Test LEGO Dimensions sur PS4 et Xbox One sur X360
La Note
13 20
LEGO Dimensions a des qualités indéniables pour attaquer le marché des jouets-vidéo : le nombre de licences potentiellement représenté, l'accessibilité naturelle de son gameplay et l'utilisation ingénieuse des figurines et du socle NFC. Cependant, il pâtit également de terribles défauts pour ce segment si particulier : un prix complètement indécent d'abord, une difficulté pas toujours adéquat, un manque d'indication durant la partie et une lisibilité plus que médiocre. Si on ne devait retenir qu'un obstacle majeur au fait qu'il représente une réelle menace pour Skylanders, ce serait indéniablement le premier.13 20
Les plus
- Un nombre de licences disponibles potentiellement énorme
- Un socle de gameplay adapté à tous
- L'incitation au montage des figurines et autres éléments
- Les énigmes liées au déplacement de figurines
- Une réalisation solide
Les moins
- 90/100€ le Starter Pack, OKLM
- Le manque de contenu dans une boîte de jeu...
- Manque de lisibilité et d'indications
- Difficulté tendue pour les grands débutants
- Le gameplay LEGO déjà vu 500 fois
- La conduite des véhicules. Oulala.
Le Test
Vous l'aurez compris, on ne vient pas ici pour le scénario mais plutôt pour la variété des univers proposés. Vous pourrez visiter quatorze mondes dans le cadre du scénario principal, auxquels il faut ajouter ceux qui sont déblocables en achetant différentes extensions. Vous pouvez considérer ces derniers comme des missions annexes. Il y a donc largement de quoi faire, tant en termes de goûts que de temps de jeu, d'autant que Warner rallongera la liste des mondes disponibles par la suite. Les niveaux de jeu sont très fidèles aux licences auxquelles ils font référence ; une bonne impression renforcée par la réalisation très correcte du titre de TT (même si ce n'est évidemment pas la folie niveau exigence). Et si les clins d’œil sont nombreux, on décèle déjà un petit écueil dans ce tableau encourageant : le mélange des licences à tort et à travers. Alors, oui, c'est peut-être une idée de vieux con, oui, c'est le propos du jeu, et oui, ça peut être relativement fun, avec des clins d’œil dans tous les sens. Mais ces répliques facétieuses s'adressent avant tout aux accompagnants-parents plutôt qu'aux jeunes joueurs, qui n'auront pas les clés pour saisir ces références. En revanche, ils retiendront qu'ils peuvent tabasser Saroumane sur un dragon chinois avec la Batmobile... Pas forcément glop.
L'avantage de LEGO, c'est qu'ils n'ont pas forcément eu à adapter un gameplay pour un public inexpérimenté. En effet, si vous avez déjà joué à un titre estampillé LEGO, vous devez savoir qu'ils se destinent depuis longtemps à ce ce type de public. Conséquence : la nouveauté n'est pas forcément au rendez-vous en termes de gameplay. LEGO Dimensions applique à 95% la même recette que ses prédécesseurs. La prise en main est simpliste, les commandes sont peu nombreuses et on peut toujours switcher entre ses personnages en cours de partie. Et comme auparavant , on passe l'essentiel de son temps à péter des trucs pour récolter de la monnaie LEGO, qui pourra être dépensée dans différentes améliorations ou rénovations de mondes abîmés par les failles temporelles. C'est adapté au public visé certes, mais si vous n'en faites pas partie vous risquez de rudement vous ennuyer tant tout est guidé. De plus, le jeu hérite également des défauts de ses aïeux, et ça c'est bien plus problématique. Problèmes de lisibilité, caméra inamovible et bien souvent mal placée, manque cruel d'indications in-game: on reste parfois bloqué pendant de longues minutes à cause d'une interaction pas assez visible ou d'une énigme mal fichue...
Et en parlant d'énigmes, il est temps d'évoquer les figurines et leurs interactions avec le jeu, puisque visiblement la constructibilité des différents éléments a laissé planer de fausses idées dans l'air. Sachez d'abord que LEGO Dimensions ne diffère pas beaucoup de ses concurrents question hardware : on a toujours un socle à brancher en USB sur sa console, et des figurines à poser dessus pour faire entrer les personnages représentés dans le jeu. Cependant, grâce à la taille des héros LEGO, vous pourrez mettre jusqu'à sept figurines simultanément sur le socle, ce qui est un point intéressant. En effet, le jeu va utiliser ce large socle USB, et sa division en trois zones, pour poser de petites énigmes au joueur. Il lui demandera par exemple de déplacer un héros d'une zone à l'autre du socle pour se défaire d'un enchantement, ou encore de reproduire un schéma coloré en peignant les personnages in-game et en les déplaçant ensuite sur le socle. Ce sont de vrais bonnes idées, qui se démarquent vraiment de la concurrence et qui établissent un rapport différent aux figurines. Cependant, les énigmes sont bien souvent compliquées pour un public jeune ou novice, qui aura besoin obligatoirement d'un accompagnateur (lui-même devrait tout de même pester contre le manque d'explications...).
Pour ce qui est du montage, soyons clairs : il n y a pas de rapport direct entre ce que vous montez et ce qui apparaît réellement dans le jeu. Ce sont les puces NFC qui font tout le travail. Le jeu incite donc à monter ses figurines et éléments grâce à des modes d'emploi qui apparaissent sur l'écran de la télévision, mais rien n'est obligatoire. On peut très bien jouer avec les socles uniquement, ce n'est que cosmétique ! En même temps, il aurait été compliqué de faire autrement et on soulignera tout de même l'incitation au montage pour les enfants. Mais un problème pointe tout de même rapidement le bout de son énorme nez : le prix de cette nouvelle gamme de jouets-vidéo. Pour ne rien vous cacher, on connaissait les prix exorbitant pratiqués par LEGO pour ses produits habituels, on s'attendait donc à quelque chose de cher. En réalité, c'est très cher. Trop cher. Comptez entre 90 et 100 euros pour le Starter Pack qui contient en plus du jeu, le socle USB, quatre figurines rikiki et un portail pas énorme à monter uniquement pour le fun. Comptez 25 à 30 euros pour une extension qui contiendra au mieux deux ou trois figurines et une mission in-game. Non seulement c'est un rythme impossible à suivre pour la plupart des joueurs et des parents, mais en plus, beaucoup d'enfants pourraient être déçus de voir si peu de contenu dans chaque boîte...
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Après Disney et Nintendo, c'est au tour de Warner Bros. et la licence LEGO de se lancer dans ce que certains appellent aujourd'hui le jouet-vidéo. Le but est bien entendu de réussir à détrôner Skylanders, ou tout du moins de lui piquer quelques parts de ce marché très, très lucratif. Le force de LEGO, c'est bien entendu le nombre de licences avec lesquelles la firme danoise s'est acoquinée ces dernières années : des Simpsons au Seigneur des Anneaux en passant par les DC Comics ou encore Harry Potter et Retour vers le Futur, il y a de quoi faire. LEGO Dimensions ne s'embarrasse pas, il mélange ouvertement et sans fioritures tout ce que la marque peut offrir.
Et quand on vous dit sans fioritures, c'est vraiment sans fioritures. Quitte à mélanger des univers qui n'ont rien à voir (pour créer le fameux multiverse), TT Games n'y va pas avec le dos de la cuillère. Gandalf, Batman et Cool Tag se retrouvent contraints de traverser différents mondes à travers un portail dimensionnel pour retrouver les compagnons qui ont été happés par de mystérieuses failles. Et c'est le très méchant Lord Vortech, qui réunit une armée de bad guys dans le but de contrôler et dominer le multiverse, qui semble à l'origine de ces disparitions...
FIDÈLE ET WTF A LA FOIS
ACCESSIBLE, A DÉFAUT D'ETRE ORIGINAL
L'avantage de LEGO, c'est qu'ils n'ont pas forcément eu à adapter un gameplay pour un public inexpérimenté. En effet, si vous avez déjà joué à un titre estampillé LEGO, vous devez savoir qu'ils se destinent depuis longtemps à ce ce type de public. Conséquence : la nouveauté n'est pas forcément au rendez-vous en termes de gameplay. LEGO Dimensions applique à 95% la même recette que ses prédécesseurs. La prise en main est simpliste, les commandes sont peu nombreuses et on peut toujours switcher entre ses personnages en cours de partie. Et comme auparavant , on passe l'essentiel de son temps à péter des trucs pour récolter de la monnaie LEGO, qui pourra être dépensée dans différentes améliorations ou rénovations de mondes abîmés par les failles temporelles. C'est adapté au public visé certes, mais si vous n'en faites pas partie vous risquez de rudement vous ennuyer tant tout est guidé. De plus, le jeu hérite également des défauts de ses aïeux, et ça c'est bien plus problématique. Problèmes de lisibilité, caméra inamovible et bien souvent mal placée, manque cruel d'indications in-game: on reste parfois bloqué pendant de longues minutes à cause d'une interaction pas assez visible ou d'une énigme mal fichue...
Le jeu va utiliser ce large socle USB, et sa division en trois zones, pour poser de petites énigmes au joueur
Et en parlant d'énigmes, il est temps d'évoquer les figurines et leurs interactions avec le jeu, puisque visiblement la constructibilité des différents éléments a laissé planer de fausses idées dans l'air. Sachez d'abord que LEGO Dimensions ne diffère pas beaucoup de ses concurrents question hardware : on a toujours un socle à brancher en USB sur sa console, et des figurines à poser dessus pour faire entrer les personnages représentés dans le jeu. Cependant, grâce à la taille des héros LEGO, vous pourrez mettre jusqu'à sept figurines simultanément sur le socle, ce qui est un point intéressant. En effet, le jeu va utiliser ce large socle USB, et sa division en trois zones, pour poser de petites énigmes au joueur. Il lui demandera par exemple de déplacer un héros d'une zone à l'autre du socle pour se défaire d'un enchantement, ou encore de reproduire un schéma coloré en peignant les personnages in-game et en les déplaçant ensuite sur le socle. Ce sont de vrais bonnes idées, qui se démarquent vraiment de la concurrence et qui établissent un rapport différent aux figurines. Cependant, les énigmes sont bien souvent compliquées pour un public jeune ou novice, qui aura besoin obligatoirement d'un accompagnateur (lui-même devrait tout de même pester contre le manque d'explications...).
LE COUP DE BAMBOU DANS LE PORTE-MONNAIE
Pour ce qui est du montage, soyons clairs : il n y a pas de rapport direct entre ce que vous montez et ce qui apparaît réellement dans le jeu. Ce sont les puces NFC qui font tout le travail. Le jeu incite donc à monter ses figurines et éléments grâce à des modes d'emploi qui apparaissent sur l'écran de la télévision, mais rien n'est obligatoire. On peut très bien jouer avec les socles uniquement, ce n'est que cosmétique ! En même temps, il aurait été compliqué de faire autrement et on soulignera tout de même l'incitation au montage pour les enfants. Mais un problème pointe tout de même rapidement le bout de son énorme nez : le prix de cette nouvelle gamme de jouets-vidéo. Pour ne rien vous cacher, on connaissait les prix exorbitant pratiqués par LEGO pour ses produits habituels, on s'attendait donc à quelque chose de cher. En réalité, c'est très cher. Trop cher. Comptez entre 90 et 100 euros pour le Starter Pack qui contient en plus du jeu, le socle USB, quatre figurines rikiki et un portail pas énorme à monter uniquement pour le fun. Comptez 25 à 30 euros pour une extension qui contiendra au mieux deux ou trois figurines et une mission in-game. Non seulement c'est un rythme impossible à suivre pour la plupart des joueurs et des parents, mais en plus, beaucoup d'enfants pourraient être déçus de voir si peu de contenu dans chaque boîte...
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