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Nintendo fait de ce Metroid : Zero Mission un incontournable de
- Graphismes revus à la hausse
- Maniabilité parfaite
- L’univers Metroid
- Durée de vie
Dans ce paradis de réalisation, il faut bien un petit nuage pour assombrir le tableau. Effectivement, ce nuage est présent et se situe au niveau de la durée de vie. Le jeu peut être bouclé en 7 heures si vous optez pour la difficulté « normale ». Evitez le mode « easy » sans grand intérêt. Le jeu propose plusieurs fins si vous découvrez tous les secrets du jeu. Vous débloquerez ainsi des artworks du jeu mais aussi Metroid dans sa version NES. Ce n’est pas grand chose mais ça fait toujours plaisir. Samus Aran nous revient sur Game Boy Advance avec un épisode empreint de nostalgie. Metroid : Zero Mission renoue avec les plaisirs d’antan tout en mettant aux goûts du jour une réalisation vieille de 18 ans. De
Ce n’est un secret pour personne,
La genèse
La saga Metroid est, un peu à l’image des Resident Evil, difficile à replacer chronologiquement. Entre remake, suite et prélude, le fil conducteur de la série se transforme en une pelote solidement entremêlée. Ce Metroid : Zero Mission est la petite étincelle qui a donné naissance aux aventures de notre chasseuse de primes en combinaison orange. C’est avec ce premier épisode que l’on découvre Samus Aran et son destin. Notre héroïne se retrouve seule pour mettre un terme à l’invasion de créatures extra-terrestres. Ces monstres, surnommés les Métroïdes, se nourrissent de l’énergie vitale de chaque être humain, réduisant ainsi à néant tout espoir de vie sur la planète Zebes. Outre la propagation de ces organismes étrangers, Samus va devoir mettre un terme aux intentions des Pirates de l’Espace. Commandés par Mother Brain, ces derniers veulent s’approprier les Métroïdes afin de s’en servir comme arme de destruction dans le but de dominer l’univers. Une histoire qui, bien évidemment, est en parfaite osmose avec l’esprit de cette série chère à Nintendo. Mélangeant univers futuriste, action intensive et évolution du personnage, Samus est très largement inspirée du personnage incarné par Sigourney Weaver, héroïne de la quadrilogie Alien. C’est grâce à cette ambiance que la saga Metroid connaît un succès important auprès d’un public adulte depuis deux décennies.
Le lifting de Samus
Le risque en adaptant un soft Nintendo NES sur Game Boy Advance, c’est que ça se voit. Les graphismes nous renvoient quelques années en arrière et soudainement, le titre prend un coup de vieux. Mais voilà, pour Metroid : Zero Mission, Nintendo a fait subir à son jeu un lifting des plus appréciables, afin que les 18 années qui séparent les deux versions ne se ressentent pas. Oubliez le fond noir qui accompagnait chaque scène de Metroid sur NES, désormais les niveaux sont colorés, animées, profonds. On évite ainsi que la lassitude s’installe au fur et à mesure du parcours. Surtout que Metroid offre un gameplay rapide et fluide grâce à une Samus Aran agile, aux mouvements parfaitement découpés. Il faut savoir que le jeu propose un challenge axé sur la découverte de zones secrètes et sur l’exploration totale des niveaux. Chaque pièce peut cacher des items intéressants pour la suite des évènements. Comme pour Metroid Fusion ou encore Metroid Prime sur Gamecube, Samus est équipée d’une combinaison modifiable sur laquelle se greffent des power-ups. Ces améliorations permettent d’accéder à de nouvelles zones jusqu’alors inaccessibles. On retrouve par conséquent les classiques de la série : morph ball, lasers (glace, charge, vague), bombes, super missiles … Chaque nouvelle acquisition permet de débloquer certains passages car Metroid : Zero Mission privilégie des énigmes utilisant de nouvelles capacités. De plus, le jeu offre deux nouveaux items inexistants en 1986 : le power grip et la zip line. Sans être révolutionnaires, ces deux techniques offrent de nouvelles sensations de jeu et des niveaux inédits exploitant leur utilisation. Dans tous les cas, Samus réagit parfaitement aux commandes aussi bien lors des phases de tirs que des phases de plate-forme. Une maniabilité parfaite. Un exemple à suivre.