Test Les 4 Fantastiques sur GameCube
5 20
Après un Star Wars Episode III : La Revanche des Sith finalement mou du genou, un Madagascar assez décevant, Activision enchaîne les mauvais points en nous servant, une fois encore, un jeu totalement indigeste. Il faut voir à quel point la réalisation est à des années lumière des dernières productions. C’est laid, grossier, animé à la manivelle, injouable, imprécis, bref toutes les tares qu’on peut retrouver dans une daube habituelle. On approche l’insulte et on se demande si les membres de Beenox Studios n’ont pas honte de faire figurer leur nom au générique de fin.
- 4 persos pour le prix d'un
- La pauvreté des graphismes
- Gameplay répétitif
- Imprécis
- Caméra à revoir
- Ennuyant à mourir
- Doublage et dialogues navrants
Ils sont quatre, ils sont beaux, ils sont talentueux et ce sont les stars du moment. Non il ne s’agit pas du dernier boys band à la mode mais des 4 Fantastiques. Quatre super-héros qui vont mettre leurs pouvoirs à disposition pour sauver la veuve et l’orphelin. Si au cinéma on a frôlé la catastrophe, sur consoles on est en plein dedans.
Tirés de la bande dessinée créée en 1961 par Jack Kirby et Stan Lee pour les éditions Marvel Comics, Les 4 Fantastiques (The Fantastic Four en V.O.) relate l'histoire d'un groupe de super-héros improvisés, à la fois humains et dotés de pouvoirs extraordinaires. Après un rapide séjour parmi les étoiles, nos quatre astronautes de profession se retrouvent balayés par un nuage de particules radioactives, engendrant un changement irréversible de leur ADN. De retour sur Terre, nos quatre héros (Reed Richards, Sue Storm, Ben Grimm et Johnny Storm) découvrent avec joie ou effroi (selon leur personnalité) leurs nouveaux talents. Reed devient alors "Mr Fantastique" du fait de son élasticité, Sue acquiert le titre de "Femme Invisible" grâce à ses pouvoirs qui lui permettent de se rendre imperceptible et d’engendrer de puissants champs énergétiques. Johnny, en raison de ses propriétés pyrotechniques, se fait appeler "La Torche Humaine" et enfin Ben, transformé en mastodonte de pierre, devient "La Chose". Face à eux se dresse le Dr Fatalis, aussi appelé Dr Doom, un ancien ami de Reed Richards, bien décidé à semer la terreur sur New York. Ensemble, Les 4 Fantastiques vont devoir unifier leurs forces pour venir à bout de leur ennemi commun.
Fantastiques ? Tu parles !
A l’instar du film, le jeu vidéo reprend à la lettre la trame principale de la BD américaine, trame pouvant tenir sur un simple ticket de métro. Crevons l’abcès fissa. Les 4 Fantastiques fait partie intégrante de ces jeux à licences bâclés et qui n’ont que le résultat lucratif pour simple but. Pour relater les aventures de nos super-héros, Beenox Studios et Activision ont choisi le beat’em all, un genre qui semble vouloir refaire surface ces derniers temps. Manque de bol, on se retrouve avec un jeu tout ce qu’il y a de plus banal. Avancer, taper, avancer, taper, appuyer sur un interrupteur, taper, s’ennuyer, voilà en gros le type d’actions qui nous est proposé. Un gameplay finalement bien limité donc, même s’il est possible d’incarner nos 4 Fantastiques à tour de rôle ou en coopération. En solo et selon certaines situations, il sera possible de switcher d’un personnage à un autre en appuyant simplement sur la croix directionnelle. De cette manière, il est possible de bénéficier des avantages de chaque héros et éliminer un Boss avec La Chose est bien plus efficace que les pauvres coups de poings de Mr Fantastique par exemple. En revanche, lorsque Reed, Ben, Sue et Johnny sont réunis tous les quatre ensemble pour batailler ferme contre la vermine ambiante, l’écran devient rapidement un bordel sans nom. L’imprécision des coups, la gestion irréelle de la caméra et le level design désastreux ajoutent encore plus à cette cacophonie visuelle. Peu importe, le jeu se limite à nettoyer une pièce des ennemis spawnant à tout va afin de débloquer un passage pour passer à l’écran suivant. Histoire de remuer le couteau dans la plaie, citons également la qualité pitoyable des doublages français et des dialogues franchement dispensables qui viennent ponctuer le jeu. Navrant.