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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Olli Olli
- Le pixel art épuré, on aime…
- Prise en main simple
- Le nombre de défis proposé
- Du "try and die" sur lequel on revient facilement
- Pas de multijoueur en ligne ni en local
- Les musiques qui fatiguent à la longue
- L’injustice du pixel de trop qui nous fait recommencer tout le niveau
Les années défilent et les modes changent. Tony Hawk n’est plus qu’un lointain souvenir, Shaun White qu’un feu de paille et la série skate. une savoureuse madeleine de Proust. Des années 1995 à 2010, on bouffait du skate à toutes les sauces, jusqu’à même se taper des jeux où les Simpsons et les personnages Disney jouaient les casse-cous. Mais cela ne signifie pas pour autant que le skate est mort et enterré ! Grâce aux développeurs de Roll7, on va enfin pouvoir goûter aux joies de frotter le bitume avec ses genoux, de grinder toutes sortes de rambardes et de se la raconter avec des tricks et des combos de ouf !
Olli Shit !
A l’origine, Olli Olli devait débarquer sur iOS mais quelques discussions après (et sûrement quelques billets en plus), ont permis à Sony de récupérer l’exclusivité du titre et c’est naturellement la PS Vita qui accueille le titre. Et ce ne sont pas les options tactiles de la console qui ont précipité ce choix car Olli Olli se joue au stick et aux boutons. Et le principe est tout bête : il suffit de rejoindre la fin de chaque niveau sans tomber de son skate. Facile ! Sauf que bien évidemment, chaque parcours est jonché d’obstacles. Si les escaliers sont votre principale préoccupation au début, au fur et à mesure des niveaux, il faudra se méfier des carcasses de voitures de la décharge, des étaux maraîchers du port ou encore de la neige de la prison. Olli Olli propose 5 zones de jeu consistées de 10 niveaux chacun avec des objectifs à remplir et de 10 spots où vous devez réaliser un high score en un seul enchaînement de figures. D’entrée de jeu, vous avez accès au premier niveau en mode "Amateur". Terminez le parcours et vous débloquez le niveau suivant. Terminez tous les objectifs et vous pouvez refaire ce même niveau en mode "Pro" qui, comme son nom l’indique, augmente la difficulté des rides avec beaucoup plus d’obstacles à éviter. Pour en revenir aux défis, un peu à l’image de la série Tony Hawk, il existe 5 challenges par level. Bien évidemment, on retrouve les traditionnels meilleurs scores à réaliser, les combos avec un certain nombre de figures à faire, réaliser tel ou tel trick, grinder cette partie du niveau ou encore récupérer tous les objets planqués. Et parfois, le jeu se veut vache en nous interdisant de grinder ou de pousser sa planche pour augmenter sa vitesse.
Du "try and die" qui nous pousse toujours à aller plus loin, à tenter le défi qui nous échappe, à débloquer un dernier niveau avant de se coucher."
On vous balance en pâture les objectifs à atteindre mais encore faut-il savoir comment Olli Olli se joue. Tout en 2D pixel art avec un scrolling horizontal vers la droite : le jeu plaira aux nostalgiques des consoles 8 et 16-bit tout en proposant un affichage clair, net, sans fioriture qui viendrait compliquer la lecture à l’écran. Le jeu se base sur vos réflexes et avec sa vitesse de défilement, mieux vaut avoir l’œil vif pour ne pas se casser les dents sur l’asphalte et recommencer le niveau au début. Chaque viandage est synonyme d’échec et vous devez tout recommencer. Du "try and die" qui nous pousse toujours à aller plus loin, à tenter le défi qui nous échappe, à débloquer un dernier niveau avant de se coucher. La recette fonctionne à merveille d’autant que le jeu offre un gameplay simple mais redoutablement efficace ! Le stick gauche permet de sauter et de réaliser les fameux kickflip, frontflip, frontside 360 en fonction des mouvements de votre pouce, et de grinder en pesant vers le bas lorsque vous atterrissez sur un module. La croix permet de pousser sa planche pour gagner de la vitesse mais aussi, et surtout, d’assurer son atterrissage pour éviter de se gaufrer. Maintenant qu’on a les bases, il ne reste plus qu’à mettre à profit ses connaissances en usant pourquoi pas des boutons flippers pour réaliser des rotations. Et dans Olli Olli, l’art du scoring est dans le timing. En grindant un dernier moment ou en appuyant à la dernière fraction de seconde sur Croix juste avant de toucher le sol offre un bonus d’excellence non négligeable pour briller au Panthéon des classements en ligne. Et je ne vous parle pas des multiplicateurs de points qui s’ajoutent à chacune de vos figures. D’ailleurs, Olli Olli met l’accent sur les classements en ligne mondiaux en proposant des défis de grinds quotidiens. Le but : faire le meilleur en une seule session. Pas le droit à l’échec, sinon vous retenterez demain ! Et si après tout ça, vous en voulez encore, il existe le mode RAD à débloquer où l’excellence est le maitre-mot ! A réserver à ceux qui maitriseront les atterrissages et les grinds parfaits.