13 20
- Plutôt amusant
- Maniabilité au poil
- Pouvoir débloquer le Pac-Man original
- Court
- La répétition des actions
- Fatigue le poignet
- Musique rapidement stressante
Salué à juste titre en mai dernier avec Pac-Pix, Pac-Man nous fait le plaisir de revenir sur la console à double écran de Nintendo, seulement six mois après ses dernières aventures. Exit les coups de crayon, Namco nous propose un gameplay plus conventionnel à mi-chemin entre Marble Madness et Super Monkey Ball. La sauce va-t-elle prendre à nouveau ou tournera-t-elle au vinaigre ? La réponse dans les paragraphes qui suivent.
A l’instar de Sean Connery, Pac-Man est une idole qui se bonifie avec l’âge. Les années passent mais notre petite boule jaune n’a pas perdu une once de sa superbe et reste un modèle pour d’autres vedettes du jeu vidéo qui ont bien du mal à conserver leur gloire. Son retour sur consoles portables il y a à peine six mois fut même surprenant, tant Pac-Pix respirait l’originalité à plein nez. En attendant de nous surprendre à nouveau, Namco érige une fois de plus sa mascotte à la Une des journaux avec Pac'n Roll, contraction conjuguée entre Pac-Man et rock’n roll, on l’aura deviné. L’histoire de Pac'n Roll nous propulse dans le monde merveilleux de Pac-Land où règne une ambiance bon enfant, dénuée de toute menace spectrale. Seulement voilà, prostrés depuis les bas-fonds du pays, les fantômes ne l’entendent pas de cette oreille et préparent un coup d’état. Ces derniers décident de faire appel à Golvis, un fantôme qui ne craint pas les pac-gommes, ces cachets magiques qui permettent à Pac-Man de gober tout sur son passage. Tel un preux chevalier, notre héros boulimique va partir, une fois encore à la chasse aux fantômes, à l’aide d’une petite fée, sa partenaire de route.
Pac-Man rocks !
Dans Pac'n Roll, Namco a abandonné la 2D classique pour nous proposer un environnement totalement en 3D, assez simplifiée certes mais suffisamment claire pour faire amplement l’affaire. Tout comme Pac-Pix, Pac'n Roll est un jeu qui se joue uniquement au stylet et par avance, mieux vaut se munir d’un stylet d’une taille convenable (celui de Pac-Pix est simplement royal) pour ne pas crier de douleur après plusieurs heures de jeu. Il faut avouer que le gameplay de Pac'n Roll va vous permettre de faire travailler votre poignet avec autant de vigueur que certaines activités lubriques (NDRC : Et c'est un connaisseur qui parle !). Ici, votre seul travail sera de gratter l’écran tactile du bas vers le haut puisque c’est de cette manière que l’on va pouvoir diriger notre petite boule jaune. Tel un pitbull bien dressé, Pac-Man obéit au doigt et à l’œil grâce au duo stylet / écran tactile qui fonctionne à merveille. D’une simplicité fœtale, l’objectif de Pac'n Roll est d’amener Pac-Man d’un point A à un point B en bravant les obstacles qui se dressent devant nous. Si, au départ, les premiers niveaux sont relativement simples, afin de nous habituer au gameplay, les choses se compliquent au fil de la progression. Les niveaux augmentent en longueur mais aussi en hauteur et différentes énigmes apportent un peu plus de difficulté au jeu, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Mangez-moi,mangez-moi, mangez-moi...
Toujours présentes, les pac-gommes permettent toujours d’avaler les fantômes sans crainte aucune. En revanche, si l’un d’entre eux venait à entrer en contact avec Pac-Man, il est toujours possible de s’en débarrasser en le touchant via l’écran tactile pour le faire fuir. Attention tout de même à ne pas trop en abuser car au bout de la troisième fois, c’est le retour à la case départ assuré, ou au mieux au dernier check-point. Les pac-gommes ne seront pas les seules substances plus ou moins licites aux effets secondaires que Pac-Man pourra ingurgiter. Des fruits mais aussi quelques barres de chocolat lui permettent d’endosser des costumes pour braver certains obstacles. Le casque par exemple protège notre héros de tout projectile mais sert aussi à se déplacer sous l’eau puisque par défaut, Pac-Man flotte. Seul inconvénient, les déplacements sont plus difficiles et il va falloir alors gratter l’écran tactile avec plus de fermeté. Dans les niveaux suivants, Pac-Man peut se munir d’un couvre-chef ailé, lui offrant la possibilité de planer un court instant dans les airs et ainsi atteindre des plates-formes jusque-là inaccessibles. Autrement, Pac-Man dispose d’un boost qui, une fois enclenché, lui permet de prendre de la vitesse ou de briser les caisses qui cachent souvent des bonus intéressants. A nous ensuite de jongler entre les différentes compétences de notre mangeur de fantômes pour accéder aux niveaux suivants. Des univers aux thèmes bien particuliers qui nous feront visiter le château Pac, Jungle Gyro, Sweet Land ou bien encore le territoire des fantômes. Il y en a cinq au total, découpé chacun en quatre voire cinq sous niveaux. C’est peu, je vous l’accorde et même si certains challenges demandent pas mal de patience et de dextérité, on arrive finalement assez vite à la fin du jeu. Bien sûr, on pourra refaire les parcours en mode "Contre-la-montre" ou bien encore accéder au mode "Challenge", mais l’intérêt reste bien maigre, même après avoir débloqué le Pac-Man original.