Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Rumble Roses

Test Rumble Roses
La Note
note Rumble Roses 8 20
 

Les plus
  • Les courbes des catcheuses
  • C’est tout
Les moins
  • Provocation gratuite
  • Gameplay limité
  • Provocation gratuite
  • Répétitif
  • Provocation gratuite


Le Test

Annoncé à grands coups de screenshots plus provocants les uns que les autres, Rumble Roses joue beaucoup sur la plastique de ses catcheuses pour séduire. Afin de savoir si le jeu est à la hauteur des poumons de nos hôtesses, il était donc temps de monter sur le ring, et de tâter un peu tout ça.


Comme tu as de gros... yeux !

 

A peine lancé, le jeu donne le ton, et la longue cinématique d’introduction (disponible en téléchargement ici) s’attarde plus sur les personnages que sur les combats. Rassurez-vous (si on peut dire), il en sera de même dans le jeu, et le menu ultra limité ne laisse pas présager du meilleur. Si Rumble Roses reprend le moteur de Smackdown, il n’en a pas l’envergure, et les modes de jeu seront tout ce qu’il y a de plus basique puisque vous ne jouerez de bout en bout qu’en solo lors de combats exhibition (jamais ce terme n’aura été autant approprié) ou en mode histoire. Ce dernier vous permettra de débloquer les doubles de chaque personnage, et les plus patients pourront alors choisir après entre une vingtaine de personnages. Parmi ceux-ci, le titre couvre tous les clichés du genre depuis la cow-girl en cuissarde jusqu’à la prof en porte-jarretelles,  on a même droit à une reine du SM dans sa combinaison vinyle rouge, le top du bon goût. Si le mode galerie permet d’admirer chaque catcheuse sous toutes les coutures, on a hâte de voir comment tout cela va bouger une fois sur le ring.

 

Proposition indécente

 

Ne perdant pas le rythme, chaque combat commence par une longue animation de présentation des combattantes avant que celles-ci puissent enfin commencer à se crêper le chignon. Une fois en place, le jeu a le mérite de se prendre rapidement en main, avec une touche de frappe, une pour attraper et une pour courir, on a même tendance à faire très rapidement le tour des coups disponibles. Votre premier enchaînement sera d’ailleurs également votre unique, et seules les animations de choppes divergent selon les positions des combattantes, nous rendant alors plus souvent spectateur qu’acteur. Ces prises frôlent d’ailleurs, une fois de plus, la limite du bon goût comme vous pourrez en juger sur nos images, et si elles peuvent amuser dans un premier temps, on s’en lassera très rapidement, surtout quand on en est la victime. En effet, au-delà du coté aléatoire de certains combats, qu’y a t il de plus frustrant que de ne pas pouvoir se lever une fois à terre ? On se met alors à subir les coups en matraquant sa manette en espérant que notre joueuse daigne un jour se relever. Une fois debout, on reprend le cours des choses, remplissant une jauge à chaque coup porté, qui une fois pleine permettra de sortir un coup spécial, qui à part pour de rares combattantes, n’aura d’exceptionnel que le nom.

 

Côté décor, les rings se suivent et se ressemblent tous, et pour sortir un peu de ces salles obscures, un entracte sur la plage vous sera accordé pour un combat dans la boue, ou plutôt dans une eau colorée. Particulièrement liquide, celle-ci s’effacera en effet on ne plus rapidement des corps de nos catcheuses en maillot, qui paradoxalement paraissent encore plus nues une fois recouvertes de boue. L’environnement ne change toutefois strictement au rien au jeu (dommage), et les interactions si fréquentes dans les jeux de catch sont ici tout simplement absentes, à part de rares accessoires, bien cachés dans un coin. Entre les coups de cravache et les fessées avec une lance pourvue d’une main animée, Rumble Roses fait, encore et toujours, preuve du meilleur goût.

 

Non merci, ça ira pour moi

 

Petites culottes et fortes poitrines, là où Dead or Alive jouait la carte sexy, Rumble Roses frôle la vulgarité. Gavé de clichés et machiste, le titre s’éloigne de la définition même du jeu en proposant un gameplay ultra limité et répétitif. Konami nous sert ici une galette qui fera au mieux sourire quelques instants avant que le coté navrant du titre ne ressorte et ne le condamne à un séjour prolongé au fond de l’armoire. Pour un vrai jeu de combat entre charmantes damoiselles, on ne peut que vous conseiller  de vous tourner vers la Xbox et d’attendre Dead or Alive Ultimate.




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Laurent Moreaux

le mercredi 26 janvier 2005, 13:56




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