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Un croisement entre Alexandra Ledermann et Nintendogs. Voilà en quelques mots comment on pourrait résumer le concept de Horse Life, un titre qui possède bien des atouts pour pouvoir faire de l’ombre à la série fétiche d’Ubisoft. Jouissant d’une réalisation de bon aloi et d’un gameplay suffisamment intéressant, Horse Life a pour seuls défauts une certaine linéarité et un manque de variété. Cela dit, beaucoup devraient s’y retrouver sans mal.
- Réalisation soignée
- Modélisation des chevaux réussie
- Un gameplay inspiré des autres mais intéressant
- Linéaire sur la longueur
- On aurait aimé plus d'interaction avec le cheval
- Des dialogues peu variés
- Pas de mode multijoueur
Confortablement installée en tête des charts PC depuis maintenant près de sept ans, la célèbre série Alexandra Ledermann va cette année devoir composer avec l’arrivée de concurrents sérieux. Le monde de l’équitation virtuelle étant en effet synonyme de gros bénéfices, de nouveaux éditeurs ont décidé qu’il était temps que cette suprématie prenne fin, et le Horse Life de Game Life pourrait peut-être changer la donne…
Lorsque l’on est challenger, il est toujours difficile de s’attaquer à plus grand que soi, surtout quand l’adversaire en face se nomme Ubisoft, "l’un des plus grands éditeurs de jeux vidéo au monde", pour reprendre la phrase habituelle qui revient à chaque début de communiqué envoyé par les représentants de la société menée par Yves Guillemot. David contre Goliath, c’est un peu la métaphore idéale pour montrer à quel point Game Life a la ferme intention de marcher sur la plates-bandes d’Alexandra Ledermann en lançant Horse Life sur DS. Pour mener à bien leur projet, la jeune société française s’est alliée à Neko Entertainment, un studio de développement parisien, habitué à développer des jeux pour enfants et souvent de bas étage, il faut bien le reconnaître (Franklin, Cocoto, Crazy Frog) et qui espère un jour obtenir la reconnaissance de leurs pairs en accouchant d’un vrai jeu vidéo. En attendant ce jour béni, le projet Horse Life s’annonce comme un bon tremplin vers une certaine notoriété.
Contrairement à Alexandra Ledermann qui s’embourbe dans des scénarii grandiloquents et souvent bien vides au final, Horse Life mise sur la sobriété et le classicisme. Après avoir choisi le sexe de son avatar, nous voilà embarqués à la campagne où une visite chez le grand-père va révéler une passion soudaine : l’équitation. Il faut avouer que la mise à bas d’un poulain fut un choc émotionnel sans pareil si bien qu’après deux ans d’attente, le moment tant attendu de monter sur le dos de ce désormais jeune cheval, est un événement de taille. Tout comme le personnage principal, le joueur a le choix de son monture parmi trois races proposées (la licorne étant le cheval à débloquer) : Pur sang arabe, pur sang anglais et selle français. L’objectif de Horse Life étant de devenir un cavalier hors-pair, il va falloir se montrer à la hauteur pour accéder à un tel statut. Pour cela, respecter son animal est la première des conditions, et c’est là que Horse Life rejoint Nintendogs dans son principe. Dans le cadre des activités journalières, le joueur peut à tout moment accéder au pré, le havre de paix de notre ami chevalin où il est possible de le regarder gambader. C’est ici également qu’il va falloir gérer sa jauge d’humeur, un élément important pour qu’il puisse par la suite se rendre aux entraînements et autres compétitions sans le moindre stress. Quelques caresses, des friandises et beaucoup d’affection sont les mots d’ordre pour garder son cheval en bonne santé psychologique. De même, le toilettage de son cheval et le nettoyage du box dans lequel il séjourne sont des activités à remplir régulièrement pour qu’il ne déprime pas non plus.