Test également disponible sur : PS5 - XBOX Series X

Test NBA 2K21 : la next gen' oui mais pas encore celle qu’on attend

Test NBA 2K21 : la next gen' oui mais pas encore celle qu’on attend
La Note
note NBA 2K21 17 20

Pour un premier opus next-gen, NBA 2K21 marque des points importants. Des points d’autant plus soulignables que cet opus est forcément à comparer avec la version current-gen, qui avait eu du mal à assumer un système de shoot inédit et peu convaincant. Evidemment, Visual Concepts a remis les pendules à l’heure avec cet opus nouvelle génération qui gomme tous les défauts du petit frère, en lui offrant une fluidité, un graphisme et une jouabilité jamais vue ou éprouvée sur un épisode de NBA 2K. On regrette l’absence de monde dans La Ville, qui est un avant-goût du futur, tout comme d’un mode Carrière différent de celui proposé quelques semaines plus tôt… et pas franchement immersif.


Les plus
  • Une jouabilité incroyable et immédiatement corrective avec la current-gen
  • Un tout nouveau terrain de jeu avec La Ville
  • Une ambiance toujours aussi folle
  • Bye-bye les temps de chargement
  • Une qualité graphique de très, très haute volée
  • The W, un mode inédit pour le basket féminin, avec un système économique parfait
Les moins
  • Sympa la Ville, quand elle sera moins vide
  • Le prologue Rookieville totalement dispensable
  • Pas de scénario pour The W, c’est dommage
  • Une rigidité des gestes en dehors du basket et des expressions faciales à revoir


Le Test

Teasé à fond au début de l’été, porté par la communication de Visual Concepts et 2K Sports, NBA 2K21 next-gen était attendue comme le lait sur le feu. Premier titre de sport majeur sur les nouvelles consoles, il doit nous démontrer le futur du genre sur ces plate-formes inédites. Bah alors, il est comment ce futur, hein ? Réponse en bas de ces lignes.


Sortir deux fois le même jeu, sur deux générations de consoles différentes et à quelques semaines d’intervalle : tel est le challenge relevé en cette fin d’année 2020 par 2K Sports et Visual Concepts pour NBA 2K21. La tentation du simple portage aurait pu être grande si les équipes n’avaient pas annoncé et teasé en amont sur le basket nouvelle génération, désireux de faire passer le message suivant : le VRAI jeu NBA 2K cette année, c’est sur Xbox Series et PS5, pas ailleurs. Que nous réserve donc ce futur du basket virtuel ? Ce qui frappe d’entrée, c’est une fluidité sans égal avec qui avait pu être proposé auparavant. Pas de temps de chargement, pas de latence dans les menus : tout est rapide. Propre. L’interface a gagné en clarté, sans perdre en éclats. Et graphiquement, la claque sur la joue (droite ou gauche, à vous de voir) est là, sans pour autant être retentissante. NBA 2K21 est beau, très, très beau. Très détaillé, très, très détaillé, avec des rendus de lumière sur la peau incroyables, de la sueur réaliste, des détails physiques encore plus poussés. Mais NBA 2K paie un peu sa réputation de beau jeu, dans le sens où la version current-gen était déjà efficace à ce niveau. Mais le gap physique est là, sans contestation.

Ce qui frappe d’entrée, c’est une fluidité sans égal avec qui avait pu être proposé auparavant.

 

NBA 2K21

Il est aussi présent manette en main. La jouabilité sur current-gen avait certains défauts, que plusieurs patches avaient réglé. On pense notamment au système de shoot, censé être plus pointilleux, tant et si bien qu’il était rebutant pour la concurrence et difficilement appréhendable pour les habitués, choqués de voir certains tirs OK ne pas rentrer. Si on peut déterminer le système de tir que l’on souhaite, force est de constater qu’on a entre les mains le NBA 2K que l’on aurait souhaité avoir au mois de septembre. Tout est fluide - on ne saura le répéter - avec des joueurs moins lourds et moins glissants sur le parquet, aussi. La sensation de mouvements sur le terrain est assez folle, renforcée par les nouvelles manettes, qui vibrent à l’unisson à chaque interaction (dribble, rebonds, interceptions, contres, duels et chutes). Mention bien pour la Dual Sense, qui offre une expérience incroyable, notamment avec les gâchettes adaptatives, qui se durcissent à l’usage dès lors que votre joueur entre dans le rouge niveau énergie.

 

Force est de constater qu’on a entre les mains le NBA 2K que l’on aurait souhaité avoir au mois de septembre.

 

NBA 2K21

Vous l’aurez compris, niveau gameplay, oui, ça sent bon la next-gen. Avec toujours cette petite idée de se dire que l’on n’est qu’aux prémices de ce que peut apporter les nouvelles consoles à un titre comme NBA 2K. La raison ? Certaines scories techniques présentes par le passé et toujours, hélas, au rendez-vous. On pense à une rigidité toujours aussi présente chez les personnages et joueurs rencontrés en cours de partie. Si leur gestuelle basket est impeccable et réaliste au plus haut point, ça se gâte quand ces derniers se déplacent dans l’espace. Et que dire du show de mi-temps, avec un Big Shaq toujours aussi raide et coincé ? Que dire aussi de certaines expressions faciales et de regards parfois fuyants sur des gros plans ? Ouais, je suis dur et NBA 2K nous a toujours habitué à ça, me direz-vous. Mais on parle de next-gen aujourd’hui ? Et donc d’un chantier identifié à explorer pour Visual Concepts, indéniablement. Pour justifier cet aspect next-gen justement, autre que par son esthétique ou sa technique, NBA 2K21 s’offre deux modes de jeu inédits et autant de promesses pour l’avenir, finalement de la licence. Le premier n’est autre qu’une extension grandeur nature du Quartier, ce hub interactif qui permettait aux joueurs de se connecter entre eux, de s’affronter, de prendre part à plusieurs expériences de jeu différentes (Pro-AM et REC notamment) et, en-dehors de la Carrière, de “grind” leur avatar. On notera d’ailleurs qu’hormis quelques cinématiques supplémentaires, on est sur la même Carrière que sur current-gen. Pas de miracle donc pour cette dernière campagne, peu immersive car moins bien écrite que d’autres épisodes et avec du contenu en moins (NBA Combine notamment) et toujours peu immersive sur consoles nouvelle génération.

 

Difficile de parler en bien ou en mal de La Ville, car celle-ci n’aura de valeur et d’enjeux qu’une fois assaillie de joueurs. En l’état, cette dernière fait surtout trop grande pour ce qu’elle est et ce qu’elle apporte.

 



Le Quartier se transforme donc en une ville, avec plus de potentiel à exploiter, des boutiques désormais à l’enseigne d’une marque et des nouveautés à apprivoiser, comme le retour des affiliations, plus porteuses car réparties par quartier. Au moment de ce test, difficile de parler en bien ou en mal de La Ville, car celle-ci n’aura de valeur et d’enjeux qu’une fois assaillie de joueurs. En l’état, cette dernière fait surtout trop grande pour ce qu’elle est et ce qu’elle apporte. On déplore surtout l’étape intermédiaire pour y accéder, Rookieville, un playground dans une zone portuaire, dans lequel vous devrez obtenir le statut pro pour espérer voir les portes de la Ville s’ouvrir à vous. Etape déplorable oui, dans le sens où elle engage bon nombre de difficultés, des bugs notamment (avec du monde et parfois personne, alors qu’il y a du monde, vous suivez ?) mais aussi une certaine attitude individualiste chez certains, soucieux de “grind”à tout prix, mettant parfois en péril vos chocs en 3 vs 3, alors que seule la victoire vous permet de progresser efficacement.

 

Le basket féminin, la WNBA, se voit doter d’un mode dédié, The W, qui permet de créer votre propre joueuse (75 de général au début) afin de l’intégrer à l’une des douze équipes de la ligue nord-américaine. Pour step-up, rien de bien compliqué : il faut jouer et gérer les à-cotés de votre vie de joueuse, à savoir les autres aspects professionnels de votre carrière et déterminer votre image (influenceuse, mode…). Autant d’aspects qui vous permettent de glaner les points de compétence inhérents à votre progression. Oui, on peut grind sans passer à la caisse dans NBA 2K21, une surprise, d’autant que du côté des hommes et du mode My Career, les VC sont toujours aussi déterminants et toujours aussi propices à vous faire sortir la CB de temps à autre. Même assez souvent, au vu de la moyenne générale de certains en ligne…

NBA 2K21

 

Retrouver les stars du basket dans leur gestuelle fétiche, avec un graphisme réhaussé et 60 FPS à l’écran est un bonheur délicieux, bonheur encore plus prononçé grâce à une jouabilité next-gen, elle.


On peut saluer tout de même le travail effectué sur ce mode, afin d’offrir un build encore plus complet et plus lisible aux joueurs, avec la disparition de certains insignes et badges, une personnalisation physique plus poussée pour votre avatar, la gestion désormais de deux Takeover (au lieu d’un), un principal et un secondaire, sans compter celui d’équipe, déterminé par vos choix, également, sur le parquet. S’il faut relever un dernier petit bémol, celui-ci concerne le nouveau Mode MyNBA, qui associe les modes My GM et my League, en reprenant toutes les fonctionnalités des deux, afin d’offrir au joueur l’aventure NBA (draft ou pas et si oui quand ? Combien d’équipes ? Quel salary cap ?) la plus personnalisée et personnalisable qui soit. L’idée est bonne mais n’apporte rien de neuf, là où My Team, en intégrant un Season Pass et des cartes Insignes et Badges, avait déjà pris plus de risques ces derniers mois. En définitive, NBA 2K21 frappe un coup, pas magistral pour autant, mais conséquent pour son arrivée sur consoles nouvelle génération. Retrouver les stars du basket dans leur gestuelle fétiche, avec un graphisme réhaussé et 60 FPS à l’écran est un bonheur délicieux, bonheur encore plus prononçé grâce à une jouabilité next-gen, elle. Pour le reste, il est indéniable que cette version pose des bases importantes, notamment avec une Ville qui offre un potentiel certain. Mais il faudra attendre avant de la juger et voir la suite pour se rendre compte si cette version n’était vraiment qu’un simple avant-goût du futur.


Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

NBA 2K21 : la Saison 4 de MonEquipe est lancée, voici les nouveautés attendues Chez 2K Games et du studio Visual Concept, on continue d'alimenter le jeu de contenu supplémentaire, avec aujourd'hui l'arrivée d'une nouvelle saison pour le mode "MonEquipe". 12/01/2021, 17:44
NBA 2K21 : une nouvelle mise à jour sur Xbox Series X et PS5, le gameplay concerné 2K annonce par le biais d'un communiqué officiel que les possesseurs de NBA 2K21 sur les consoles next-gen peuvent, dès maintenant, bénéficier d'une mise à jour dont le détail se trouve juste là. 27/11/2020, 17:46