La Note
16 20
16 20
Les plus
- Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Sous ses faux airs de MGS 2, kill.switch se révèle être en fait un bon jeu d'action. Fans d'infiltration, passez votre chemin.
Au milieu de la kilotonne de jeux d’action qui passe entre nos mains chaque année, certains softs parviennent tout de même à innover un tant soit peu. Pour kill.switch, alors que les premières images laissaient à un vague ersatz de Metal Gear Solid 2, la pratique du jeu révèle un gameplay bien différent du hit de Konami. Explications.
Du scénario de kill.switch, je ne vous dévoilerai pas grand chose car trop en dire reviendrait à tuer une partie de l’intérêt du jeu. En effet, chaque début de mission est prétexte à un flash-back et à des dialogues laissant imaginer une intervention extérieure à ce qui va se passer à l’écran. Cette sensation d’extériorisation de l’action est d’ailleurs renforcée par le gameplay de kill.switch. En effet, tout au long du jeu, vous aurez le sentiment de contrôler le héros et non pas de l’incarner. En pouvant voir ce que le héros n’est pas en mesure de distinguer et donc d’agir en fonction du placement des ennemis, le joueur ne peut s’identifier au perso principal mais tout cela se justifie par le scénario. Mais, stop, j’en ai déjà trop dit. Voyons plutôt comment s’articule ce jeu.
Infiltraction
La spécificité de l’action dans kill.switch repose dans l’utilisation permanente des éléments du décor. En effet, s’il est parfois possible d’attaquer à découvert les soldats ennemis, le surnombre et la précision des assaillants aura tôt fait de vous ramener à une tactique moins primaire. La possibilité de se coller aux murs ou aux caisses est intelligemment exploitée dans kill.switch puisqu’elle permet dans un premier temps de se pencher pour repérer les troupes adverses mais également de leur tirer dessus. Adossé à une caisse, vous avez même la possibilité de tirer à l’aveuglette, ce qui réduit les risques de se prendre une balle mais diminue grandement la précision de vos rafales, les projectiles ayant tendance à s’éparpiller façon puzzle. Contrairement à un Metal Gear Solid 2, vous ne chercherez jamais à éviter l’ennemi mais plutôt à l’éliminer. Leur comportement est d’ailleurs bien différent du jeu de Kojima puisqu’ils ont une attitude très offensive, cherchant avant tout le meilleur moyen de vous contourner. Si l’Intelligence Artificielle réserve parfois de bonnes surprises, les ennemis réagissant, par exemple, par des plongeons à vos lancers de grenades, elle laisse également parfois entrevoir quelques failles de comportement. Rien de fortement gênant toutefois.
Des balles pas perdues pour tout le monde
S’il a fortement été question de MGS 2 dans les paragraphes précédents, les développeurs du jeu, conscients de l’inévitable rapprochement qui serait fait, ont délibérément joué la carte du clin d’œil en plaçant, par exemple, un niveau sur une plate-forme pétrolière par temps de pluie. Ca vous rappelle vaguement quelque chose, non ? Pour le reste, les niveaux sont pour la plupart plutôt bien construits même si une certaine monotonie vient poindre le bout du nez au bout de quelques heures de jeu. En effet, les interactions avec les éléments du décor (hors caisses et murs, bien entendu) étant quasi nulles, les niveaux ne sont pas suffisamment diversifiés. De plus, la difficulté globale du jeu risque de rebuter un certain nombre de joueurs. Les sauvegardes étant uniquement accessibles en fin de mission, il n’est pas rare de mourir sous le feu ennemi alors que vous avez rempli quasiment tous les objectifs. Heureusement, la maniabilité du personnage est bonne et même si quelques petits problèmes de caméra apparaissent de ci de là, les échecs sont plus souvent dus à une action imprudente qu’à un défaut de gameplay. Toujours est-il qu’il faut vous attendre à recommencer maintes et maintes fois certaines missions.
Dans la cible
Du point de vue technique, kill.switch se situe dans une bonne moyenne. Les graphismes, s’ils ne brillent pas par leur originalité, restent dans la tradition des jeux à tendance belliqueuse. De la même manière, si la panoplie d’animations n’est pas monumentale, elle ne prête globalement pas le flanc à la critique. Les musiques, par contre, charment l’oreille dans un premier temps pour leur originalité avant de devenir vite énervantes du fait de leur récurrence. C’est là un des petits défauts de ce bon jeu d’action qu’est kill.switch, efficace avec une petite pointe d’originalité qui lui permet de ressortir de la masse de jeux d’action disponibles sur la PlayStation 2.
Du scénario de kill.switch, je ne vous dévoilerai pas grand chose car trop en dire reviendrait à tuer une partie de l’intérêt du jeu. En effet, chaque début de mission est prétexte à un flash-back et à des dialogues laissant imaginer une intervention extérieure à ce qui va se passer à l’écran. Cette sensation d’extériorisation de l’action est d’ailleurs renforcée par le gameplay de kill.switch. En effet, tout au long du jeu, vous aurez le sentiment de contrôler le héros et non pas de l’incarner. En pouvant voir ce que le héros n’est pas en mesure de distinguer et donc d’agir en fonction du placement des ennemis, le joueur ne peut s’identifier au perso principal mais tout cela se justifie par le scénario. Mais, stop, j’en ai déjà trop dit. Voyons plutôt comment s’articule ce jeu.
Infiltraction
La spécificité de l’action dans kill.switch repose dans l’utilisation permanente des éléments du décor. En effet, s’il est parfois possible d’attaquer à découvert les soldats ennemis, le surnombre et la précision des assaillants aura tôt fait de vous ramener à une tactique moins primaire. La possibilité de se coller aux murs ou aux caisses est intelligemment exploitée dans kill.switch puisqu’elle permet dans un premier temps de se pencher pour repérer les troupes adverses mais également de leur tirer dessus. Adossé à une caisse, vous avez même la possibilité de tirer à l’aveuglette, ce qui réduit les risques de se prendre une balle mais diminue grandement la précision de vos rafales, les projectiles ayant tendance à s’éparpiller façon puzzle. Contrairement à un Metal Gear Solid 2, vous ne chercherez jamais à éviter l’ennemi mais plutôt à l’éliminer. Leur comportement est d’ailleurs bien différent du jeu de Kojima puisqu’ils ont une attitude très offensive, cherchant avant tout le meilleur moyen de vous contourner. Si l’Intelligence Artificielle réserve parfois de bonnes surprises, les ennemis réagissant, par exemple, par des plongeons à vos lancers de grenades, elle laisse également parfois entrevoir quelques failles de comportement. Rien de fortement gênant toutefois.
Des balles pas perdues pour tout le monde
S’il a fortement été question de MGS 2 dans les paragraphes précédents, les développeurs du jeu, conscients de l’inévitable rapprochement qui serait fait, ont délibérément joué la carte du clin d’œil en plaçant, par exemple, un niveau sur une plate-forme pétrolière par temps de pluie. Ca vous rappelle vaguement quelque chose, non ? Pour le reste, les niveaux sont pour la plupart plutôt bien construits même si une certaine monotonie vient poindre le bout du nez au bout de quelques heures de jeu. En effet, les interactions avec les éléments du décor (hors caisses et murs, bien entendu) étant quasi nulles, les niveaux ne sont pas suffisamment diversifiés. De plus, la difficulté globale du jeu risque de rebuter un certain nombre de joueurs. Les sauvegardes étant uniquement accessibles en fin de mission, il n’est pas rare de mourir sous le feu ennemi alors que vous avez rempli quasiment tous les objectifs. Heureusement, la maniabilité du personnage est bonne et même si quelques petits problèmes de caméra apparaissent de ci de là, les échecs sont plus souvent dus à une action imprudente qu’à un défaut de gameplay. Toujours est-il qu’il faut vous attendre à recommencer maintes et maintes fois certaines missions.
Dans la cible
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