Test également disponible sur : PC

Test NY : Section Criminelle sur PC

Test NY : Section Criminelle
La Note
note New York : Section Criminelle 8 20

New York : Section Criminelle est un jeu qui, malgré un intérêt minime, peut peut-être plaire aux adeptes de la série, à condition de ne pas être trop exigeant sur la qualité d'un jeu vidéo. Les fans d'enquête policière devront quant  eux se tourner vers la trilogie Les Experts qui propose un gameplay beaucoup plus intéressant et interactif. Quant à ceux qui ne rentrent ni dans une catégorie ni dans l'autre qu'ils tracent leur route, New York : Section Criminelle n'est clairement pas un jeu à leur conseiller.


Les plus
  • Modélisation des personnages assez réussis
  • La prise en main facile
Les moins
  • Le manque de liberté
  • Rythme bien mou
  • Les déplacements du héros rigides
  • Réalisation un peu légère
  • Résolution maximale bloquée à 800x600


Le Test

Depuis quelques années, les séries qu'elles soient policières ou non voient leur côte de popularité grimper en flèche, et cela n'est pas pour déplaire aux studios de développement qui surfent sur cette nouvelle vague. Après Urgences et New York Police Judiciaire, Legacy Interactive poursuit sa stratégie de création en développant des jeux issus de séries télévisées à succès.


Inspiré du programme diffusé sur TF1, New York : Section Criminelle vous plonge en plein cœur de la Big Apple où le taux de criminalité en tout genre est relativement élevé. Dans la peau du héros principal, Robert Goren, votre mission est de résoudre trois homicides. Au fur et à mesure que vos enquêtes avancent, vous allez très vite comprendre que ces meurtres ont tous un dénominateur commun ; mais lequel ? Pour venir à bout de toutes ces affaires, vous devrez passer au peigne fin les scènes de crimes à la recherche de pièces à conviction, établir des filatures, procéder à des vérifications sur l'identité des suspects et demander des analyses au laboratoire, chose peu évidente à réaliser avec l'interface restreinte à disposition. Dès que ces trois enquêtes seront résolues, une quatrième viendra couronner le tout. Elle vous permettra de faire le lien entre les trois autres. En bref, New York : Section Criminelle nous promet un programme plus qu'alléchant.

 

Le crime n'était pas parfait

 

En pratique, il y a beaucoup de choses à redire sur ce titre. Mais commençons par le commencement, cela sera plus simple. Comme tout bon point & click qui se respecte, New York : Section Criminelle dispose d'une prise en main relativement facile. Pour débuter l'aventure, trois niveaux de difficultés sont proposés, à savoir Novice, Normal ou Expert. Lorsque vous commencez au niveau le plus bas, les indices sont plus nombreux et les témoins plus causants. Ce choix n'est pas irréversible puisqu'à tout moment vous avez la possibilité de changer si la difficulté est insurmontable. Après avoir pris connaissance des trois enquêtes qui vous sont confiées, vous partez sur les lieux du crime, avec pour seul équipement un PDA. Votre PDA vous permet de gérer les enquêtes, il contient, une carte sur laquelle apparaissent de nouveaux endroits en fonction des pistes obtenues. Un inventaire qui sert d'archivage pour les preuves et les interrogatoires. Un journal qui permet de faire des flash-back sur le travail réalisé précédemment. Un téléphone dans lequel vous trouvez de nombreux numéros utiles, ainsi que des messages.

Le champ d'action du héros est relativement limité avec seulement 5 actions possibles : voir, prendre, utiliser, parler et analyser. Enfin analyser façon de parler car les prélèvements sont envoyés via le PDA directement au laboratoire. Voilà un bond dans le futur intéressant, mais soyons indulgents et passons sur ce manque de réalisme. Sorti de ces 5 actions, c'est le néant total. Malheureusement, ce manque de liberté dans les faits et gestes réduit considérablement l'intérêt du jeu et l'interactivité déjà limitée.

 

Lorsque vous interrogez un témoin ou un suspect, il vous faudra choisir la meilleure stratégie pour qu'il parle sans retenue. Dans un premier temps, vous choisissez le sujet de discussion et selon ce dernier vous allez devoir faire preuve de logique pour choisir le bon ton à employer parmi les 5 disponible, agressif, trompeur, flatteur, franc-jeu ou empathique. Bon ceci dit si vous ne trouvez pas de suite, l'ordi vous filera un coup de main en éliminant les tons déjà employés, trop fastoche ! Lorsque votre client dit vrai, la jauge se remplit de vert, lorsqu'il essaie de vous embobiner la jauge se remplit de rouge. Une fois la jauge rouge remplie votre Homme se braque et ne veut plus rien entendre. Pour avoir plus d'informations, il faudra repasser un peu plus tard et plusieurs fois si nécessaire. Parfois il se peut que vos jauges ne soient pas pleines et qu'aucun sujet de conversation supplémentaire n'apparaisse ce qui signifie que l'enquête piétine et qu'il va falloir avancer pour en savoir plus. Toutes les déclarations importantes seront enregistrées sur votre PDA. Lorsqu'un témoin reste bloqué sur ses positions, vous avez la possibilité de le faire parler en lui proposant d'échanger ses aveux contre des objets détenus dans votre PDA.

 

Une fois les interrogatoires majeurs passés, et les pièces à conviction regroupées, vous devez bâtir le profil du meurtrier grâce au logiciel "profiler". Le profil s'appuie sur tous les éléments de l'enquête et peut avoir différents degrés de fiabilité : faible, modéré, haute ou très haute. Une fois ce profil établi, il ne vous reste plus qu'à le comparer avec vos témoins et/ou suspects. Si le travail a bien été effectué, vous devriez pouvoir retrouver le meurtrier en un clic. Sur le plan purement technique : l'interface de jeu est simple et efficace pour les novices. Pour les aficionados, le menu manquera certainement d'options comme le choix de la résolution qui est bloquée en 800x600. Les graphismes quant à eux sont corrects pour un point & click mais restent légers face à la concurrence. Cependant, un effet d'aliasing très prononcé sur les personnages et en particulier sur le héros laisse à désirer.




Réagir à cet article Réagir à cet article
Marion Renard

le mercredi 13 septembre 2006, 19:30