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- La musique
- La présence de Keyra Knightley sur la jaquette
- C’est laid
- Lassant
- Difficulté aléatoire
Si vous suivez autant l’actualité du cinéma que celle du jeu vidéo, vous n’êtes pas sans savoir que le jeu dont nous allons vous parler ici même est l’adaptation du film éponyme sorti l’été dernier au cinéma. Quand on y regarde d’un peu plus près, mis à part quelques titres comme Le Seigneur des Anneaux ou Les Goonies sur Nes en 1987, les jeux tirés de film (ou pire encore, les films tirés de jeux) sont souvent à ranger dans la catégorie "Bouses interstellaires". Qu’en est-il du Roi Arthur ? Vous n’allez pas tarder à le savoir…
Sans être forcément un féru d’histoire ou de légendes, certains personnages sont tellement célèbres qu’on ne sait plus trop s’ils ont ou non véritablement existé, et ce qu’ils ont réellement fait. On pourrait vous citer des dizaines de personnages mythiques dont les exploits ne valent que par les dires d’un ou deux poètes d’une époque ancestrale, mais aujourd’hui concentrons-nous sur le Roi Arthur. Bien qu’Arthur (pas celui de TF1 hein !) ait réellement existé au cours du Ve siècle après J.C., s’il est aussi connu de nos jours, ce n’est pas pour ce qu’il a réalisé, mais pour les légendes qui l’entourent. A l’époque, la Bretagne (actuelle Grande-Bretagne, à ne pas confondre avec notre Bretagne à nous, qui s’appelait alors l’Armorique) est, comme tout le reste de l’Europe, occupée depuis des siècles par le puissant empire Romain. Une partie de la population autochtone devient alors "romano-bretonne" (comme les gallo-romains en Gaule) et la culture et les traditions se romanisent à grands pas. Seules quelques tribus celtes vivant dans des contrées reculées restent à dominante païenne. Toutefois, malgré la puissance de Rome, les invasions barbares, pictes, scots et irlandaises sont courantes et il est de plus en plus difficile aux romains de défendre
Place au "jeu"
Avec toutes ces histoires, on en oublierait presque qu’on est ici avant tout pour parler d’un jeu, Le Roi Arthur, adaptation vidéoludique du film d’Antoine Fuqua, avec la belle, que dis-je,
Keyra, sort de là !!!!
Si le concept est connu et approuvé, Le Roi Arthur se contente d’en avoir repris le principe sans y mettre aucun moyen supplémentaire. Laid, répétitif, linéaire, injouable il dispose en outre d’une difficulté totalement aléatoire et parfaitement rebutante. Les niveaux sont souvent assez longs, et tomber sur une horde d’ennemis sans aucune assistance vous conduira à coup sûr à la mort, et donc au début du niveau. Pétage de plombs et lancer de manette assurés ! Même à deux en coopératif, le jeu est d’une horrible platitude. Un seul point positif en tout et pour tout à mettre au crédit du jeu, la bande-son, plutôt entraînante, dans la lignée des grands films épiques comme Braveheart ou Gladiator. Mais la comparaison s’arrête ici, que ce soit pour le film, et plus encore pour le jeu, qui réussit à faire encore moins bien que l’œuvre d’Antoine Fuqua. La preuve que cinéma et jeux vidéo ne font décidément pas vraiment bon ménage. Si vous souhaitez un bon jeu d’action, reportez vous sur Le Seigneur des Anneaux – Le Retour du Roi, ou Les Deux Tours, ou attendez quelque chose de mieux si vous avez déjà terminé ces deux là.