Test également disponible sur : Wii

Test Mercury Meltdown Revolution

Test Mercury Meltdown Revolution
La Note
note Mercury Meltdown Revolution 13 20

Exception faite d’une jouabilité repensée pour la Wii, Mercury Meltdown Revolution se révèle être la copie carbone de la version PSP. Avec sa difficulté croissante, ses modes de jeux variés et un concept assez intéressant, Mercury Meltdown Revolution figure parmi les jeux de réflexion assez sympathiques de la Wii. Dommage qu’il manque un brin de folie pour devenir un incontournable du genre.


Les plus
  • Se manie bien à la Wiimote
  • Des modes de jeu et des bonus plus conséquents
  • Plus accessible
Les moins
  • Graphismes trop légers pour la Wii
  • Aucune nouveauté
  • Des plateaux qui manquent de charme
  • Un univers pas très attachant
  • Certains mini-jeux pas terribles
  • Trop de couleurs tue la couleur


Le Test

Alors que les gamers attendent inlassablement l’arrivée de la prochaine bombe sur Wii, les remakes – qu’on aime appeler Wiimakes – continuent inlassablement de déferler sur la nouvelle console de Nintendo. Dernière idée en date : Mercury Meltdown Revolution, une adaptation du récent Mercury Meltdown paru sur PSP il y a quelques six mois. Portage facile certes mais qui s’intègre finalement bien à la jouabilité de la Wii.


Petite piqûre de rappel pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec le concept assez atypique de Mercury Meltdown Revolution. Reprenant le principe de son aîné, Mercury, le titre nous propose de contrôler une petite bille de mercure, perdue sur un plateau parsemé d’embûches. Dans la même veine que Super Monkey Ball, le joueur doit donc accompagner cette particule de mercure d’un point A à un point B, afin d’accéder à la zone suivante. De la même façon que la série de Sega, ce n’est pas la bille que l’on contrôle mais le plateau, tout en jouant avec l’inertie et la composition de cette goutte de mercure, plutôt malléable. Cette dernière peut en effet se faufiler dans tous les recoins et en cas de passages étroits, il sera possible de scinder la particule en deux voire plusieurs morceaux, une astuce disponible également dans le récent LocoRoco. Pour ceux qui se posent encore la question, une seule petite gouttelette de mercure suffit pour terminer un niveau.

 

Viva la revolucion !

 

Comme tous les autres volets, les niveaux se comportent comme des labyrinthes où il va falloir faire preuve d’ingéniosité pour mener sa boule de mercure à bon port. Si les transformateurs de couleurs sont toujours d’actualité, on pourra compter sur la présence de nouveaux pièges pour corser davantage l’affaire, même si dans l’absolu ce Mercury Meltdown Revolution requière beaucoup moins de perspicacité que le premier épisode. Cela ne veut pas dire pour autant que Mercury Meltdown Revolution est un jeu facile et qu’il se termine en un simple claquement de doigts. Une fois encore, il va donc falloir mélanger les couleurs. A partir des trois couleurs primaires que sont le bleu, le jaune et le rouge, il est possible d’obtenir différents mélanges. Une fusion qui permettra de passer d’une zone à une autre mais aussi d’ouvrir des portes et autres interrupteurs. Les choses se compliquent par la suite puisqu’en plus des puzzles un brin casse-tête, il va également prendre en compte les obstacles éparpillés un peu partout sur les plateaux. La chute est certainement l’une des fins les plus fréquentes dans Mercury Meltdown Revolution. Par d’autres moments, on sera amené à diriger plusieurs billes de mercure simultanément et dispersées à différents coins du plateau. Aussi, comme tout jeu de réflexion qui se respecte, il faut étudier le terrain et les possibilités avant de se lancer tête baissée dans une manipulation hasardeuse.

 

En parlant de manipulation, celle de Mercury Meltdown Revolution est quelque peu différente de celle qu’on avait pu rencontrer sur PSP quelques mois plus tôt. Bien évidemment, il va falloir jouer avec le capteur de la zappette et de sa sensibilité pour diriger la bille de mercure. Contrairement d’ailleurs aux premières idées reçues, la Wiimote se tient à l’horizontal, avec les deux mains, un peu comme tous les jeux de voitures de la console. Etrange peut-être mais le confort est appréciable, surtout que la manette répond au doigt et à l’œil. Fort heureusement, la difficulté ardue du premier épisode a été revue à la baisse et enchaîner les niveaux est bien plus accessible désormais. De cette manière, le joueur peut débloquer les différents bonus et autres mini-jeux qu’il est possible de consulter via la première page de navigation. Curling, jeux de peinture, rodéo, il y a de quoi se détendre les neurones, bien que certains de ces petites épreuves manquent singulièrement d’intérêt passé la découverte. Si les énigmes demandent de la vraie jugeotte de la part du joueur, force est de constater qu’il manque encore et toujours ce brin de folie qu’on attend tous pour faire de la série Mercury un nouvel ambassadeur du jeu de réflexion. Une refonte totale serait peut-être la bienvenue alors…





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