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- Bonne durée de vie
- Modélisation des visages
- La bande son
- Gameplay limite
- Fluidité absente
- Graphismes des environnements un peu craignos
Style décontracté et bande son très "hip-hop", NBA Ballers se présente tout de suite comme un jeu de la cool generation. A peine la cinématique d’ouverture terminée, nous voilà déjà plonger dans l’univers du basket de rue. La magie opère tout de suite et l’impatience se fait ressentir. On se lance alors directement dans une exhibition pour tâter la bête et voir si cet effet dure. On choisit alors son sportif et c’est parti !
Zzzzz !
Vous avez bien lu, on choisi bien SON sportif ! En effet, vous ne dirigez qu’un seul joueur, pas au sein d’une équipe mais dans des duels en un contre un, face aux plus grandes figures de l’histoire du basket américain qui ont répondu présents, comme Tony Parker pour ne citer que lui. Un choix de jeu discutable donc de la part de Midway, mais qui a toutefois le mérite de placer le titre dans une orientation différentes face à la concurrence. Autant vous prévenir de suite, dès le premier match, la magie qui était apparue au début retombe bien rapidement. La prise en main est peu intuitive et il faudra un bon temps d’adaptation pour parvenir à maîtriser les commandes, malgré leur nombre très réduit. On peut sans doute incomber la faute à un énorme manque de précision, notamment pour les récupérations de balles, le titre brillant en effet par son manque de fluidité. C’est bien simple, regarder un reportage sur la pêche en ligne à une heure tardive aurait le même effet anesthésiant et serait sans aucun doute plus animé ! Bref le gameplay franchement moyen atténue énormément le sentiment de fun que l’on s’était promis. Le titre comporte toutefois quelques points positifs qui ont le mérite de le sauver : tout d’abord la bande-son. La tracklist proposée est sympathique mais est surtout entièrement disponible à l’écoute dès le départ, à partir du menu principal. La licence des noms des légendes américains actuelles ou de la vieille école saura quant à elle faire frémir les fans, et les différents challenges apportent au jeu une durée de vie monstrueuse, pour le peu qu’on s’autorise à passer autant de temps sur le jeu.
Bats-toi petit ! Oui, bas-toi !
Les matchs se déroulent en deux rounds gagnants avec une durée de deux minutes pour chacun, et il vous faudra généralement être le premier à atteindre la barre des 11 points, bien qu’il arrive que les règles changent quelques fois. Arcade oblige, les règles de jeu ne sont pas tout à fait les même que le basket traditionnel. On se retrouve ainsi dans sur un terrain de rue dont les limites de jeu sont des murs imaginaires et où jusqu’à quatre fautes sont autorisées par match sans que l’on est rien à redire. Mais exit les classiques Exhibitions et Practice, et intéressons nous plutôt aux autres modes plus atypiques. Le 1 Vs. 1 Vs. 1 consiste en un duel avec trois joueurs. Entièrement paramétrable, il vous est possible de définir les règles, et on remarque alors que cela part très rapidement en vrille. Le mode TV Tournament vous permet de son coté d’enchaîner de nombreux tournois à la difficulté croissante dans le but de débloquer des joueurs de plus en plus prestigieux. Enfin, Rags to riches vous met dans la peau d’un jeune basketteur aux dents longues qui devra vaincre les leaders de son quartier pour atteindre les sommets. On crée donc son personnage de la tête au pied via une interface qui n’a rien à envier aux autres jeux puisqu’on peut définir jusqu’à l’écartement des narines et même des oreilles ! Dans notre système, c’est bien connu : tout s’achète et se vend ! C’est ainsi qu’au fil de vos victoires, vous remportez de l’argent qui vous permettra d’acquérir de nouvelles compétences, de nouvelles tenues vestimentaires et autres accessoires, une voiture, une maison et même des amis ! On pourra donc s’amuser à tout collectionner et à débloquer les nombreux bonus (galeries d’images, cinématiques, clips, etc). Un mode Versus est bien évidemment de la partie, ainsi qu’une partie consacrée au jeu en ligne, si l’on arrive toutefois à croiser d’autres joueurs sur les serveurs.
En bref, malgré un challenge intéressant, NBA Ballers ne tient pas ses promesses par faute de gameplay adapté, et reste relégué très loin derrière la série NBA Street pour ne citer qu’elle.