Test également disponible sur : Xbox

Test Kingdom Under Fire : TC

Test Kingdom Under Fire : TC
La Note
note Kingdom Under Fire : The Crusaders 15 20
 

Les plus
  • La touche RPG
  • L’interactivité avec les environnements
  • Durée de vie conséquente
  • Prise en main instinctive
Les moins
  • Doublage risible
  • Nombreuses fautes d’orthographe


Le Test

Après un épisode remarqué sur PC, Kingdom Under Fire : The Crusaders débarque finalement sur Xbox. Alliant RPG et stratégie, le titre proposera t-il un challenge aussi intéressant que son illustre prédécesseur ?


Kingdom Under Fire, grâce à son gameplay pluraliste, introduisant des notions de RPG dans un jeu de stratégie, et à son ambiance si particulière, avait surpris tout le monde. Presque quatre ans plus tard, nous accueillons son successeur, sur Xbox cette fois. Et pour l’occasion, le gameplay a été totalement remanié afin de l’adapter à la console. Et ça marche ! Les commandes s’orchestrent à la perfection avec la manette Xbox et la prise en main est intuitive.

Marie, prends le petit ! On part en croisade !

Les possibilités de jeu étant nombreuses, elles se débloquent petit à petit au fur à mesure de votre progression et de vos besoins, probablement afin d’éviter de passer par un tutorial ennuyeux. Il vous sera alors indiqué le moment venu les actions à exécuter, ce qui a le mérite de rendre le jeu directement accessible. Les scénaristes ne semblent pas s’être pris la tête en optant pour le thème de la croisade : le pape demande aux différents royaumes de libérer la terre sainte. Mais ce contexte, hautement historique, est tout bonnement empreint d’héroic fantasy. On distingue aisément donc différentes races : les nains, les elfes, les humains, les orcs,… On pourrait également observer que le discernement du bien et du mal prend une place majeure, via une quête utopique visant à détruire un artefact, si puissant qu’il pourrait changer la face de la Terre. De Kingdom Under Fire au Seigneur des Anneaux, il n’y a qu’un pas !

Gerald, le treizième guerrier

Deux campagnes sont accessibles dès le départ, une avec les humains (Gerald) et une autre avec la Légion Noire (Lucrétia). Une fois, ces dernières achevées, deux nouvelles deviendront accessibles, ce qui assure une durée de vie conséquente. Bien sûr, chacune des deux armées possède ses unités propres avec des compétences spécifiques, mais nous reviendrons sur ce point un peu plus loin. On distingue nettement trois phases de jeu : le déplacement sur la carte du monde, le déplacement des troupes et les phases de combats. Après avoir examiné les objectifs, il convient de déplacer judicieusement ses unités. En effet, même si en début de partie, la méthode « bourrine » peut faire ses preuves, dites-vous bien qu’elle ne fera pas de miracle par la suite. Il faudra donc user de beaucoup de stratégie pour isoler l’ennemi voire lui tendre des pièges. C’est là qu’interviennent tout d’abord les capacités de chacune des unités. Par exemple, aucune chance pour l’infanterie de s’en sortir indemne après une charge de la cavalerie, il faudra donc les protéger par des lanciers. De même, avec les archers, dont le placement sera plus judicieux placé derrière l’infanterie, si possible en hauteur. Mais cela ne s’arrête pas là puisque l’environnement joue un rôle majeur dans l’issue de la bataille. Il faudra, par exemple, garder le soleil dans le dos pour aveugler vos opposants, éviter de placer vos archers dans un bois, les flèches étant gênées par le feuillage. On pourra également créer des embuscades en posant des pièges (via les sapeurs) ou encore en enflammant la forêt. Bien qu’il ne soit pas possible de scinder le groupe en deux (si on omet le fait d’envoyer des éclaireurs), il sera possible de choisir sa formation d’attaque : plutôt resserrée ou plutôt écartée, chacune des deux possédant des avantages comme des inconvénients. La formation resserrée offre une meilleure défense contre les flèches, est plus silencieuse mais des armes de sièges feraient un véritable carnage, tandis que la formation ouverte offre une meilleure vitesse de déplacement. Selon les missions, on dirige plusieurs groupes simultanément mais il est également possible de donner des ordres individuellement à chaque groupe. De même, les chefs de groupe disposent pour la plupart de certaines capacités : envoyer un éclaireur, utiliser des sorts de soin…


Au cours d’une bataille, on contrôle directement son héros qui pourra asséner un coup rapide ou puissant, enchaîner des combos ou des coups spéciaux. Une jauge de PS se remplit, utile pour déclencher certaines compétences, magies ou encore demander de l’aider à ses officiers. Pour en finir rapidement, il faut impérativement tuer le chef de guerre en premier, reconnaissable grâce à son apparence différente de ses subalternes. Une fois mort, toutes les troupes ennemies seront mises hors de combat. Le soft affiche un grand nombre d’ennemis à l’écran sans jamais faiblir, ce qui assure un dynamisme prononcé lors des affrontements. Après chaque mission accomplie, libre à vous de passer à la suivante ou de rentrer à la base. Dans ce dernier cas, vous pourrez dépenser généreusement de l’or durement gagné pendant la bataille pour recruter des mercenaires, ou encore équiper vos troupes. C’est par cette même interface que vous pourrez attribuer l’expérience à vos différentes unités, améliorer leurs compétences et les faire évoluer (l’infanterie pourra ainsi devenir une unité de paladin). Un système d’évolution parfaitement bien pensé !

Mon précieuuux !

On regrettera, par contre, l’absence d’un mode escarmouche, voire multijoueur, mais ce manque est cependant très vite compensé par le Live où vous pourrez affronter des joueurs du monde entier en 1 contre 1 ou par équipe de deux ; appréciable d’autant plus que le Live vous est offert durant deux mois. Si le doublage américain semble être prestigieux, on est très loin du cas pour la version française. Véritablement lamentable ! D’autant plus que le titre est bourré d’erreurs et de fautes d’orthographes. On est, par exemple, gratifié d’un "mission accomplice" à la fin d’une mission.

Alliant une touche RPG à de la stratégie, avec une durée de vie conséquente grâce à ses quatre campagnes et le Live, d’un gameplay solide, Kingdom Under Fire : The Crusaders propose un challenge plus qu’intéressant. Une bonne surprise donc mais qui serait sans doute bien meilleure si il n’y a avait pas ces soucis de traduction et de doublage.



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Frédéric Pedro

le vendredi 29 octobre 2004, 15:38




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