Test également disponible sur : Xbox - PC - GameCube - PlayStation 2

Test Les Orphelins Baudelaire

Test Les Orphelins Baudelaire
La Note
note Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire 12 20
 

Les plus
  • Charme certain
  • Le scénario
  • enfin un titre où les gentils ne gagnent pas à la fin
Les moins
  • Durée de vie ridicule
  • Trop linéaire
  • Enigmes trop simples


Le Test

Indubitablement, Harry Potter n’égayera pas les fêtes de Noël dans les salles obscures. Qu’à cela ne tienne, les plus jeunes pourront se rabattre sur les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire le 22 décembre prochain, une aventure du même acabit et dont les facéties de Jim Carrey en feront certainement rire plus d’un. Adapté du roman éponyme, écrit par Lemony Snicket, cette série de treize tomes n’a pas beaucoup percé en Europe mais fait actuellement un malheur aux Etats-Unis et au Canada. Gageons que l’adaptation cinématographique devrait propulser la série sur le devant de la scène, avec pourquoi pas à la clé, un rendez-vous annuel au cinéma de quartier.


Si vous aimez les histoires qui finissent bien, passez votre chemin. Car non seulement celle-ci finit mal, mais elle commence très mal également, et on n’y retrouve pas la moindre trace de bonheur d'un bout à l'autre. En effet, la vie des enfants Baudelaire n’avait rien de commun. Violette, Klaus et Prunille Baudelaire étaient pourtant des enfants charmants et intelligents, pleins de ressources, mais leur destin ne l’entendait pas de cette oreille. 

 

Si personne ne fait rien, coupable nous serons de ces orphelins !

 

D’emblée, le ton est donné. Préparez-vous à vivre les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, soit celle de Violette, l’aînée âgée de 14 ans, Klaus son frère de 12 ans et la petite Prunille qui n’est encore qu’un bébé mais qui n’a rien d’ordinaire. Elevé par des richissimes parents, leurs vies basculent lorsque ces derniers périssent dans un incendie. Monsieur Poe, banquier et exécuteur testamentaire des parents Baudelaire place cette famille dans les mains du comte Olaf, un oncle éloigné. L’argent ne fais pas le bonheur, c’est bien connu (même s’il y contribue fortement !) puisque ce dernier, expert dans l’art du déguisement mais également acteur tragique de seconde zone, n’est visiblement intéressé que par l’héritage et tentera par tous les moyens de s’en approprier. Il chargera les enfants de missions loufoques et périlleuses comme chasser des rats énormes voire un nid d’araignées géantes de son manoir avant de tenter d’en finir directement avec vous. On est heureusement alors placé sous la tutelle d’autres parents éloignés, généralement très sympathiques mais totalement écervelés. On retrouvera ainsi dans cette aventure l’oncle Monty, éminent spécialiste des reptiles et plus particulièrement des serpents, ou encore la tante Aggripine, passionnée par la grammaire française. Olaf mettra alors à profit ses talents théâtraux pour les abuser, quitte à les faire disparaître à tout jamais, pour récupérer la garde des enfants.

 

L’oignon fait la force !

 

Les orphelins ne devront donc compter que sur eux-mêmes et de leurs compétences pour s’extirper de situations plus grotesques les unes que les autres. Par exemple, Violette est capable de créer des mécanismes ingénieux voire des armes à partir d’objets insignifiants comme un simple morceau de ficelle, une paire de gants ou encore une fourchette. Mac Gyver peut aller se rhabiller ! Klaus est un rat de bibliothèque qui a la particularité de ne jamais rien oublier de ses lectures et peut donc mettre à profit son savoir encyclopédique. Quant à Prunille, elle n’est encore qu’un bébé et ne parle donc que par syllabe, rendant la compréhension de ses propos plutôt difficiles, mais sa petite taille lui permet de se faufiler dans les passages étroits. Elle a aussi de très bonnes dents et peut mordre tout ce qui passe à sa portée. Métaux, bois, etc. rien ne lui résiste ! Quand mon dentiste me disait de ne pas manger de sucreries pour avoir des dents saines, il avait probablement raison dans le fond ! Assez dirigiste dans l’approche, le titre se résume trop souvent à quelques phases de plates-formes pour trouver certains objets et ensuite à combattre un boss ou passer à l’énigme suivante. Les énigmes sont d’ailleurs d’une facilité affligeante et les possibilités d’action sont elles-mêmes assez restreintes, se limitant à pousser des objets lourds ou sauter. Mais relativisons car le titre s’adresse avant tout à un jeune public. Tout est alors mis en œuvre pour nous mettre sur la piste. Par exemple, les objets recherchés sont illuminés par des lucioles et si une action est réalisable (prendre un objet, ouvrir une porte, examiner un coin, etc.), le bouton rond s’affiche au centre de l’écran. Même constat pour les combats, où un système de lock automatique a été mis en place bien que ce dernier se révèle assez approximatif au final. Si la vie des enfants Baudelaire est plutôt mouvementée, il leur sera impossible de mourir. Blessé, on peut toujours récupérer des médaillons à l’effigie de leurs parents pour restaurer leur santé mais à chaque échec, on se retrouve inlassablement au checkpoint le plus proche.

 

Une désastreuse aventure ?

 

Cette aventure est-elle pour autant un désastre ? C’est ce que l’on pourrait tenter de croire d’autant plus qu’il nous a fallu un peu moins de cinq heures pour en voir le bout. Pourtant, les personnages possèdent un charisme certain et l’aventure rondement menée donnera à certains l’envie de se procurer le bouquin. Bien que confinant le joueur dans des espaces relativement petits de fait de sa linéarité, certaines phases de jeu pourront distraire le joueur averti. Dans ce cas de figure, on se retrouve dans des phases de shoot ou encore un mini jeu qui ressemble à s’y méprendre au Simon, un jeu électronique de mémoire où il s’agit de répéter les combinaisons produites par la machine. La réalisation est soignée et on est empressé de connaître le dénouement de l’histoire. Exit les cinématiques, elle nous est contée par la voix caverneuse du narrateur faisant apparaître en parallèle de nombreux croquis qui s’esquissent petit à petit sous nos yeux.   

 

Que le titre nécessite ou non de figurer sous les sapins de noël, nous vous laisserons en tirer les conclusions. Mais s'il n'est certes pas de la même trempe que Harry Potter, il en conserve indéniablement le charme et plaira avant tout aux plus jeunes.




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Frédéric Pedro

le mardi 21 décembre 2004, 11:14




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