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- Design des personnages
- Voix
- Pas beau
- Répétitif
- Ennuyeux
Le dernier jeu d’action édité par Sega a beau adapter un dessin animé plein d’énergie et de bonne humeur, Samurai Jack sur PS2 et GameCube n’a rien d’enthousiasmant. Dommage, on aimait bien le design…
Développé par le studio Adrenium à qui l’on doit déjà Azurik (aïe !), Samurai Jack est édité par Sega, qui cherche de plus en plus à étoffer et diversifier son catalogue, surtout en dehors du Japon. Le jeu reprend fidèlement le design du dessin animé dont il est issu. Un design très moderne, issu de cette nouvelle génération de séries qui déferlent sur Cartoon Network comme les Powerpuff Girls (Super nanas en VF), ou Dexter. Samurai Jack est beaucoup moins centré sur l’humour, mais sur l’action et l’aventure, genres qui se prêtent parfaitement à une adaptation en jeu vidéo.
Lost in time
Envoyé dans le futur par son ennemi légendaire Aku, Jack se voit dans l’obligation de retrouver une porte temporelle pour réintégrer son époque et botter les fesses d’Aku une bonne fois pour toutes. Voilà pour l’histoire. Ensuite, tout est une question d’échange : Dans chaque niveau du jeu, Jack rencontrera des tribus de bonhommes réclamant de l’aide, car Aku a prospéré à travers les époques et ne s’est pas privé de foutre la zone partout, en mettant tout le monde en cage. Ainsi, c’est à chaque fois la même chose : Jack demande de l’aide pour retrouver sa porte temporelle, et les bonhommes rencontrés ne daignent lui répondre que si notre samurai les sauve tous. C’est donnant / donnant, rien n’est gratuit en ce bas monde.
On coupe, on tranche, on libère
La structure du jeu rappelle celle de Crash Bandicoot. Chaque monde est composé en plusieurs niveaux, accessibles dans l’ordre que l’on veut via une zone libre. Dans cette zone, il est également possible de gonfler ses jauges et la puissance de son épée en échange de bonus récupérés dans le jeu. Une fois à l’intérieur d’un niveau, on se retrouve avec un classique soft d’action à base d’épées, de shurikens et de tir à l’arc. Les ennemis apparaissent à droite à gauche, parfois tellement tard qu’il est impossible d’esquiver leurs tirs, donnant au joueur un grand sentiment d’injustice. Les enchaînements à l’épée sont, par contre, très agréables, et lorsque votre jauge spéciale est pleine, elle s’enflamme pour infliger plus de dégâts. La jauge spéciale, quant à elle, permet de passer… je vous le donne dans le mille, en mode Matrix. L’action passe au ralenti, vous contournez le méchant boss, et vous frappez. Certaines combinaisons de coups sont cependant réalisables uniquement lorsque ce mode est activé, après avoir trouvé les parchemins correspondants. Ensuite, il suffit de découper des robots, sauter sur des plateformes, casser des caisses, tirer des leviers, le boulot, quoi. Rien de très excitant, surtout que Jack doit peser trois grammes à tout casser, ce qui rend les séquences de plateformes assez aléatoires. En plus, ses sandales glissent tout le temps, c’est assez pénible.
Le samurai des petits ?