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Serious Sam Advance n’a pas pu trouver ses marques sur la console portable de Nintendo. Moteur graphique poussif, scénario inexistant, jouabilité douteuse couplée à une difficulté en dent de scie... Pourtant, avec sa dizaine d’armes et sa vingtaine de monstres différents, nous pouvions espérer quelque chose de mieux. Une dose d’humour aurait pu sauver ce titre de la poussière qui s’abattra inexorablement sur lui, posé sur une étagère (vous vous souvenez ?). Et ce ne sont pas les phrases insipides de fin de niveau qui permettront de retrouver l’esprit de la version PC. Si vous voulez absolument jouer à un FPS sur GBA, essayez plutôt Eck Vs Server ou Duke Nukem, qui sont tous les deux largement plus convaincants que ce portage.
- Action rythmée
- Mode multi sympathique
- Musique désactivable
- Moteur graphique à la rue
- Jouabilité pénible
- Durée de vie trop courte
Que peut t-il se passer quand on porte un outsider du monde FPS sur la GBA ? Deux résultats possibles : soit une adaptation intéressante, soit un soft qui ne marquera pas l’esprit des joueurs. Malheureusement pour Serious Sam Advance, c’est bien dans la deuxième catégorie qu’il trouvera sa place.
Notre Héros, Sam "Serious" Stone, est chargé d’une mission dont l’importance ne fait aucun doute : sauver le monde. Pour atteindre son noble objectif, il devra remonter dans le temps afin de déjouer les plans diaboliques de Mental, tyran diabolique qui a décidé de réécrire l’histoire. Au programme des festivités: gros calibres, monstres variés et quelques interrupteurs à activer. Le tout se déroulant en Egypte et à Rome. Une fois ce programme épuisé, ou même avant, vous pourrez remettre la cartouche dans son emballage et poser le tout sur une étagère… Préparez vous à faire usage immodéré de la touche B non plus pour changer d’arme, mais pour tourner plus lentement sur vous-même. Cette deuxième fonction est primordiale si vous voulez avoir un semblant de précision. Précision qui vous fera cruellement défaut tout au long de votre périple. En effet, il y a comme un flou artistique concernant la gestion des collisions. Globalement, elle suit les deux règles suivantes : Si c’est un tir ennemi alors Sam sera touché dans 95 % des cas. Si c’est un tir de Sam alors l’ennemi sera peut être touché dans 50% des cas, ou pas. Mais heureusement vos ennemis, enfin, ces grosses mosaïques de pixel qui foncent droit sur vous, sont dotés d’une intelligence frôlant le zéro absolu. Pour preuve, leur difficulté à sortir de certaines pièces sans raison apparente. Ajoutez de nombreux ralentissements et vous avez alors une idée du gameplay du titre de Climax. Si tout cela ne vous rebute pas au bout du premier niveau, les onze autres devraient alors s’enchaîner assez facilement, trop facilement...