Sega continue encore et toujours de nous proposer des images supplémentaires de SEGA Superstars Tennis. 3 | 03/03/2008, 12:05