La Note
15 20
15 20
Les plus
- Graphismes
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Après nous avoir séduit avec deux RTS de grande qualité que sont Cossacks et American Conquest, CDV Software continue dans sa lancée.
Après nous avoir séduit avec deux RTS de grande qualité que sont Cossacks et American Conquest, CDV Software continue dans sa lancée en nous offrant un nouveau titre dans la même veine que ses aînés, répondant au nom de No Man’s Land. Le titre développé par les Allemands de chez Related Designs nous invite à nous plonger de nouveau dans la conquête de l’Amérique du temps où les Indiens pouvaient encore chasser le bison en toute quiétude.
Contrairement à son homologue cinématographique réalisé par Danis Tanovic, l’histoire de No Man’s Land, n’a pas lieu durant la guerre de Bosnie mais nous propulse plutôt au cœur de la conquête de l’Ouest, de l’arrivée du premier conquistador jusqu’à la construction du rail continental. Réparti en trois campagnes distinctes, le jeu vous propose de prendre en main la destinée de six personnages principaux, chacun provenant d’une nation différente. Vous aurez le choix entre les Anglais, les Espagnols, Les Américains, deux clans d’indiens ainsi que des colons. Des nations dont vous prendrez le contrôle respectivement au cours des trois campagnes proposées. Chacune de ces nations possèdent ses propres unités, son type d’architecture mais aussi leur façon d’attaquer et les dégâts qu’ils peuvent causer. En effet, certains seront plus efficaces au corps à corps (les Indiens) alors que d’autres n’hésiteront pas à abuser de la poudre à canon, je parle notamment des Espagnols. Alors bien sûr, au vue des armes utilisées, on peut penser que certaines nations sont plus puissantes que d’autres. Il n’en est rien car chaque camp bénéficie d’avantages que d’autres n’ont pas et vice-versa, comme par exemple, la possibilité de posséder des cavaliers aux attaques plus radicales que celles des simples fantassins. La balance est donc équilibrée.
Comme un petit air de Warcraft III
Comme dans tout RTS qui se respecte, la récolte de matières premières est donc la première chose à faire afin de pouvoir mettre en place une base ainsi qu’une armée digne de vos ambitions. Pour ce faire, trois ressources sont nécessaires et que Mère Nature met en libre service. De l’or que vous trouverez à même le sol et qu’il faudra exploiter en établissant une structure adaptée, du bois que n’importe quel péon ou autre paysan pourra couper mais aussi de la nourriture. Un élément primordial pour pouvoir faire travailler vos unités mais aussi pour pouvoir en créer d’autres. De la nourriture provenant des récoltes de céréales ou de la pêche, si le lieu vous le permet. Chaque structure bâtie joue un rôle prépondérant à l’évolution de votre campement, permettant ainsi d’upgrader vos technologies de combat, votre rapidité à récolter de la matière première ou bien encore d’augmenter votre puissance de feu. Le tout est servi par une interface intuitive, qui n’est pas sans rappeler un certain Warcraft III. En effet, les différents menus et autres icônes ressemblent à peu de chose près à celles que l’on retrouvent dans le hit de Blizzard et pour les habitués du genre, il ne faudra donc pas moins de deux minutes pour maîtriser le tout. Les péons servent à récolter les matières premières (or, bois et nourriture) mais servent aussi à construire toutes les infrastructures de votre base. La ressemblance avec Warcraft III ne s’arrête pas là, puisque même les différentes infrastructures ressemblent à s’y méprendre à ceux du RTS devenu une référence en la matière. Et bien qu’on peut reprocher à No Man’s Land de s’être inspiré grandement de Warcraft III, le soft développé par Related Designs reste avant tout un RTS des plus classiques qui utilisent les mêmes ingrédients pour mettre en pâte tout ce petit monde.
Des innovations plutôt intéressantes
Mais No Man’s Land possèdent d’autres qualités en nous proposant des nouveautés plutôt innovantes en la matière. En effet, certaines missions durant le mode solo (mais aussi en multijoueur) vous demanderont d’empêcher la construction d’un chemin de fer que les colons utiliseront pour continuer leur conquête de l’Ouest. Pour ce faire, il vous faudra envahir vos adversaires et neutraliser les péons afin de les empêcher de terminer la construction des rails, leur permettant d’avancer dans le pays. Autre nouveauté, la présence de reliques qui permettent de décupler vos techniques de combat. Car une fois en leur possession, il vous sera possible d’affecter vos adversaires en leur jetant des sorts tels que l’apparition d’épidémies ou bien encore de termites, ralentissant ainsi la construction de leur infrastructures mais aussi de leur unités. Alors que les Indiens shamans peuvent invoquer les forces de la Nature notamment grâce à la présence d’animaux tels que des loups ou bien encore d’ours, les Anglais ou les Espagnols ont la possibilité d’utiliser des canons pour canarder l’ennemi à distance. Bien entendu, chaque nation possède ses propres unités d’élite afin de ne pas favoriser un camp plus qu’un autre. Des nouveautés sont aussi présentes dans les nombreux modes multijoueur. Outre les classiques Deathmatch, Team deathmatch, Domination (équivalent au Capture the flag), on pourra trouver un mode King of the hill, dont le but sera de capturer le seul drapeau de la carte et de le garder le plus longtemps possible en sa possession, ainsi qu’un mode Hero où l’objectif sera de neutraliser le héros de chaque camp. A cela vient se greffer la présence de chasseur de primes, spécialement développés pour les modes en multi. Ces assassins auront pour but d’éliminer les unités d’élite des camps adverses avec une puissance et une rapidité incomparable. Bien entendu, ces chasseurs de tête vous coûteront plus chers qu’un simple soldat.
La 2D est morte, vive la 3D !
Au niveau de la technique et à l’inverse de Cossacks et d’American Conquest, No Man’s Land est entièrement développé en 3D. Le moteur utilisé permet d’afficher des graphismes de bonne facture avec des couleurs qui ressortent à merveille. Les textures sont en haute résolution avec des décors et des infrastructures qui regorgent de détails. Certains éléments du décor ont même été animés donnant plus ainsi plus de vie aux cartes. Bref, l’ensemble a bénéficié d’un soin tout particulier et c’est un vrai régal pour nos rétines que de voir le tout se mettre en mouvement. Seuls les personnages accusent encore des formes géométriques et manquent de conviction avec une animation quelque peu robotisée. Il est également possible de zoomer un peu plus sur l’action, sans toutefois gâcher le plaisir visuel. Une option qui, généralement dévoilent des faiblesses graphiques, nous obligeant à jouer avec une vue d’ensemble. Ici, pas de souci, vous pourrez y aller franco et abuser du zoom sans pour autant dévoiler des textures immondes. A l’instar de ses aînés, la création et sélection des unités n’étant pas limitée, vous vous retrouverez avec une pléthore de personnages prêt à en découdre avec l’ennemi. Et c’est dans ces moments de batailles épiques qu’une configuration récente s’avère être utile afin d’éviter de se retrouver avec des ralentissements, ne jouant pas généralement en notre faveur. Le tout est accompagné par une musique relativement discrète qui ne viendra pas étouffer les bruitages, qui sont dans l’ensemble assez réussis. Et bien que chaque nation parle sa langue maternelle (très bon choix), les différentes voix ont tendance à tourner en boucle et pourront peut-être agacer les moins conciliants.
En installant No Man’s Land, il faut avouer qu’on ne s’attendait pas à grand chose de ce RTS avec pour thème la conquête de l’Ouest, scénario déjà visité dans American Conquest. Il n’aura fallu que quelques minutes pour apprécier le soft à sa juste valeur grâce à son ambiance réussie, une prise en main rapide mais aussi par sa qualité technique exemplaire. Ajoutez à cela une durée de vie confortable avec des modes multijoueur originaux et vous vous retrouverez avec un titre qui a su tirer profit des meilleurs ingrédients du genre pour en faire un titre unique. Une très bonne surprise.
Contrairement à son homologue cinématographique réalisé par Danis Tanovic, l’histoire de No Man’s Land, n’a pas lieu durant la guerre de Bosnie mais nous propulse plutôt au cœur de la conquête de l’Ouest, de l’arrivée du premier conquistador jusqu’à la construction du rail continental. Réparti en trois campagnes distinctes, le jeu vous propose de prendre en main la destinée de six personnages principaux, chacun provenant d’une nation différente. Vous aurez le choix entre les Anglais, les Espagnols, Les Américains, deux clans d’indiens ainsi que des colons. Des nations dont vous prendrez le contrôle respectivement au cours des trois campagnes proposées. Chacune de ces nations possèdent ses propres unités, son type d’architecture mais aussi leur façon d’attaquer et les dégâts qu’ils peuvent causer. En effet, certains seront plus efficaces au corps à corps (les Indiens) alors que d’autres n’hésiteront pas à abuser de la poudre à canon, je parle notamment des Espagnols. Alors bien sûr, au vue des armes utilisées, on peut penser que certaines nations sont plus puissantes que d’autres. Il n’en est rien car chaque camp bénéficie d’avantages que d’autres n’ont pas et vice-versa, comme par exemple, la possibilité de posséder des cavaliers aux attaques plus radicales que celles des simples fantassins. La balance est donc équilibrée.
Comme un petit air de Warcraft III
Comme dans tout RTS qui se respecte, la récolte de matières premières est donc la première chose à faire afin de pouvoir mettre en place une base ainsi qu’une armée digne de vos ambitions. Pour ce faire, trois ressources sont nécessaires et que Mère Nature met en libre service. De l’or que vous trouverez à même le sol et qu’il faudra exploiter en établissant une structure adaptée, du bois que n’importe quel péon ou autre paysan pourra couper mais aussi de la nourriture. Un élément primordial pour pouvoir faire travailler vos unités mais aussi pour pouvoir en créer d’autres. De la nourriture provenant des récoltes de céréales ou de la pêche, si le lieu vous le permet. Chaque structure bâtie joue un rôle prépondérant à l’évolution de votre campement, permettant ainsi d’upgrader vos technologies de combat, votre rapidité à récolter de la matière première ou bien encore d’augmenter votre puissance de feu. Le tout est servi par une interface intuitive, qui n’est pas sans rappeler un certain Warcraft III. En effet, les différents menus et autres icônes ressemblent à peu de chose près à celles que l’on retrouvent dans le hit de Blizzard et pour les habitués du genre, il ne faudra donc pas moins de deux minutes pour maîtriser le tout. Les péons servent à récolter les matières premières (or, bois et nourriture) mais servent aussi à construire toutes les infrastructures de votre base. La ressemblance avec Warcraft III ne s’arrête pas là, puisque même les différentes infrastructures ressemblent à s’y méprendre à ceux du RTS devenu une référence en la matière. Et bien qu’on peut reprocher à No Man’s Land de s’être inspiré grandement de Warcraft III, le soft développé par Related Designs reste avant tout un RTS des plus classiques qui utilisent les mêmes ingrédients pour mettre en pâte tout ce petit monde.
Des innovations plutôt intéressantes
Mais No Man’s Land possèdent d’autres qualités en nous proposant des nouveautés plutôt innovantes en la matière. En effet, certaines missions durant le mode solo (mais aussi en multijoueur) vous demanderont d’empêcher la construction d’un chemin de fer que les colons utiliseront pour continuer leur conquête de l’Ouest. Pour ce faire, il vous faudra envahir vos adversaires et neutraliser les péons afin de les empêcher de terminer la construction des rails, leur permettant d’avancer dans le pays. Autre nouveauté, la présence de reliques qui permettent de décupler vos techniques de combat. Car une fois en leur possession, il vous sera possible d’affecter vos adversaires en leur jetant des sorts tels que l’apparition d’épidémies ou bien encore de termites, ralentissant ainsi la construction de leur infrastructures mais aussi de leur unités. Alors que les Indiens shamans peuvent invoquer les forces de la Nature notamment grâce à la présence d’animaux tels que des loups ou bien encore d’ours, les Anglais ou les Espagnols ont la possibilité d’utiliser des canons pour canarder l’ennemi à distance. Bien entendu, chaque nation possède ses propres unités d’élite afin de ne pas favoriser un camp plus qu’un autre. Des nouveautés sont aussi présentes dans les nombreux modes multijoueur. Outre les classiques Deathmatch, Team deathmatch, Domination (équivalent au Capture the flag), on pourra trouver un mode King of the hill, dont le but sera de capturer le seul drapeau de la carte et de le garder le plus longtemps possible en sa possession, ainsi qu’un mode Hero où l’objectif sera de neutraliser le héros de chaque camp. A cela vient se greffer la présence de chasseur de primes, spécialement développés pour les modes en multi. Ces assassins auront pour but d’éliminer les unités d’élite des camps adverses avec une puissance et une rapidité incomparable. Bien entendu, ces chasseurs de tête vous coûteront plus chers qu’un simple soldat.
La 2D est morte, vive la 3D !
Au niveau de la technique et à l’inverse de Cossacks et d’American Conquest, No Man’s Land est entièrement développé en 3D. Le moteur utilisé permet d’afficher des graphismes de bonne facture avec des couleurs qui ressortent à merveille. Les textures sont en haute résolution avec des décors et des infrastructures qui regorgent de détails. Certains éléments du décor ont même été animés donnant plus ainsi plus de vie aux cartes. Bref, l’ensemble a bénéficié d’un soin tout particulier et c’est un vrai régal pour nos rétines que de voir le tout se mettre en mouvement. Seuls les personnages accusent encore des formes géométriques et manquent de conviction avec une animation quelque peu robotisée. Il est également possible de zoomer un peu plus sur l’action, sans toutefois gâcher le plaisir visuel. Une option qui, généralement dévoilent des faiblesses graphiques, nous obligeant à jouer avec une vue d’ensemble. Ici, pas de souci, vous pourrez y aller franco et abuser du zoom sans pour autant dévoiler des textures immondes. A l’instar de ses aînés, la création et sélection des unités n’étant pas limitée, vous vous retrouverez avec une pléthore de personnages prêt à en découdre avec l’ennemi. Et c’est dans ces moments de batailles épiques qu’une configuration récente s’avère être utile afin d’éviter de se retrouver avec des ralentissements, ne jouant pas généralement en notre faveur. Le tout est accompagné par une musique relativement discrète qui ne viendra pas étouffer les bruitages, qui sont dans l’ensemble assez réussis. Et bien que chaque nation parle sa langue maternelle (très bon choix), les différentes voix ont tendance à tourner en boucle et pourront peut-être agacer les moins conciliants.
En installant No Man’s Land, il faut avouer qu’on ne s’attendait pas à grand chose de ce RTS avec pour thème la conquête de l’Ouest, scénario déjà visité dans American Conquest. Il n’aura fallu que quelques minutes pour apprécier le soft à sa juste valeur grâce à son ambiance réussie, une prise en main rapide mais aussi par sa qualité technique exemplaire. Ajoutez à cela une durée de vie confortable avec des modes multijoueur originaux et vous vous retrouverez avec un titre qui a su tirer profit des meilleurs ingrédients du genre pour en faire un titre unique. Une très bonne surprise.
Test réalisé par Maxime Chao
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