Test également disponible sur : PC

Test Pro Beach Soccer

Test Pro Beach Soccer
La Note
note Pro Beach Soccer 9 20

Il est dommage que l’essai ne fut pas transformé par l’équipe de PAM car ce sport aurait mérité une meilleure adaptation vidéoludique. Non pas que Pro Beach Soccer soit un ratage complet, mais il donne l’impression d’un produit dont la finition est à revoir. Si seulement l’intensité du jeu montrée dans le film d’introduction avait pu se concrétiser, nous aurions eu là un très bon jeu.


Les plus
  • Du Beach Soccer en jeu vidéo
  • Bonne prise en main
Les moins
  • Réalisation décevante
  • Gameplay pas vraiment au top
  • Commentaires abominables


Le Test

Sea, Sex and Sun… Non, il ne s’agit pas d’un dernier remix néerlandais de Gainsbourg et, à dire vrai, cela ne caractérise pas non plus Pro Beach Soccer de la talentueuse équipe du studio de développement PAM. Le beach soccer, sport d’origine brésilienne reprenant dans les grandes lignes les regles du football, est assez peu connu et ce malgré la présence dans ses rangs d’ex star du ballon rond, tel Eric Cantona. Le jeu de PAM arrivera t-il à promouvoir ce sport ?


Pro Beach Soccer est donc le jeu officiel de la ligue de Beach Soccer, on y retrouve les principales équipes mondiales. Pour briser la monotonie de la vie de grand sportif qui s’offre à vous, plusieurs terrains sont disponibles avec pour chacun une ambiance propre (DJ, Babes, musique, commentateur…). Au menu des options, tout a été pensé, match amical, tournoi, entraînement… Dans ce dernier il vous sera possible de maîtriser les mouvements de bases bien entendu mais également les figures artistiques. De plus, en fonction de votre note de performance, vous pourrez débloquer de nouveaux terrains et de nouvelles équipes. Vous aurez donc avec tous les modes disponibles de quoi vous occuper un peu, que ce soit en solo ou en multijoueur. Si l’on aborde la réalisation technique, on constate que quel que soit le support elle demeure correcte, mais est néanmoins décevante dans l’ensemble. La modélisation des joueurs et l’animation sont très en deçà des références en matière de simulation sportive. La maniabilité est par contre un bon point de ce jeu, la prise en main est rapide et vous pourrez aisément faire faire des acrobaties à votre équipe. Quant à la musique, les différents morceaux qui accompagnent les matchs sont de bonne facture, dommage que les bruitages ne participent pas à l’atmosphère du jeu. Prenons l’exemple de la foule qui est digne des « ‘HO…HA…’ » préenregistrés d’une sitcom. Heureusement que de jolies danseuses polygonales et un DJ font un petit intermède durant la mi-temps pour vous détendre…

Shaolin Free Soccer

Quel est le principal élément de ce sport, allez, je vous laisse du temps pour réfléchir… Non, vous n’avez pas droit à l’appel à un ami, ni au 50/50. Le sable ! Bonne réponse. Les matchs pourraient se dérouler sur du bitume qu’on ne sentirait pas une grande différence. Nous sommes loin de la surface que l’on retrouve dans Beach Spiker. Au fur et à mesure des actions spectaculaires que vos joueurs accomplissent, une jauge de « pouvoir » se remplit et une fois le maximum atteint, vos joueurs rentrent alors dans une sorte d’état de grâce leur permettant de réussir des actions dignes d’un Olive Et Tom… Bien, dans la réalité, vos joueurs sont entourés d’une aura bleue et leurs caractéristiques sont améliorées. Si alors vous tirez dans le but adverse (ou le vôtre si le cœur vous en dit) vous aurez droit à un ralenti qui devait sans doute, dans l’esprit des développeurs, retranscrire l’impression de puissance de votre frappe. Cet état dure quelques secondes et ensuite vous voilà replongé dans la dure vie du joueur de beach soccer sous un soleil de plomb. Les commentaires sont très mal gérés, sonnant toujours faux et répétitifs au possible, ils lassent plus qu’ils ne donnent de punch (n’est pas George Eddy qui veut). Cependant tout n’est pas négatif les concernant car vous saurez désormais dire « Et c’est le but » en thaïlandais, c’est peu mais c’est déjà beaucoup… On s’amuse avec les dribbles, les passes hautes et les retournés, la jauge de pouvoir brise un peu le rythme permettant alors de se sortir d’une situation difficile. Cependant, passé 30 minutes de jeu, l’ennui commence à vous gagner. Pourtant tous les éléments étaient réunis pour offrir un jeu attrayant.




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Allen Blackwell

le mercredi 29 octobre 2003, 12:22