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On peut dire non sans une pointe de honte que le titre de Sidhe Interactive nous a agréablement surpris. Malheureusement, à moins d’être un inconditionnel de Bam Margera, de Steve-O ou de Johnny Knoxville, difficile de trouver l’envie d’aller au bout de leurs farces et de leurs gags. Malgré tout, les fans devraient s’y retrouver, Jackass : The Game proposant en effet une certaine variété de gameplay, ainsi qu’une prise en main à la hauteur. Reste que débourser 45 euros pour un titre qui les amusera seulement le temps d’une après-midi n’a rien de bien excitant.
- Epreuves variées
- L’esprit Jackass
- Du bonus à débloquer pour les plus motivés
- Prise en main rapide
- Quelques doublons
- Replay value quasi-nulle
- Assez court
- Rapidement lassant
- Un peu léger graphiquement
Après leur petit détour du côté du grand écran, les cascadeurs sadomasochistes de Jackass sont de retour sur nos téléviseurs, mais dans un domaine où on ne les attendait pas forcément : le jeu vidéo. Si la douleur que vous ressentez lorsque vous vous retournez le petit doigt, ou celle que vous éprouvez lorsque votre coccyx dévale des escaliers s’apparente à une forme de plaisir, alors Jackass : The Game est fait pour vous.
Bien sûr, en grands habitués de la série que vous êtes, vous savez que Johnny Knoxville et sa bande ne font pas seulement dans le douloureux. Il serait d’ailleurs réducteur de les assimiler uniquement à leurs jeux de souffrance. Heureusement pour les fans donc, toute la panoplie humoristique de ces timbrés a été reprise pour ce jeu déconseillé aux mineurs. Ici, leur caractère de sale gosse prêt à tout pour déranger leur monde côtoie le comique de situation, la scatophilie ou leurs simples délires entre potes. Comme sur MTV en somme. D’après le script du jeu, le réalisateur de la série se blesse sur le tournage de ce qui aurait dû être la nouvelle saison, et vous l’aurez sans doute compris, l’heureux héritier de cette noble tâche, c’est vous. Inutile de céder à la panique, il n’est pas ici question de jouer les Steven Spielberg et autre James Cameron en herbe. Non, on peut même dire que la pirouette scénaristique pour intégrer le joueur à la joyeuse troupe est complètement inutile, puisque c’est bien à l’aide de nos doigts affûtés, et non de notre œil avisé, qu’il faudra aider Steve-O et ses potes à remplir les “Souhaits Séquence Vidéo”, ou dans un français plus commun, les objectifs de tournage.
Arrête de Jackasser