Test NFS Underground Rivals

Avant que Burnout Legends ne soit venu mettre les pendules à l’heure le 15 septembre dernier, les amoureux de vitesse et de grosses cylindrées pouvaient compter sur la présence de Need For Speed Underground Rivals, une version "light" de la même série existence sur consoles de salon. Si dans l’ensemble, le concept reste inchangé, quelques éléments majeurs sont passés à la trappe au grand dam de nous tous.

Pas de pitié pour les derniers

En effet, Need For Speed Underground Rivals ne gère absolument plus les environnements ouverts qui avaient pourtant contribué à faire de la licence une force absolue. Ainsi, il ne faudra plus compter sur les balades nocturnes qu’il était possible de faire sur consoles de salon entre chaque course, mais enchaîner les circuits qu’on nous imposera. Heureusement, il ne s’agira pas seulement de franchir la ligne d’arrivée en tête puisque différents types de courses viendront ponctuer le gameplay afin de varier quelque peu les plaisirs. Les passages en mode Drift et Drag permettent par exemple de changer radicalement d’une course face à d’autres concurrents à travers les rues humides et illuminées de la ville. Le mode Drift par exemple est l’exercice parfait pour tester votre tenue de rue et accessoirement la qualité de vos pneus, puisqu’il s’agit d’un concours de dérapages sur une portion de route bien définie. Une zone de couleur au sol nous demandera de respecter les limites et les écarts trop réguliers seront passibles d’un échec au détriment des félicitations d’un public très regardant sur nos performances. Le mode Drag quant à lui n’est autre qu’une course de dragster où il va falloir maîtriser le passage de vitesse. Pas de boîte automatique ici, il ne tient qu’à vous d’appuyer sur le bon bouton au moment opportun pour changer de vitesse et éviter ainsi toute surchauffe. Les sensations de vitesse et de puissance dans ce mode sont extrêmes et l’effet de vent atteint son paroxysme lorsque la barre des 200 km/h est franchie. Grisant.

Jacky show

Bien qu’il ne soit pas le plus beau jeu de la PSP, Need For Speed Underground Rivals remplit pleinement son contrat et arrive aisément à flatter la pupille. Ses environnements nocturnes permettent d’apprécier le travail effectué sur la lumière mais aussi les couleurs qui ressortent de la ville. En passant sur la PSP, la modélisation des véhicules a perdu en finesse et en détails mais reste néanmoins suffisamment travaillée pour apprécier les courbes métalliques des nombreuses voitures disponibles dans le jeu. Need For Speed Underground Rivals dispose en effet de nombreux bolides à débloquer dès lors que vous aurez recueilli assez d’argent dans votre compte en banque. Pour mériter cet argent, il va falloir prouver aux autres gangs de la ville que vous êtes un as du volant mais aussi que vous avez un certain goût pour le tuning. La jacky touch n’a en effet jamais atteint un tel degré dans la série des Need For Speed Underground, qui peut se vanter d’être le champion incontestable de cette discipline. Pare-chocs, ailerons, jantes, stickers, capot, rien n’a été épargné et tous ceux qui ont les yeux qui brillent en voyant les stars de rap américaines déambuler avec leurs grosses cylindrées sur MTV, pourront eux aussi se la péter les deux mains sur un volant de velours. Car rappelez-vous, le ridicule ne tue pas.