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Véritable simulateur de destruction massive, MechAssault 2 : Lone Wolf comblera sans danger les aficionados du premier volet, et ne saurait que plaire aux amateurs d’action. Fans ou non de robots géants, on ne peut que reconnaître le coté défoulant de ce titre qui ne lésine pas sur les effets pyrotechniques, tous plus spectaculaires les uns que les autres, et on en oublie vite les quelques lacunes présentes pour se tourner vers le plus important : le plaisir de jeu.
- Explosions grandioses
- Pouvoir sortir du Mech
- Variété des véhicules
- Mode Conquête sur le Live
- I.A. quasi inexistante
- Textures faiblardes
La suite de l'un des jeux qui a donné ses lettres de noblesse au Xbox Live s’apprête à débarquer sur nos consoles. Toujours aussi intéressant en multi, et peut être même plus, le deuxième volet de la série MechAssault s’accompagne désormais d’un mode solo solide et de quelques nouveautés qui séduiront les joueurs. Attention, action !
Montre nous que t’es un Mech
An 3058. La Terre ne suffit plus et l’humanité partie à la conquête de l’univers, occupe maintenant un nombre impressionnant de planètes. Malgré les distances qui séparent les peuples, l’humanité reste ce qu’elle est, et la soif de pouvoir conduit de nouveau à la perte des hommes. Cinq grands empires se livrent alors une guerre sans merci, chacun à la conquête des terres des autres. Lieutenant d’un de ses grands cinq, vous vous devez de faire honneur à votre Empire et de le défendre comme il se doit. Le combat peut alors commencer, et il ne va pas se faire attendre puisqu’à peine le temps d’une balade nocturne que l’offensive débarque. Faute de Mech, c’est avec votre BattleArmor, un exosquelette ultra mobile à défaut d’être résistant, que vous devrez faire face à ces premières vagues ennemies. Véritable nouveauté de ce second volet, cette combinaison à peine plus grande qu’un homme vous fera rapidement compte de la taille imposante des géants de métal que sont les Mechs. Equipée d’un propulseur de saut, le BattleArmor vous permettra de prendre de la hauteur, et si la réserve de saut est souvent trop courte pour atteindre de suite les sommets, il suffira de sortir sa griffe pour s’accrocher à une paroi le temps de souffler avant de mieux repartir. Mais cette fameuse combinaison et sa griffe ne révéleront tout leur intérêt à l’approche d’un Mech. En effet, si cette dernière permet de s’accrocher à un mur, elle permet tout autant de s’agripper au dos d’un véhicule ennemi, le temps de pirater son système pour éjecter le pilote et prendre sa place. Vous devrez pour cela reproduire une séquence de touches affichée à l’écran dans le timing imparti, et le Mech sera alors enfin à vous. Bien exploité dans le mode campagne puisque certaines missions vous en imposeront l’utilisation (comme celle où vous devez voler plusieurs robots ennemis pour mieux les retourner contre eux par la suite), ce concept reste malheureusement très scripté car, s’il est possible de sortir des géants métalliques à tout moment, vous serez plus souvent à pied qu’en BattleArmor, et l’éjection d’un Mech en fin de vie ne se résumera souvent qu’à un court répit supplémentaire vers une fin inéluctable. Heureusement, dans les parties multijoueurs cette lacune s’estompe un peu puisque les Mechs inoccupés sont plus courants, et savoir s’éjecter à temps pourra facilement permettre un retournement de situation.
Mech plus ultra
De planète en planète, vous serez amené à détruire un nombre impressionnant d’engins et de bâtiments (profitant d’un décor hautement destructible), et si les Mechs constitueront le gros de son arsenal, d’autres véhicules vous aideront dans votre longue marche. C’est ainsi qu’on prendra, entre autre, le contrôle d’un tank équipé d’un snipe vous permettant d’éliminer les tourelles ennemis à distance avant de finir le travail au missile. Quelque soit votre véhicule, vous pourrez upgrader vos armes en ramassant les quelques bonus laissés ici et là, et si cela reste assez anecdotique sur certains véhicules, un bon équipement permettra de faire la différence entre deux Mechs au cœur d’un combat. Entre les traînées de fumées des missiles partant en masse, et les déformations de l’air sous les tirs lasers fraîchement améliorés, MechAssault 2 devient un haut nom de la pyrotechnie, et ce ne sont certainement pas les explosions et leur magnifique onde de choc qui nous feront dire le contraire. Malheureusement, si ces artifices brûlent de milles feux, les textures du jeu n’ont pas eu autant d’attention, et malgré les univers variés du jeu (urbain, marais ou encore plaines enneigées), elles ne nous paraissent que bien trop fades. On zappera donc la partie touristique pour se consacrer à la destruction massive de bout en long, et si certaines missions vous demanderont de protéger une base pendant un laps de temps ou encore d’escorter des alliés, la meilleure des défenses restera l’attaque, et l’on ne s’en privera pas. A défaut d’être intelligentes et de collaborer les unités ennemies seront nombreuses, mais pas autant que leurs tirs, et il ne sera pas bon de rester statique dans ce monde en perpétuelle destruction. On s’étonne alors, dans le bon sens du terme, de l’excellente souplesse dont font preuves les mastodontes de métal, et entre la prise en main immédiate et une immersion sonore grandiose, on cours rapidement d’unité en unité, ne s’arrêtant que de temps en temps, pour contempler la grandiose explosion d’un Mech adverse comme on regarde un couché de soleil.
C’est meilleur à plusieurs
Véritable défouloir en solo, MechAssault 2 fait honneur à la réputation de la série et propose de longues heures acharnées en multijoueur. Outre les modes classiques entre le split screen et le Deathmatch, c’est avant tout sur le Live que les heureux possesseurs du service se consacreront, et particulièrement sur le mode Conquête. Ce nouveau mode consiste en effet à s’enrôler dans l’un des cinq grands empires du jeu afin de répandre sa bonne parole à coup de lasers, mortiers et autres lances flammes. Avec un lot de Mechs divers et aux caractéristiques aussi variées que leurs tailles respectives, une bonne répartition sera nécessaire dans les équipes, et la coopération se révélera finalement être l’arme la plus destructrice pour imposer les couleurs de votre drapeau. La véritable force de ce mode ne réside pourtant pas là, mais bien plus dans l’univers persistant dans lequel il se déroule. A la manière des MMORPG, les différents systèmes planétaires continueront en effet de tourner console éteinte, et les statistiques de combat seront précieusement conservées. De quoi fidéliser des joueurs, surtout quant on sait que ces mêmes données.