Test également disponible sur : PSP

Test Pro Evolution Soccer 6

Test Pro Evolution Soccer 6
La Note
note Pro Evolution Soccer 6 16 20

Pro Evolution Soccer 6 marque une vraie progression sur le plan du contenu, le rendant enfin digne du sceau PES. Et même si la version PSP de FIFA 07 se révèle également particulièrement réjouissante, Pro Evolution Soccer 6 chipe sans trop de difficulté le titre de référence du ballon rond sur console portable.


Les plus
  • La Ligue 1
  • Une édition PSP enfin complète
  • L'animation soignée
  • Une simulation pointue
  • Du foot de cette qualité sur portable
Les moins
  • Pas de véritable mode Entraînement
  • L'ambiance sonore n'a pas été revue
  • Le temps pour s'habituer au stick
  • Pas de jeu en ligne


Le Test

Pour connaître le frisson Pro Evolution Soccer sur portable le plus rapidement possible, Konami s’était livré à une adaptation éclair de sa série sur PSP, avec le résultat mitigé que l’on connaît : enthousiasmant d’un point de vue fidélité mais également sauvagement tronqué des modes de jeux fondamentaux tels que la Master League ou même les Coupes. Pour ce Pro Evolution Soccer 6 développé simultanément avec les autres versions, l’éditeur n’avait plus aucune excuse pour ne pas décliner correctement la version de référence PlayStation 2.


On récupère donc les plus importants modes évincés, mais également notre licence officielle Ligue 1 Orange à nous, avec ses palpitants Troyes – Nantes et ses mouvementés Auxerre – Sedan, ce qui nous évite toujours de rebaptiser nos clubs préférés. Plus besoin de renommer Bouches-du-Rhône en Olympique de Marseille. Konami continue d’ailleurs année après année sa pêche à la licence en récupérant des clubs officiels par-ci (Juventus, Bayern, Galatasaray) et des équipes nationales par-là (Trinité & Tobago, Ghana, Sénégal) mais tout en laissant fondre du biscuit acquis (qu’est-il arrivé à la Bundesliga ?). Alors PES 6 PS2 et PES 6 PSP sont-elles des versions jumelles au contenu 100% conforme ? Ce n’est pas encore le cas. La Master League, si elle consiste toujours à s’emparer d’un club et à grimper les divisions tout en étudiant les possibilités de transférer les joueurs de vos aspirations pendant les semaines de mercato, ne se veut pas aussi complète que sur console de salon. D’autres éléments, de l’ordre du détail cette-fois, sont également à la traîne comme le choix du stade. Enfin, et contrairement à FIFA 07 sur cette même machine, ne cherchez pas un mode de jeu en ligne. Si aucun gros changement n’est à relever dans la réalisation, la modélisation de la plupart des joueurs hausse le ton, avec notamment un meilleur travail sur les visages et les silhouettes. Sur le terrain, le rendu est ce qu’il est : une vingtaine de types en short qui jouent à la balle n’a rien de fondamentalement impressionnant, on soulignera donc la performance de la PSP pour mimer le visuel et la qualité d’animation de sa grande sœur de salon. Perclue de temps de chargements agaçants dans sa version 5, ce dernier opus parvient à les réduire de quelques secondes afin de rendre l’ensemble plus digeste. Les seuls chargements longs séparent désormais les différents modes de jeux, autrement ça roule. Dans la série des petites améliorations invisibles au premier coup d’œil, le retour du choix de la caméra : on peut donc enfin choisir le grand angle. Par contre, et là en tant que noob du football, je tiens à faire passer le message : l’absence d’un véritable mode Entraînement, qui se distingue pourtant cette année sur PlayStation 2, est fort regrettable. Un didacticiel qui nous ferait prendre conscience et assimiler par étapes les gestes les plus techniques du jongleur de cuir, au lieu de cette immense liste de commandes longue d’un kilomètre à faire défiler : tout simplement indigeste et anti-pédagogique. Pour une simulation de cette envergure, cette lacune reste vraiment un frein pour la bonne progression des débutants, et d’autant plus pénalisante sur une PSP comportant moins de boutons qu’un Dual Shock 2. Les commentaires du tandem infernal Jeanpierre / Arribart brillent par leur absence comme sur Pro Evolution Soccer 5, mais, petite curiosité, on les entend tout de même surgir pour scander quelques "oui, c’est au fond !" et autres métaphores lubriques, lors d’un but. Un compromis que l’on qualifiera d’original pour rester courtois. Et puis, PES reste PES, donc une simulation pointue dans laquelle on prépare avec toujours autant de plaisir un match, soit de façon totallement manuelle, soit en basant sa formation sur des mots clés prédéfinis. Séléctionnons par exemple "Offensive", "Attaque sur les côtés" et "Choisir les joueurs selon leur forme actuelle" et l’ordinateur vous proposera une configuration qui ne sera pas forcément celle de votre habitude. De quoi oser des turnover de bon aloi en toute quiétude pour ceux qui en ont marre des équipes toutes faîtes et des sélectionneurs pantouflards victimes de leurs certitudes.




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Steeve Mambrucchi

le mardi 2 janvier 2007, 8:55




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