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Sans prendre trop de risques, Horse Life 2 : Aventures autour du monde s’impose comme une suite assez réussie. Plus abouti graphiquement, le titre de Game Life et de Neko Entertainment se montre toujours aussi efficace dans son gameplay, tout en offrant un habile mélange des genres avec cet aspect gestion et les épreuves à passer. On aurait aimé davantage de nouveautés il est vrai, comme un mode multijoueur pour que la petite sœur s’amuse avec ses copines de passage à la maison, mais quand on voit ce que propose la concurrence, on se dit que la licence Horse Life a encore de la marge avant de sombrer dans l’indifférence la plus totale.
- Plutôt joli
- Gameplay intéressant
- Habile mélange entre gestion et compétitions
- Bonne durée de vie
- Scénario anecdotique
- Assez linéaire quand même
- Très peu de nouveautés
- Ca jacte beaucoup et pour pas grand-chose
- Aucune compatibilité online
S’il y a bien un concurrent capable de détrôner la juteuse licence Alexandra Ledermann, c’est bien le Horse Life de Game Life. Après un premier épisode pour le moins réussi et des ventes plus que satisfaisantes, l’éditeur français remet le couvert et propose aux fans de chevaux et d’équitation d’enfiler leurs bottines, de visser leur bombe sur la tête et de se munir de leur cravache, Horse Life 2 arrive au galop !
Des graphismes réussis, un gameplay rafraîchissant et quelques chouettes idées, le cocktail proposé avec le premier volet de Horse Life s’est montré pour le moins payant. Forcément, face à l’hégémonie de la célèbre, mais non moins détestable, Alexandra Ledermann, Game Life et Neko Entertainment se devaient de se montrer innovant. Pour les cancres au fond de la salle et qui roupillent près du radiateur, sachez que Horse Life nous propose deux visions de l’équitation : la gestion de son cheval et les épreuves à passer pour devenir la reine du galop. Puisque la formule s’est avérée payante dans le premier opus, Horse Life 2 : Aventures autour du monde ne pouvait renier ses origines. C’est pourquoi, dans un premier temps, le joueur (ou plutôt la joueuse) se doit de choisir son cheval. Plusieurs races sont proposées (sans compter celles cachées) avec en prime la possibilité de personnalité certains aspects de son animal, comme la couleur, la crinière ou bien encore la robe. S’il n’est plus nécessaire de passer par l’étape du jeune poulain, il est toujours demandé de prendre soin de son animal. Rien de bien compliqué, il suffit d’être attentionné en le caressant, lui donnant à manger, le brosser, nettoyer son box ou bien encore le laisser prendre l’air dans le pré. Si cet aspect du jeu peut paraître amusant au départ, il peut rapidement lasser également, les gestes étant identiques quelque soit la progression dans le jeu. Fort heureusement, pour compenser le côté gestion, des épreuves sont ponctuées dans le jeu, permettant non seulement de varier les plaisirs, mais aussi de jouir d’un système de jeu assez ingénieux quoique repiqué chez Oendan (ou Elite Beat Agents en Occident). Comme d’habitude, il faudra valider des pastilles qui apparaissent à l’écran ou de suivre un tracé fléché selon un timing bien précis. En fonction de la couleur affichée (du rouge jusqu’au vert, en passant par le jaune ou le bleu), le joueur sait s’il est dans le rythme et donc permettra à sa cavalière de réussir les épreuves demandées. Jeu casual oblige et cible féminine visée, la difficulté dans Horse Life 2 est loin d’être insurmontable. Les développeurs ont même, semble-t-il, revu la difficulté à la baisse. S’il fallait se contenter de quelques paysages classiques dans le premier Horse Life, désormais, on va pouvoir parcourir le monde pour concourir à des championnats. Europe, Etats-Unis ou bien encore Afrique, ce parcours linguistique permet ainsi de changer de décor et donc d’ambiance. Les vraies nouveautés sont donc rares pour ne pas dire absentes, mais Horse Life 2 compense ces lacunes par une réalisation fort bien réussie. La modélisation a gagné en finesse, les couleurs sont toujours aussi très chatoyantes et les environnements beaucoup plus variés. En revanche, on regrette que les concepteurs n’aient toujours pas pensé à intégrer un mode multijoueur qui rallongerait encore plus la durée de vie du jeu déjà bien conséquence. On croise les doigts pour le troisième opus.