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Test Marvel's Spider-Man (PS4) : digne d'une toile de maître ? sur GameCube

Test Marvel's Spider-Man (PS4) : digne d'une toile de maître ?
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La Note
note Marvel's Spider-Man 18 20

Le challenge était de taille, mais Insomniac Games l’a relevé avec panache. En s’inspirant des travaux effectués par Rocksteady sur la série des Batman Arkham, le studio californien permet à Spider-Man de gagner ses galons de super-héros et de se hisser au même niveau que le justicier de Gotham. Forcément, avec un tel rapprochement, on pourrait croire que le titre de Sony ne fait que copier ce qui existe déjà. Ce n’est pas faux, mais le Spider-Man de la PS4 possède d’autres arguments pour façonner sa propre identité, à commencer par un système de déplacement et de voltige maîtrisé de bout en bout. Se déplacer parmi les gratte-ciels de Manhattan n’a jamais été aussi grisant, offrant par la même occasion une sensation de liberté qui donnerait presque le tournis. Même le système de combat parvient à se démarquer du freeflow combat des Batman, puisqu’il utilise avec intelligence les capacités de Spider-Man, en forçant le joueur à varier les combos, les pouvoirs et les postures. Là où Spider-Man montre quelques signes de faiblesse, c’est dans les phases d’infiltration aux commandes de Mary-Jane et de Mile Morales. Certes, elles sont là pour servir le story-telling, mais en termes de gameplay, c’est quand même le retour aux années 2005 en matière de stealth. Autre élément qui tâche un peu : certaines quêtes annexes qui ont tendance à se répéter inlassablement et donc à tourner en rond. Mais ces écueils n’empêchent pas le jeu d’être remarquable dans son ensemble, avec en prime un scénario original qui étonnera même les plus fans les plus hardcores qui connaissent par coeur l’histoire de Spidey.


Les plus
  • Un système de déplacement et de voltige vraiment maîtrisé
  • Des possibilités de dingue dans les combats
  • Un scénario original qui en surprendra plus d’un
  • Une ville de New-York vraiment vivante !
  • Et reproduite à la perfection !
  • Visuellement ça envoie du steak !
  • De belles fulgurances dans la mise en scène
  • Des combats de boss impressionnants
  • Des costumes alternatifs originaux qui claquent !
  • Doublage français de haute volée (et pas que Donald Reignoux)
  • Pas de quêtes secondaires FedEx…
Les moins
  • …mais une certaine redondance dans ces missions bonus
  • Bof bof les phases d’infiltration avec Mary-Jane et Miles Morales
  • Pas de cycle jour/nuit dynamique
  • Les meilleures missions annexes seront en DLC


Le Test

This is it ! Nous y sommes ! Un peu plus de deux ans après son annonce fracassante lors de l’E3 2016, Spider-Man est enfin une réalité sur PS4. Un rêve de gosse qui prend forme, celui de pouvoir incarner l’Homme-Araignée dans un titre dont la promesse est de lui rendre enfin honneur, après des années où il fallait se contenter, au mieux, de jeux moyens, au pire, de véritables bouses. Mais avec les innombrables reboots opérés au cinéma et l’arrivée du super-héros le plus populaire de l’univers Marvel au sein des Avengers, il n’en fallait pas moins pour que Sony mandate Insomniac Games pour faire de l’ami Spidey une valeur sûre du catalogue PlayStation. Et connaissant le pedigree du studio californien, Spider-Man ne pouvait qu’être entre de bonnes mains. Après ces 2 ans d’attente et un teasing rondement mené, tient-on vraiment le nouveau Batman Arkham ? Notre argumentaire en quelques 20 000 signes.


Marvel s Spider-ManDepuis le reveal de son gameplay à l’E3 2017, Spider-Man bénéficie d’une hype sans précédent. En levant le voile sur son système de combat, assez proche de celui des Batman Arkham des studios Rocksteady, le jeu est depuis attendu comme le Messie, celui qui va permettre au célèbre tisseur de toile de gagner ses lettres de noblesse. En effet, à première vue, ce Spider-Man-là est allé puiser ses idées du côté de Gotham. Les développeurs d’Insomniac Games ne s’en sont jamais cachés, révélant au passage que « Rocksteady a redéfini la qualité des jeux de super-héros et qu’ils souhaitent du coup être au même niveau. » Et il est vrai qu’en jouant à ce Spider-Man, il est impossible de ne pas penser à l’homme-chauve-souris, notamment en ce qui concerne ses affrontements. Le fameux système de freeflow combat qui permet d’affronter plusieurs ennemis à la fois avec une fluidité incroyable a donc servi de base pour mettre en avant toute la panoplie acrobatique de Spider-Man. Ce dernier dispose ainsi d’une palette de mouvements importante, rendant hommage bien sûr à ses compétences et ses pouvoirs de super-humain. Frapper, esquiver, sauter, s’agripper, tisser des toiles ou bien encore se propulser vers son adversaire en une fraction de seconde, les possibilités de mouvements sont nombreuses et variées, sachant qu’il est bien sûr possible de passer d’une action à une autre sans aucun temps mort. Le tout avec l’agilité, la fluidité et la grâce qui caractérise le personnage de Spider-Man.

 

TOUT EST DANS LE FLOW

 

Marvel s Spider-ManIl est en effet tout à fait possible de commencer à molester un ennemi, d’esquiver juste après un missile à tête chercheuse, balancer de la toile pour immobiliser le tireur, lancer un gadget pour avoir un peu d’aide (et de compagnie), passer entre les jambes d’un soldat surprotégé pour le prendre à revers, tirer un autre ennemi vers soi afin de lui coller une grosse mandale, ou bien enchaîner les combos aériens pour éviter l’explosion d’une grenade. On passe alors d’un ennemi à l’autre en une fraction de seconde, mais avec cette cohérence qui n’existait pas dans les Batman Arkham où l’Homme-chauve-souris donnait l’impression de glisser au sol de façon surréaliste. Avec Spider-Man, chacun de ses déplacements en plein combat se justifie par l’usage de l’un de ses pouvoirs, qu’il s’agisse d’un tissage de toile ou d’une acrobatie. C’est extrêmement bien pensé. Les possibilités sont donc folles et toutes ces actions sont le fruit d’une pure réflexion du joueur qui va devoir composer avec les ennemis qu’il a en face, sans oublier l’environnement avec lequel il peut tout à fait interagir. Non seulement le jeu nous invite à varier les actions, notamment via des objectifs à réaliser (entoiler au moins 5 ennemis, réaliser un 20+ hit combo, réaliser au moins 3 exécutions furtives, faire chuter au moins 5 adversaires d’un toit) pour obtenir plus de récompenses, mais en plus il nous pousse à utiliser les bonnes actions pour éliminer certains ennemis.

Marvel s Spider-Man

 

En effet, dans un souci de variété, les développeurs ont créé plusieurs types d’adversaires à abattre, qui réagissent différemment aux pouvoirs de Spider-Man. Il y a ceux de base qu’on peut vaincre de n’importe quelle façon, mais il y a aussi ceux dotés d’armes ou d’équipements pour mieux se défendre ou empêcher l’Homme-Araignée d’abuser de ses compétences. On pense notamment à ceux qui sont capables d’empêcher Spidey de prendre de l’altitude en lui balançant une corde électrifiée, le bloquant alors au sol. Les molosses quant à eux encaissent les mandales sans broncher et doivent absolument être entoilé pour être vulnérable. Et puis, il y a aussi les hommes de Silver Sable, encore plus coriaces, puisque équipés en armure et de jetpacks. Autant vous dire que lorsque l’ensemble de ces ennemis se mélangent pour attaquer tous ensemble, il va falloir se montrer inventif pour ne pas finir les quatre fers en l’air.

 

UN OPEN WORLD TRÈS VERTICAL

 

Marvel s Spider-ManA ce propos, il existe plusieurs façons pour Spider-Man de retrouver de la santé. En appuyant sur la touche Bas de la croix directionnelle tout d’abord, ce qui vous permet de vous soigner. Mais très vite, vous allez comprendre que c’est en multipliant les combos et en maintenant au mieux la concentration du super-héros qu’il est possible de rebooster sa santé. Une concentration au maximum permet aussi de déclencher les finish-moves, qui éliminent en un seul coup un adversaire à travers une mise en scène léchée et dynamique. Des exécutions qu’il est possible d’enchaîner (x2, c’est le maximum) pour peu que vous fassiez évoluer les compétences de l’ami Spidey via son skill tree. Car Spider-Man possède lui aussi une énorme composante RPG, permettant de faire progresser le personnage au fil de l’aventure. Compétences physiques, gadgets, costumes et techniques de combat, tout se débloque en fonction des points et des jetons qu’on obtient à la fin de chaque mission principale ou autres quêtes annexes. Elles sont d’ailleurs assez nombreuses, quoiqu’un peu redondantes. Mais on y revient dans quelques instants…

Marvel s Spider-Man

 

S’il est évident que la série des Batman Arkham a servi de modèle pour façonner ce Spider-Man cuvée 2018, il n’en reste pas moins que ce dernier dispose de nouveautés suffisantes pour dégager sa propre personnalité.

 

Marvel s Spider-ManS’il est évident que la série des Batman Arkham a servi de modèle pour façonner ce Spider-Man cuvée 2018, il n’en reste pas moins que ce dernier dispose de nouveautés suffisantes pour dégager sa propre personnalité. Cela se ressent avant tout dans les déplacements de l’ami Spidey, capable de se balader librement parmi les innombrables gratte-ciels qui font le charme de New York, et principalement de l’île de Manhattan. Il n’est en effet pas possible d’aller plus loin en franchissant les différents ponts qui entourent la ville. Un message apparaît pour fixer les limites de l’open world et oblige à faire demi-tour. Alors forcément, en comparaison avec d’autres jeux à monde ouvert (GTA V, Horizon Zero Dawn), Spider-Man offre un terrain de jeu moins vaste. Mais le jeu se rattrape aisément dans sa verticalité, puisque tout l’intérêt de cet open world réside dans les déplacements parmi les buildings. Il est en effet possible pour Peter Parker d’atteindre les plus hautes tours de New York, qu’il s’agisse de l’Empire State Building, le Chrysler Building, la tour des Avengers ou bien encore l’immeuble de la société Oscorp. Aller se jucher tout en haut de ces gratte-ciels offre d’ailleurs des panoramas saisissants, mais aussi une sensation de vertige rarement éprouvée dans un jeu vidéo. Les chutes libres – avant de se rattraper via une toile – sont grisantes et à tout moment, Spider-Man peut s’accrocher à n’importe quelle paroi grâce à ses facultés physiques.

 

LIBERTY CITY

 

Marvel s Spider-ManContrairement à d’autres open world qui proposent de grandes étendues souvent vides, le monde de Spider-Man grouille avant tout de vie ! Passants, circulation, hélicoptères qui patrouillent, avions qu’on aperçoit dans le ciel et oiseaux qui prennent la fuite au passage de Spider-Man, tout a été fait pour donner la sensation d’évoluer dans la vraie ville de New York. C’est d’ailleurs en revenant sur la terre ferme qu’on se rend compte du travail colossal abattu par les développeurs pour nous offrir un monde à la fois riche et plein de vie. Les citoyens n’hésitent d’ailleurs pas à réagir à la présence de notre super-héros, soit en l’interpellant, soit en faisant des remarques, ou bien encore en le prenant en photo. Certains d’entre eux peuvent aller plus loin dans l’interaction avec tentant un hug, un simple check ou carrément un high-five. Le genre de petits détails qui font plaisir il faut bien l’avouer. Cela dit, si vous vous amusez à rester un peu plus longtemps avec les PNJ, vous découvrirez très rapidement leurs limites, ces derniers restant souvent figés, répétant parfois les mêmes répliques à l’infini. Il en est de même avec la circulation, dont le pathfinding n’est pas très évolué non plus, générant parfois des situations rocambolesques. Alors évidemment, on comprend qu’Insomniac Games n’a pas déployé l’ensemble de ses efforts sur la population et la circulation, l’intérêt premier du jeu résidant ailleurs. C’est pour cela qu’on n’en tiendra pas rigueur.

Marvel s Spider-Man

 

Mais bon, s’il y a bien un élément du jeu qui mérite une standing ovation, c’est bel et bien le système de déplacement dans la ville. C’est simple, Insomniac Games nous avait promis qu’on aurait l’impression d’être dans la peau véritable de Spider-Man et c’est réellement le cas. Le studio a en effet créé une tonne d’animations pour se déplacer avec une fluidité jamais prise à défaut. Entre les lancers de toile, les petits sauts, les super-sauts, les prises d’élan pour prendre de la vitesse, les wall-runs, les cabrioles, les réceptions en douceur, tout a été étudié avec le plus grand des soins. L’Homme-Araignée ne s’est jamais aussi bien comporté dans un jeu vidéo, d’autant que la sensation de voltige est elle aussi une réussite totale, et on éprouve une forme de plaisir à explorer les moindres recoins de New York. Car malgré toute l’activité qu’on trouve dans la ville, les artistes de chez Insomniac Games n’ont pas lésiné sur les détails, avec des textures d’une grande richesse que l’on peut apprécier dès lors qu’on prend le temps de se poser et de contempler les environnements qui nous entourent. Ce n’est pas forcément une évidence, Spider-Man étant un jeu qui va très vite et nous laisse rarement le temps de se poser.

 

DOWNGRADE OU PAS DOWNGRADE ?

 

Marvel s Spider-ManC’est d’ailleurs l’occasion d’évoquer les graphismes, et notamment cette mini-polémique sur le downgrade du jeu. Comparatif à l’appui, on a pu constater que certains éléments visuels avaient disparu de la version finale. Des flaques d’eau notamment, les reflets dans les flaques en question et un changement dans l’éclairage rendant le jeu plus ensoleillé, moins contrasté. C’est vrai, il y a moins de flaques d’eau par rapport à la démo de l’E3 2017. C’est vrai que les effets de reflet ont soit disparu, soit baissé en qualité (allez donc jetez un œil aux reflets sur les vitres des immeubles, ils sont assez cra-cra), mais la version définitive de Spider-Man n’en reste pas moins visuellement impressionnant. En vrai, hormis ces quelques désagréments qui n’ont pas échappé à l’œil des internautes les plus vigilants, le reste du jeu est à l’image de ce qui nous a été montré lors des différents salons. Sans atteindre la qualité d’un GOD OF WAR, le titre d’Insomniac Games est impressionnant sur bien des aspects. Sur la distance d’affichage pour commencer, permettant de distinguer une certaine densité de la ville, même lorsque Spider-Man évolue dans les hauteurs de New York. L’absence de clipping (ou presque) accentue aussi le sentiment d’une maîtrise de la technologie, auquel vient s’ajouter un framerate d’une grande stabilité et ce malgré les nombreux éléments qui s’affichent à l’écran. On comprend d’ailleurs pourquoi les développeurs ont préféré opter pour un 30fps constant qu’un 60fps chancelant.

Marvel s Spider-Man

 

Mais là où Spider-Man envoie du gros pâté, c’est lors des séquences en intérieur où la console n’a plus besoin de calculer des pans de décor pour se focaliser sur quelques éléments seulement. Le cas échéant, le jeu prend une autre allure, affichant des graphismes de toute beauté, avec moult détails dans tous les sens. La claque visuelle est également présente lors des cinématiques ou les gros plans, où le jeu devient quasiment photo-réaliste. On distingue en effet tous les détails de la peau sur les différents protagonistes, leurs aspérités, les rides, la barbe naissante, la sueur, les égratignures. C’est aussi lors de ces close-up qu’on peut parfaitement distinguer les différentes textures, qu’il s’agisse des vêtements ou des éléments du décor. Tissu, cuir, latex, bois, métal, béton, le résultat à l’écran est réellement saisissant et il vous suffit d’aller jeter un œil à nos screenshots maison pour juger de vos propres yeux.

PAS DE FEDEX, MAIS DE LA REDONDANCE

 

Marvel s Spider-ManLors de notre dernière preview, qui remonte à fin juillet, on avait été agréablement surpris par la variété du gameplay de Spider-Man. Si l’on achète avant tout le jeu pour se prendre pour l’Homme-Araignée, les têtes pensantes d’Insomniac Games ont également eu la bonne idée de nous proposer d’incarner d’autres personnages-forts, à savoir Mary-Jane mais aussi Miles Morales. Les incarner permet à la fois de mieux raconter l’histoire originale imaginée par les développeurs (on en parle dans pas longtemps), mais aussi de nous proposer autre chose que du combat et de la voltige. En effet, les quelques séquences aux commandes des sidekicks de Peter Parker nous permettent d’avoir une approche infiltration, imposée d’ailleurs par le jeu. Contrairement à Spider-Man qui peut lui aussi se la jouer stealth en toute liberté, si vous ne respectez pas la discrétion avec Mary-Jane et Mile Morales, alors c’est le game over assuré. C’est d’ailleurs l’une des grandes faiblesses du jeu, puisque ces séquences n’apportent au final pas grand-chose. Pire, elles ont un effet inverse, celui de mettre en lumière une I.A. pas très évoluée, limite archaïque, qu’il est possible de contourner facilement en faisant chuter des éléments – très précis – du décor, ou bien en jetant des leurres. Le pattern des ennemis est tellement téléphoné qu’il faut vraiment être un novice fini pour foirer ses séquences. Quitte à jouer les Sam Fischer, on préfère largement le faire dans la peau de Spidey lorsqu’il entoile ses ennemis depuis un lampadaire ou n’importe quel point en hauteur.

Marvel s Spider-Man

 

Marvel s Spider-ManPuisqu’on en est aux griefs, autant vous dire également que le jeu déçoit un peu au niveau des quêtes secondaires. Si Insomniac Games échappe au piège des missions FedEx, le studio échoue à rendre certaines side-quests intéressantes sur la longueur. On pense notamment aux objectifs proposés par Félicia (alias Black Cat ou la Chatte Noire en bon français) qui nous demande de repérer et de photographier les peluches qu’elle a disséminé un peu partout dans Manhattan. En parlant de cliché, Spider-Man doit aussi prendre en photo les plus grands monuments de New York. Non pas que le tourisme est ennuyant, mais il y a quand même plus gratifiant comme travail. D’autant que dans le scénario, Peter Parker a troqué son poste de journaliste pour celui de scientifique. Pour les autres missions annexes, on retrouve aussi une certaine redondance, puisqu’elle se résume souvent à combattre des vagues d’ennemis, parfois à n’en plus finir. C’est long, pas toujours très intéressant, surtout après 35 heures de jeu à éliminer le crime dans la ville de New York.

 

A ORIGINAL STORY BY...

 

Marvel s Spider-ManIl est là le grand problème de Spider-Man, c’est le manque de renouvellement dans ses missions bonus, alors que certaines d’entre elles sont pourtant scénarisées et ne manquent pas d’être percutantes (cf Tombstone) avec cinématiques à l’appui. Mais il semblerait que Insomniac Games ait gardé les meilleures pour la suite, c’est-à-dire les DLC, qui débuteront d’ailleurs dès le 23 octobre prochain avec l’arrivée de Felicia. Car oui, vous ne la verrez pas une seule fois dans l’aventure principale, juste le son de sa voix qui promet pourtant une confrontation au sommet. Encore une autre frustration… Malgré cela, si vous êtes un grand fan de Spider-Man et si vous avez envie de débloquer l’ensemble des 25 costumes proposés au lancement, il va falloir vous farcir toutes ces missions un peu relou. Mais paradoxalement, le jeu en vaut la chandelle, les tenues secondaires méritant le détour. On retrouve des costumes issus des comic-books bien entendu, mais aussi des créations originales designées par Adi Granov, qui auraient d’ailleurs leur place dans le MCU de Marvel Studios. Du très bon travail qui mérite d’être salué.

Marvel s Spider-Man

 

Car au lieu de nous raconter une énième fois la même histoire, celle des BD, que l’on connaît sur le bout des ongles, les développeurs californiens ont eu l’ingénieuse idée de façonner leur propre histoire. Tout en se basant sur ce qui existe déjà, le scénario de ce Spider-Man PS4 prend le risque de redistribuer les cartes.

 

Marvel s Spider-ManOn va toutefois terminer ce test sur l’autre aspect marquant de ce Spider-Man signé Insomniac Games, à savoir le scénario original proposé par Insomniac Games. Car au lieu de nous raconter une énième fois la même histoire, celle des BD, que l’on connaît sur le bout des ongles, les développeurs californiens ont eu l’ingénieuse idée de façonner leur propre histoire. Tout en se basant sur ce qui existe déjà, le scénario de ce Spider-Man PS4 prend le risque de redistribuer les cartes. Je vous parlais plus haut du statut de Peter Parker. Dans le jeu, il n’est pas un photographe travaillant pour le Daily Bugle, il est un jeune scientifique qui a été embauché par Oscorp. Du coup, c’est à Mary-Jane que revient le rôle du reporter fouineuse et qui va du coup dénicher des scoops pour épauler Peter dans ses aventures. Quant à Norman Osborn, ce n’est pas l’homme torturé qui va donner naissance au Bouffon Vert, puisqu’il occupe le rôle du maire de New York. L’idée pour Insomniac Games est de surprendre, même les fans les plus hardcores qui ne sauront pas de quoi il en retourne. Et pour le coup, c’est très réussi, le jeu arrivant à proposer son propre univers, juste en misant sur le concept des chaises musicales. Du très bon boulot, comme l’ensemble de ce jeu qui semble d’ailleurs ouvrir une nouvelle ère à la franchise Spider-Man. Il y a juste quelques ratés qui empêche le titre de se hisser au même rang que les plus grands chefs d’œuvre de ces derniers mois.


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