13 20
Tout cela augure d’un immense Gran Turismo 4 et nous fait d’autant regretter ce très très court Prologue. Et ce n’est pas le DVD bonus pourtant très bien fichu avec son making-of survitaminé qui nous consolera malheureusement. A 39 €, on est en droit d’attendre autre chose que 5 petites heures de jeu… Autant être patient, c’est une vertu intéressante pour le porte-monnaie.
- Magnifique
- Le moteur physique
- Trop court
- Trop cher
- Uniquement en solo
Aussi décrié qu’attendu, Gran Turismo 4 Prologue arrive (enfin ?) chez nous. Ce qui devait être un avant-goût d’un fantastique jeu de voitures à venir laisse surtout un arrière-goût de trop peu.
Si vous suivez un tant soit peu l’actualité de la PlayStation 2, vous devez savoir qu’avant même sa sortie, a déjà été sujet à controverse. Grossière arnaque selon les uns, jeu destiné uniquement aux fans selon les autres, personne ne reste indifférent aux motivations qui ont abouti à sa conception. Censé faire patienter un public désireux de parcourir les circuits de , ce Prologue ne compte en tout et pour tout qu’une petite poignée d’entre eux (cinq !) jouables uniquement en solo ! Certes, il est indéniable que chacun des circuits a son charme :
- Tsukuba Circuit et ses virages en épingle
- New York, un parcours en ville rempli de virages à 90°
- Grand Canyon, une épreuve sur terre assez piégeuse
- Fuji Speedway, un circuit très rapide avec une jolie chicane
- Citta Di Aria, une épreuve très rapide dans les rues d’une petite ville italienne, ma préférence allant à ce dernier.
Toutefois, vous ne pourrez affronter des concurrents gérés par l’IA que sur trois de ces parcours, le Grand Canyon et la Citta Di Aria n’étant jouables que contre le chrono… Tout cela semble bien peu sur le papier mais ce est tout de même l’occasion d’avoir un aperçu de l’incroyable boulot effectué par . C’est bien simple, on peut d’ores et déjà affirmer que sera le plus beau jeu de la PlayStation 2 toutes catégories confondues. Tout, absolument tout est magnifique : les décors (avec une mention spéciale pour les villes), les voitures, la route avec une animation ne souffrant pas du moindre ralentissement, les reflets sur les carosseries,... On regrettera simplement la présence de clipping sur le circuit new-yorkais particulièrement visible dans l’affichage des immeubles. Les bruitages sont, comme d’habitude dans la série, extrêmement réalistes, le DVD fourni avec le jeu nous permettant d’ailleurs de voir les séances d’enregistrement de bruit de moteur !
Un peu court jeune homme !
Hormis le mode Arcade composé des cinq circuits précédemment évoqués, comporte également un mode Entraînement composé de 41 épreuves et de 5 pauses-café (des examens de renversement de plots) . Les épreuves sont semblables aux célèbres permis de l’épisode précédent et ne sont en général pas bien difficiles. Même avec un niveau moyen, il ne vous faudra qu’une après-midi tout au plus pour les boucler en totalité. Chacune d’entre elles étant couronnée d’une coupe d’un métal plus ou moins prestigieux (or, argent, bronze) en fonction de vos performances, vous pouvez bien évidemment vous amuser à tenter de glaner tous les trophées dorés mais cela demande un excellent niveau de conduite. Toujours est-il que chacun de vos succès entraînera le déblocage de la voiture sur laquelle vous avez réussi l’épreuve. Au total, une cinquantaine de voitures seront donc disponibles pour le mode Arcade avec une présence massive de modèles nippons et américains, la VW Lupo, l’AMG SL 55 ou la Lotus Elise faisant partie des rares modèles européens. Tous ces engins bénéficient d’une modélisation parfaite et surtout d’un comportement physique incroyable, les différences entre chaque type de voitures étant réellement palpables. De la même manière, les comportements sur terre et sur l’asphalte sont suffisamment typés pour induire une conduite très réaliste. On vous apprendra d’ailleurs dans le mode Entraînement à adopter les bonnes trajectoires ainsi que la technique de l’appel / contre-appel indispensable pour briller sur la terre.