Test Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 : par la petite porte ?
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- Pas mal d'épreuves à disposition pour le joueur solitaire
- Utilise toutes les fonctionnalités de la 3DS
- Tente des choses niveaux gameplay
- Trop facile
- Une maniabilité trop souvent bancale
- Des épreuves très mal foutues
- On fait vite le tour quand même
- Il y a de quoi bousiller sa console à force...
Les épisodes de Mario & Sonic aux Jeux Olympiques se suivent et se ressemblent donc. Pas de surprise majeure avec ce nouvel opus, qui propose quatorze épreuves qui sont autant de mini-jeux à travailler en solo ou entre amis, uniquement en local cependant. Au programme, du football (évidemment), du tennis de table, du tir à l'arc, du golf, du lancer de javelot ou encore de la GRS mais également quelques autres disciplines qui font leur apparition uniquement dans le mode Aventure "En route pour Rio". Celui-ci vous propose d'intégrer une des deux écoles du jeu, le Gymnase Mario ou le Gymnase Sonic avec votre Mii, et de suivre un entraînement rigoureux afin d'empiler les médailles d'or. A chaque journée de compétition une discipline, dont il faudra franchir les phases éliminatoires avant de tenter de glaner l'or. A chaque fois, un rival de la bande opposée vous barre la route. Pour être sûr de l'emporter, vous devrez donc vous entraîner auprès de vos comparses afin de gagner des niveaux et d'acheter des tenues et accessoires qui feront grimper vos stats. On passe donc d'un gymnase à l'autre dans les zones ouvertes (et vides, et riquiqui) du jeu, en faisant de temps à autre un crochet par la boutique. Premier hic : la difficulté est très mal jaugée, et à quelques exceptions près, vous n'aurez pas besoin de vous entraîner pour battre l'opposant du jour, pour peu que vous maîtrisiez le mini-jeu concerné.
LE JAVELOT INFERNAL
En revanche, il n'est pas impossible de bloquer sur une discipline pendant de longues minutes à cause d'une maniabilité mal fichue. Il faut reconnaître une qualité à ce Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 : comme ses prédécesseurs, il tente, il expérimente. Côté gameplay, c'est donc très varié et Nintendo a voulu tant bien que mal utiliser les différentes fonctionnalités de la 3DS pour alimenter la jouabilité des différentes épreuves. Du martelage de bouton, du soufflage dans le micro, du gribouillage de stylet, du classique stick + boutons, de la visée gyroscopique : il y a l'embarras du choix. Avec une fortune assez variable, il faut bien le reconnaître. Tout n'est pas franchement ergonomique et certains mini-jeux sont même une vraie tannée. La palme de l'épreuve loupée revient pour nous au lancer de javelot. Explications loupées, inertie inattendue, résultat relativement aléatoire : on a bien cru qu'on n'allait pas s'en sortir. Comme d'habitude, certaines épreuves s'en tirent relativement bien mais la difficulté s'en voit bien souvent réduite proportionnellement (le football ou le trampoline par exemple). On retrouve également des soucis déjà soulignés pour le jeu de Sotchi : une visée tremblotante, une reconnaissance de mouvement bancale et une latence qui peut laisser perplexe sur les épreuves de timing.
Tout n'est pas franchement ergonomique et certains mini-jeux sont même une vraie tannée.
Dommage car encore une fois, il y a de quoi s'amuser en multi. Visuellement, cette nouvelle cuvée reste à la hauteur des précédentes : rien de honteux, rien de fantastique non plus mais au moins l'ensemble demeure fluide et lisible. La durée très courte des sessions de jeu correspond bien au format portable et le sport reste un sujet de convivialité naturel, très adéquat pour du multi. De plus, il vous faudra tout de même passer quelques heures sur la cartouche pour débloquer tous les exploits, costumes et accessoires disponibles. Mais faut-il encore en avoir l'envie...