La Note
15 20
15 20
Les plus
- Bande Son
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Le petit ninja tout énervé débarque enfin sur PlayStation2, avec de bonnes idées mais une réalisation qui laisse à désirer. Verdict.
Voilà donc le fameux I-Ninja, qui, malgré son petit nom, n’a pas été conçu chez Apple. Il est né en Angleterre, dans les studios d’Argonaut (à l’origine de Kung Fu Chaos, SWAT et quelques Harry Potter). Leur dernière création, malgré un design minimaliste, devait promettre un gameplay varié et accrocheur, alors voyons ce qu’il en est…
Boule de haine
A première vue, les gens de chez Argonaut étaient tellement préoccupés à faire un jeu amusant et varié qu’ils en ont oublié le scénario. Un petit ninja nommé… Ninja traverse des tas de niveaux en tentant d’améliorer ses compétences, représentées par des « dan » et par la couleur de sa ceinture. Déjà on vous prévient, la ceinture noire ne sera facile à obtenir… En plus, Ninja a bien les nerfs car il a malencontreusement tué son maître dans un accès de rage, provoqué par des boules d’énergie libérées par un gros méchant. Donc vengeance. Mais le maître n’est pas complètement mort car son fantôme revient vous apprendre comment effectuer toutes vos cabrioles, et il y en a beaucoup. Les niveaux se divisent donc en grands terrains de jeux dans lesquels se trouvent des portes, portes qui vous donneront accès aux sous niveaux. Généralement, il s’agira de flinguer vos ennemis à grands coups de katanas, mais pas seulement. Vous devrez aussi prendre les commandes de tourelles de tir, ou de sous marins, ou d’un robot géant qui fait de la boxe. Ces épreuves, bien qu’apportant un peu de fraîcheur à l’ensemble, ne sont pas complètement réussies. Leur niveau de difficulté est très mal réglé et elles sont souvent trop longues, donc ennuyeuses.
Le gros du morceau
Revenons aux épreuves classiques, celles qui vous mettront dans la peau de Ninja. Ce petit bonhomme plein de ressources est bien agréable à manipuler, grâce à une animation sans faille. Les combats sont vifs et vos coups, bien que peu nombreux au final, sortent sans problème. On retrouve également une jauge de rage qui vous rendra plus fort un court instant, ainsi que toute une panoplie de mouvements déjà vue dans d’autres jeux. C’est, généralement, la réaction du joueur face à I-Ninja : « Oh, c’est comme dans Super Monkey Ball ! ». Ou bien : « Tiens, on dirait Sonic ! ». Vous me direz, il y a pire comme références. Surtout que ces éléments de gameplay sont bien implémentés dans I-Ninja et enrichissent le jeu qui aurait pu n’être qu’un basique beat’em up. Donc, on peut grimper ou courir sur les murs, s’accrocher à quelques endroits à l’aide d’un grappin, et se plaquer sur une bouboule pour ensuite traverser des plates formes à la Monkey Ball. La bonne idée qui rend le jeu grand public est que ces multiples possibilités d’acrobaties sont clairement délimitées par des marques colorées, vous empêchant ainsi d’essayer votre grappin n’importe où, par exemple. Simple et efficace.
Aïe ! Ninja !
Au final, les développeurs d’Argonaut ont réussi à faire un jeu d’action tout à fait honnête, parfois même drôle et bourré d’idées plus ou moins originales. C’est d’ailleurs la seule chose qui vous retiendra devant votre PS2 car le scénario est trop léger pour passionner le joueur. De même, la courbe de difficulté est mal dosée et l’aspect visuel de l’ensemble nous a laissé un peu de marbre. Autant on aime les jeux stylisés, autant là, ça ressemble trop à du Spyro. Il n’y a que le design des personnages qui s’en sorte bien. A conseiller aux joueurs occasionnels, donc, qui eux s’amuseront beaucoup, avec le risque de s’arracher parfois les cheveux sur certains passages…
Boule de haine
A première vue, les gens de chez Argonaut étaient tellement préoccupés à faire un jeu amusant et varié qu’ils en ont oublié le scénario. Un petit ninja nommé… Ninja traverse des tas de niveaux en tentant d’améliorer ses compétences, représentées par des « dan » et par la couleur de sa ceinture. Déjà on vous prévient, la ceinture noire ne sera facile à obtenir… En plus, Ninja a bien les nerfs car il a malencontreusement tué son maître dans un accès de rage, provoqué par des boules d’énergie libérées par un gros méchant. Donc vengeance. Mais le maître n’est pas complètement mort car son fantôme revient vous apprendre comment effectuer toutes vos cabrioles, et il y en a beaucoup. Les niveaux se divisent donc en grands terrains de jeux dans lesquels se trouvent des portes, portes qui vous donneront accès aux sous niveaux. Généralement, il s’agira de flinguer vos ennemis à grands coups de katanas, mais pas seulement. Vous devrez aussi prendre les commandes de tourelles de tir, ou de sous marins, ou d’un robot géant qui fait de la boxe. Ces épreuves, bien qu’apportant un peu de fraîcheur à l’ensemble, ne sont pas complètement réussies. Leur niveau de difficulté est très mal réglé et elles sont souvent trop longues, donc ennuyeuses.
Le gros du morceau
Revenons aux épreuves classiques, celles qui vous mettront dans la peau de Ninja. Ce petit bonhomme plein de ressources est bien agréable à manipuler, grâce à une animation sans faille. Les combats sont vifs et vos coups, bien que peu nombreux au final, sortent sans problème. On retrouve également une jauge de rage qui vous rendra plus fort un court instant, ainsi que toute une panoplie de mouvements déjà vue dans d’autres jeux. C’est, généralement, la réaction du joueur face à I-Ninja : « Oh, c’est comme dans Super Monkey Ball ! ». Ou bien : « Tiens, on dirait Sonic ! ». Vous me direz, il y a pire comme références. Surtout que ces éléments de gameplay sont bien implémentés dans I-Ninja et enrichissent le jeu qui aurait pu n’être qu’un basique beat’em up. Donc, on peut grimper ou courir sur les murs, s’accrocher à quelques endroits à l’aide d’un grappin, et se plaquer sur une bouboule pour ensuite traverser des plates formes à la Monkey Ball. La bonne idée qui rend le jeu grand public est que ces multiples possibilités d’acrobaties sont clairement délimitées par des marques colorées, vous empêchant ainsi d’essayer votre grappin n’importe où, par exemple. Simple et efficace.
Aïe ! Ninja !
Au final, les développeurs d’Argonaut ont réussi à faire un jeu d’action tout à fait honnête, parfois même drôle et bourré d’idées plus ou moins originales. C’est d’ailleurs la seule chose qui vous retiendra devant votre PS2 car le scénario est trop léger pour passionner le joueur. De même, la courbe de difficulté est mal dosée et l’aspect visuel de l’ensemble nous a laissé un peu de marbre. Autant on aime les jeux stylisés, autant là, ça ressemble trop à du Spyro. Il n’y a que le design des personnages qui s’en sorte bien. A conseiller aux joueurs occasionnels, donc, qui eux s’amuseront beaucoup, avec le risque de s’arracher parfois les cheveux sur certains passages…
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