Test également disponible sur : Xbox - PC - PlayStation 2

Test S.C.A.R. sur PlayStation 2

Test S.C.A.R.
La Note
note S.C.A.R. : Squadra Corse Alfa Romeo 10 20
 

Les plus
  • Concept original
  • Pouvoir remonter le temps
Les moins
  • Gestion physique fantaisiste
  • Pas de sauvegarde automatique
  • Difficulté mal dosée


Le Test

Si les simulations automobiles ont la cote sur consoles avec Gran Turismo et Forza Motorsport, S.C.A.R. vient tenter d’insuffler un vent de nouveauté avec un concept encore inédit. Le tuning ne concerne désormais plus seulement les véhicules, mais se consacre aussi au pilote. Cet étrange mélange arrivera-t-il à faire prendre la sauce ?


Need For Speed, Midnight Club, Juiced, Gran Turismo, Forza Motorsport, si ces jeux de courses proposent des orientations différentes, ils ont tous au moins une chose en commun : le tuning. Mais derrière les belles peintures et les prouesses mécaniques se cache souvent un pilote. Si sans maîtrise la puissance n’est rien, S.C.A.R. délaisse le tuning mécanique pour s’intéresser à celui de l’homme caché derrière son volant. Un pari osé qui mérite un coup d’œil.

 

Rôle Racing Game

 

Vous l’aurez compris, S.C.A.R. joue la carte de l’originalité, et c’est en incluant une gestion sortie tout droit des jeux de rôles pour l’appliquer à un pilote automobile que le jeu va chercher son identité. Points de compétence, équipement conférant des bonus particuliers, le concept est osé, mais l’idée intéressante. Comme dans tout RPG qui se respecte, vous gagnerez donc des points d’expérience de course en course, et pourrez les utiliser pour augmenter vos caractéristiques. Endurance, intimidation, vision, santé, les caractéristiques sont nombreuses et certaines épreuves vous permettront de gagner des accessoires pour booster vos compétences. Casque, gants, veste, chaussures, vous allez vous construire un petit vestiaire de pilote et pourrez jouer à la poupée en lui changeant sa ligne vestimentaire selon l’orientation que vous voulez lui donner. Une fois prêt, vous voilà parti à bord d’un des différents modèles Alfa Romeo (le jeu étant dédié à la marque italienne) pour voir comment le coté RPG va influencer la conduite.

 

Zone Rouge

 

A mi-chemin entre la simulation (pour l’anticipation obligatoire du freinage) et l’arcade (pour le mode Tigre qui permet de remonter le temps), la particularité principale du jeu reste la gestion du stress. Si Jean-Pierre Foucault ne commente pas la course, le siège est aussi brûlant que dans son émission télé et il va falloir surveiller votre indicateur cardiaque. Pour peu que votre pilote soit trop sensible, vos adversaires vous conduiront à la faute en vous faisant paniquer. Une fois la zen attitude disparue, vous plongerez alors dans un silence déroutant et votre vue sera troublée, rendant la visibilité plus confuse à pleine vitesse. Dès lors, rendre l’appareil devient plus motivant, et on joue de l’aspiration et de quelques frôlements volontaires pour impressionner ou pour fuir. Une forte compétence d’intimidation permettra de mettre en panique plus facilement des adversaires qui réduiront alors la cadence pour éviter l’accident dans leur vision brumeuse. Malheureusement, les bonnes idées évoquées jusqu’à maintenant se voient sérieusement entachées par une réalisation des plus discutables, et si les prouesses graphiques restent tout juste raisonnables, c’est surtout le comportement des voitures qui fait déchanter. La moindre touchette avec un concurrent vous fera partir immédiatement en tête-à-queue et, la voiture s’abîmant un peu trop facilement (elle peut même se détruire en roulant simplement dans l’herbe), vous serrez trop souvent contraint de recommencer la course. Une manière détournée d’ajouter une difficulté sinon inexistante puisque, une fois en tête, il reste particulièrement facile de le rester, la faute à une intelligence artificielle ne se permettant aucun risque.

 

Le concept original de S.C.A.R. le sauve d’un crash fatal et lui permet tout juste d’atteindre la moyenne. Si les premières courses amusent, le comportement physique agace trop vite, et seuls les plus téméraires feront de leur pilote un as du volant. Dommage.




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Laurent Moreaux

le samedi 25 juin 2005, 20:42




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