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- Le meilleur jeu de foot
- Durée de vie infinie
- Le réalisme
- Manque de licences
Chaque année, les petits attendent le Père Noël, les vieux la retraite, les ados leur premier baiser et nous, les jeunes adultes, nous n’attendons qu’une chose : le nouveau PES. Véritable bombe ou pétard mouillé ? L’angoisse est telle qu’on dirait que le beaujolais nouveau est arrivé.
Au début, ce fut dur à admettre, mais à force de persévérance, on a finit par s’y faire et maintenant, c’est lui qu’on attend. Mais qui ça donc ? Mario ? Sonic ? Zelda ? Non non, pas un héros de jeu vidéo, mais des centaines de stars internationales modélisées qui bossent 24/24, 7/7 365 jours par an pour nous divertir et nous faire suer à tout moment. Je parle bien évidemment de nos amis les footballeurs et de leurs doublures numériques dans l’incontournable série des Pro Evolution Soccer.
Au début, donc, quand la série tournait sur Nintendo 64 ou sur PS1, et qu’elle s’appelait encore ISS, il fallait être bien malin, ou totalement marginal, pour savoir que quelques années plus tard, on ne parlerait plus que d’elle, reléguant le maître d’alors, FIFA, à des années lumières. Malgré un retard culturel footballistique proche de celui d’un supporteur lyonnais (voir même proche de celui de Laurely), les japonais sont aujourd’hui les rois du jeu vidéo et les maîtres du football de salon. Un peu à l’image des athlètes chinois pour les Jeux Olympiques, les développeurs observent, écoutent, apprennent, bref, se perfectionnent pour être à chaque fois un peu plus près… des étoiles.
Plus beau, plus grand, plus fort
Depuis la sortie de la PS2,
PES 3 ne m’ayant toujours pas totalement convaincu, en comparaison de la claque reçue en leur temps par PES puis PES 2, ce PES 4 était donc attendu au tournant par mes petites mains surentraînées à tacler, presser et marquer tel un Van Nistelrooy en pleine confiance. Et ô joie, il n’aura pas fallu plus d’une mi-temps pour que la magie et la frénésie ne gagnent totalement mon esprit. Certes, pour un joueur lambda, cela ressemblera comme deux gouttes d’eaux aux trois précédents épisodes, et pourtant, tellement de choses ont changé. Pêle-mêle, on retiendra la présence d’un arbitre sur le terrain, des tribunes qui vivent, un nouveau système de touche plus réaliste, la possibilité de tirer les coups francs en deux temps, les joueurs qui se font soigner sur le bord de la touche, de nouvelles animations par dizaines après une faute ou un but et de nouveaux commentaires (Christian Jeanpierre et Jean-Luc Arribart remplacent Cyril Linette).
Les licences pour PES 5 ?
Un seul regret à noter, le même que pour les trois précédents épisodes, concernant les licences, que l’on nous promettait vraiment complètes. Au final, si les clubs français, allemand, hollandais, etc. (près de 150 clubs en tout et 65 équipes nationales) sont bien présents, on est encore bien loin des belles promesses de Konami et de
À la retraite les vieux
Je sais, je chipote beaucoup, sur ce qui ne sera pour certains qu’un détail, mais c’est le seul reproche que l’on peut faire à ce jeu presque parfait. Jeu multijoueur par excellence, PES a su néanmoins attirer les joueurs solitaires grâce au mode Master Ligue, qui est bien évidemment toujours présent. Contrairement aux championnats nationaux qu’il est possible de remporter dans le mode tournoi,
Champagne pour tout le monde
Outre le perfectionnement de votre technique, le fait de participer à
Rien à dire de plus, vous l’avez sans doute compris, Pro Evolution Soccer 4 est bien la nouvelle référence du foot sur console, prenant magistralement la relève de ses trois prédécesseurs. N’ayant pas encore pu jouer à FIFA 2005, nous nous garderons bien toute comparaison pour le moment, mais il semblerait qu’encore une fois, il n’y ait pas de match équitable entre les deux jeux. Et quand on voit que Thierry Henry est désormais le porte-drapeau de PES 4 après avoir été celui de FIFA, on se dit que tout est clair, même dans l’esprit des joueurs de foot.