Test également disponible sur : PS Vita

Test Reality Fighters

Test Reality Fighters
La Note
note Reality Fighters 3 20

Pourquoi ? Por qué comme dirait un certain entraîneur portugais? Pourquoi ne pas avoir intégré Reality Fighters dans la mémoire de la console, histoire d’en faire une petite application de présentation sympa, car gratuite ? En sortant leur jeu en version commerciale, Sony Computer Entertainment et Novarama ne peuvent éviter la comparaison avec d’autres titres évidemment de meilleure qualité. Seuls les amoureux d’un esprit kitsch presque malsain pourraient trouver des points positifs à ce Reality Fighters, qu’il serait préférable d’enterrer rapidement.

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Reality Fighters


Les plus
  • Euh…
  • Ah oui ! En fait non…
  • Ah si, peut-être la diversité des personnages, mais bon…
Les moins
  • Avoir osé sortir le jeu...


Le Test

Toutes les consoles de jeu ont leurs boulets, ces anti-killers apps qui plombent à la fois le standing de la machine et le portefeuille du joueur. La PS Vita ne semble pas échapper à la règle, et à côté de WipEout 2048 ou Uncharted : Golden Abyss, elle se retrouve prise au piège par l’exceptionnel Reality Fighters. A l’heure où prime le photoréalisme graphique, quelle place réserver à un jeu qui met bout à bout les clichés (dans tous les sens du terme) pour se faire un nom ? Découvrez-le dans notre test de Reality Fighters.


Reality FightersReality Fighters est l’un des premiers jeux de combat de la PS Vita et son concept à base de réalité augmentée rend au moins curieux à défaut de faire vraiment rêver. L’une des clés de voûte du gameplay est en effet l’affrontement sur un fond naturel, censé donner l’impression que les combattants s’étripent dans un environnement réel au sein duquel on peut déplacer le cadre, en bougeant sa console dans l’espace. Il faut insister ici sur le "censé". Dans les faits, on assiste aux joutes ennuyeuses de deux marionnettes assez moches, avec en toile de fond une tapisserie qui ne l’est pas moins. Pouvoir déplacer la caméra en même temps que sa console ne sert absolument à rien et la visée beaucoup trop sensible donne la nausée. La palme revient à la possibilité de prendre une photo avec la caméra de la PS Vita pour permettre aux combattants de se battre sur la table du salon. C’est d’un mauvais goût… Wouhou ! Le mauvais goût, parlons-en puisqu’il est plus que présent dans ce Reality Fighters. Que ce soit par manque de budget, d’idées ou simplement par – mauvais – choix, le titre de Novarama se montre d’un kitsch assez écœurant. Les menus sont flashy mais complètement vides, les personnages sont tous de bons gros clichés déjà vus maintes fois, aux couleurs criardes et au charisme inexistant. Et pour cause, ils n’ont pas eu droit à la parole. On découvre leur background au lance-pierres dans le mode "Histoire", qui consiste à affronter tous les combattants un par un pour devenir l’élève de Miyagi-sama. Oui, le Miyagi de Karate Kid ! Ce dernier est d’ailleurs le seul à pouvoir parler pour nous raconter un peu le passé de chacun des lutteurs ; vu le soin apporté au doublage, on se dit que ce n’est finalement pas si mal…

 

Reality Loosers

 

Reality FightersSi le mode "Histoire" est vidé de plus ou moins toute sa substance, avec un enchaînement de combats sans aucune mise en scène, il est tout de même vital pour l’existence du jeu. En effet, il n’y a pas grand-chose d’autres à se mettre sous la dent. En plus du mode "Combat Express" contre l’IA et du classique mode "Survie", il est possible de s’adonner aux petits challenges chronométrés rencontrés dans le mode Contre-la-montre. Rien de bien folichon et le multijoueur nécessiterait de trouver des gens assez sympas pour jouer avec vous. Au vu de l’enthousiasme soulevé par les combats, ça risque d’être difficile. Le nombre de coups est ridicule et ces derniers, beaucoup trop simples, ne sortent jamais quand on le souhaite. Rassurez-vous, pas besoin d’effectuer les prises les plus compliquées pour l’emporter. Marteler la touche du coup de poing suffit. La gestion des collisions pose ainsi d’énormes problèmes, car les hitbox des différents personnages sont extrêmement aléatoires. En bref, les combats sont inintéressants et le peu de choses qu’on pourrait trouver fun au début devient complètement abrutissant au bout de cinq petites minutes. Débloquer les différents personnages et papiers-peints, créer son propre avatar avec son joli minois mal collé dessus, ou encore réussir les plus hauts scores dans les différents modes : voilà ce qui pourrait vous retenir un peu plus longtemps sur Reality Fighters. Mais encore faudrait-il y trouver un quelconque plaisir de jeu et que ce soit avec les boutons ou l’écran tactile, le titre est une vraie purge.

 

 


Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Reality Fighters - Trailer E3 2011 Découvrez le premier trailer de Reality Fighters, le jeu de la PS Vita qui mettra à contribution la technique de réalité augmentée lors des combats. 08/06/2011, 23:22
E3 2011 > Reality Fighters se montre en vidéo Grâce à la technique de réalité augmentée, Reality Fighters sur PS Vita s'attèle à vous faire combattre où bon vous semble. La preuve en vidéo. 7 | 08/06/2011, 23:08