Test également disponible sur : Xbox - GameCube - PlayStation 2

Test NBA Live 2005 sur PlayStation 2

Test NBA Live 2005
La Note
note NBA Live 2005 14 20
 

Les plus
  • La modélisation des visages réussie
  • Les effectifs mis à jour
  • Commentaires judicieux
  • Le All Stars Week-end
Les moins
  • Manque d’innovation
  • Gameplay perfectible
  • Inégalité des graphismes


Le Test
Electronic Arts impose plus ou moins son hégémonie dans la plupart de ses jeux de la gamme sport. Après le football, le golf, le hockey sur glace, le basket ne peut en réchapper. L’un des sports nationaux américains le plus prisé, rendu populaire par la NBA et ses joueurs de talents, la série NBA Live a toujours brillé pour sa qualité. En sera-t-il de même pour cette édition 2005 et qu’apporte t-elle de neuf ?

Plus élevé que Sébastien Loeb, Olivier Panis et consorts du monde automobile, il se permet même de renvoyer Zidane au vestiaire ! Je parle bien sûr du salaire astronomique de Tony Parker, qui sans atteindre les sommets pharamineux de Tiger Woods, peut se vanter avec ses 11 millions de dollars annuels d’être le sportif français le mieux payé de sa génération. Et il se permet même de poser pour la seconde fois consécutive sur la jaquette de NBA Live. Quelle classe !

Il prend son élan…

Concrètement, on retrouve les principaux modes qui ont fait le succès de la série : le match d’exhibition bien sûr, qui met en scène pour l’occasion les Lakers de la cité des anges aux Pistons de la ville de Détroit. On retrouve aussi les play-offs (un mini tournoi), l’incontournable saison et plus particulièrement le Dynasty mode. Ce dernier vous met aux commandes de votre équipe préférée sur un intervalle de temps d’environ 25 saisons ! Au fil de vos victoires, vous engrangerez des Dynasty Points, particulièrement utiles pour pouvoir payer des entraînements intensifs à vos joueurs et ainsi améliorer leurs aptitudes. Il faudra également assurer la gestion financière du club, qui se limite seulement à la prise en considération du salaire des joueurs. Libre à vous également de constituer votre équipe et de procéder à des recrutements, des révocations ou encore à des échanges inter-club. Pour vous assister, il vous sera dispensé des conseils ainsi que divers informations des recruteurs, de l’équipe médicale ou encore du staff technique sur votre précieux PDA. On pourra tout de même regretter que l’on ne soit absolument pas prévenu lors de la réception d’un message, et jeter un coup d’œil sur son accessoire sera donc un passage obligé avant chaque rencontre. Les matchs étant généralement assez longs (quatre quarts temps de cinq minutes chacun) et le nombre de rencontre considérable, on pourra être tenter de simuler les matchs. Et là c’est le drame. Le nombre de victoire s’effilochent (même avec une grande équipe) pour frôler le zéro absolu et bien évidemment le nombre de Dynasty Points remportés descend dangereusement (atteignant une dizaine de points au lieu de 150 environ). A l’instar du PDA, on n’est en aucun cas prévenu de la blessure d’un joueur, et on pourra envoyer son équipe au casse-pipe sans le savoir. Bref, pour finir le jeu dignement, il faudra donc prendre son mal en patience ! Comme cela devient à la mode ces derniers temps, vous pourrez littéralement vous occuper de chacun de vos poulains de « la tête aux pieds en passant par le petit doigt (!), la tenue vestimentaire et les éventuels tatouages. Le choix de base étant limité, vous pourrez également mettre à profit vos Dynasty Points pour débloquer dans la boutique diverses tenues parmi un choix très variés allant de la génération old school à des styles un peu plus branchés.

...et tire à trois points…

Et si on parlait un peu d’innovations pour ce titre, c’est possible ? Oui ? Parfait ! Deux nouveaux modes font ainsi leur apparition : le un contre un qui se trouve, il faut bien l’avouer, à des années lumières de la classe de NBA Ballers en la matière. Et maintenant, le meilleur pour la fin : le Nba All Stars Weekend. Basé sur l’événement sportif éponyme, les meilleurs joueurs de la ligue assureront le spectacle ! Au programme : le match des rookies contre les sophomores (les jeunes les plus prometteurs), un concours de dunks et de tirs à trois points et la très attendu rencontre All Stars opposant l’élite des basketteurs de la côte Ouest à la côte Est. Les commandes ont beau être simples (récupérer le ballon avec R1 et appuyer deux fois en timing sur un des boutons), le tir à trois points mettra vos doigts à rude épreuve car l’épreuve réclame une grande dextérité. Le joueur sélectionné dispose de 24 secondes pour rentrer dans le panier pas moins de 25 ballons disposés tout autour de la raquette, tout en prenant compte les ballons oranges qui valent un point et les autres deux. Le plus difficile reste tout de même le concours de dunks qui nécessite de passer par un petit tutorial et beaucoup d’entraînement afin d’être pleinement maîtrisé. Se décomposant en trois actions élémentaires (voire quatre pour effectuer un lancée insolite du ballon) : la préparation, le saut et le dunk. D’ailleurs, ces derniers s’avèrent être plus impressionnants les uns que les autres et les possibilités très nombreuses. Vraiment très fun, on peut même passer des heures à chercher de nouvelles combinaisons, aussi simples qu’efficaces !

…et il rate !

Si l’entrée des joueurs sur le terrain se fait en fanfare (il ne manque plus que les strass et les paillettes), le reste est beaucoup moins brillant : le gameplay est très sensiblement le même que l’année précédente et reste perfectible sur bien des abords. Les placements des joueurs sont limites et leurs déplacements le sont tout autant, particulièrement lorsque la balle est à terre, ou lorsque le personnage à la balle à la main, ce dernier devient beaucoup trop lent. Plus flagrant, les joueurs sont incapables de réceptionner un ballon en pleine course, ce qui limite le rythme du jeu et les chances de contre-attaques. Si les effectifs sont parfaitement mis à jour et que l’on peut reconnaître aisément les visages des différents basketteurs et même des entraîneurs, la modélisation de leurs corps (tout du moins sur PS2) est vraiment décevante et son homologue le surclasse largement sur ce point. En effet, la réalisation est très inégale et il me serait impossible de ne pas vous parler de la modélisation du public, digne des plus mauvaises productions PS One. Il s’agit simplement de petits sprites 2D animés dont seuls les deux bras bougent (c’est des bras ?) de temps à autre. Ce n’est bien sûr qu’un détail et les plus altruistes d’entre nous passeront outre. On n’en dira heureusement pas autant pour la version Gamecube, un peu plus fine et fluide et la version Xbox qui tire littéralement son épingle du jeu.

Oh ! Joli la claquette !

La réputation du savoir-faire d’Electronic Arts prendrait un sacré coup si la bande sonore n’était pas à la hauteur. Ce n’est heureusement pas le cas. Et plusieurs artistes se sont réunies pour nous pondre une tracklist hip-hop US de qualité et exclusive au jeu, et il est possible de les écouter à sa guise dès le début du jeu grâce sous la forme d’un juke-box au menu d’accueil. Eric Besnard assure les commentaires et il assure ! Ces derniers ne se limitant pas à deux ou trois phrases passe-partout et collant pour la plupart parfaitement à l’action. Concrètement, NBA Live 2005 n’est pas un mauvais jeu mais Electronic Arts s’est contenté de se reposer sur ses lauriers en apportant au final trop peu d’innovations. Son achat est donc justifié pour ceux qui ne possèdent pas la version 2004 ou les fans du genre. 




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Frédéric Pedro

le samedi 6 novembre 2004, 13:09




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