Test Picross DS

Comme tous les jeux de réflexion, Picross DS se distingue avant tout par sa simplicité et son gameplay accrocheur. Nul besoin donc d’être sorti lauréat de l’ENA pour prendre son pied, même si dans le fond Picross DS se révèle être un brin plus complexe qu’un Zoo Keeper, ActionLoop ou bien encore un Tetris par exemple. Le but dans Picross DS est pourtant on ne peut plus simple, à savoir reconstituer un dessin case par case sur une grille numérotée. Plus facile à dire qu’à faire puisqu’une fois en face de ce fameux tableau, c’est toute notre matière grise qu’il va falloir faire chauffer pour espérer compléter l’épreuve, sans trop prendre de cartons rouges. Car noircir une case ne se fait pas à la légère même si au départ, le hasard a une part d’action assez importante.

"Case-briques"

Concrètement, chaque case (horizontale et verticale) est précédée au minimum d’un chiffre qui indique le nombre de bonnes cases à trouver. Lorsque plusieurs chiffres se suivent, 2 1 1 par exemple, la logique veut que la ligne comporte 4 cases à noircir au stylet, séparées au moins d’un espace, plus 2 autres cases à noircir, elles aussi séparées d'une case croix à éviter. Du déjà-vu ? Ceux qui pratiquent le Démineur sur leur PC ont certainement dû remarquer que Picross DS proposait un gameplay assez similaire que ce dernier, avec tout de même une palette d’actions bien plus imposante et un intérêt plus conséquent. Toutefois, à l’instar du Démineur, il existe alors plusieurs astuces dans Picross DS pour ne pas tomber sur ces petites croix, symbole d’une erreur sanctionnée par l’ajout de plusieurs minutes au chrono final. De deux à 8 minutes supplémentaires, en cumulant tous ces handicaps, on parvient sans mal à dépasser l’heure de réflexion, qui nous empêche par la suite d’avoir accès à la petite animation dévoilant le croquis qui apparaît au fil des cases grisées. Animaux, plantes, fruits ou autres objets, ces petits dessins se devinent au fur et à mesure que l’on complète sa grille. On commence en bas de l’échelle avec des tableaux de taille de 5x5 pour accéder ensuite à la grille suprême de 25x20, véritable casse-tête chinois mettant nos nerfs à rude épreuve.

Avec pas moins de 300 grilles au total, Picross DS a de quoi occuper nos après-midi moroses, d’autant qu’un mode "Edition" permet de créer soi-même ses tableaux. Une fois encore, pas besoin de s’affoler ou de s’appeler Einstein pour personnaliser sa grille, l’éditeur mis à disposition s’occupe de tout, ou presque. Le joueur devra simplement se constituer un dessin et le logiciel intégré placera lui-même les chiffres et les cases à noircir. Ceux qui souhaitent mesurer leur intelligence, leur sens de la déduction ou bien encore leur rapidité peuvent inviter d’autres partenaires pour des sessions de compétition. Grâce au game sharing, jusqu’à 5 personnes peuvent faire fumer leur boîte crânienne où l’objectif est de compléter sa grille le premier. Bref, pas de doute possible quant à son aspect accrocheur, peut-être même addictif, Picross DS fait partie de ces jeux de réflexion sympathiques type Sudoku ou autres, avec lesquels on passe d’agréables moments entre deux stations de bus ou de métro. Rien de plus.