Test Godzilla

Nous, on l’aime bien, ce Godzilla. Nous ne sommes pas bien nombreux dans la profession à l’avoir défendu, et certains gros fans du lézard n’ont pas du tout accrochés. Et c’est à n’y rien comprendre car ce Destroy All Monsters représente dignement cette grande famille du cinéma que sont les monstres géants. On retrouve, outre « Gogo », la mite Mothra (pas jouable mais qui vous filera un coup de main de temps en temps), Anguirus, Gigan, King Ghidorah, Megalon, Rodan et d’autres. Tous sont modélisés avec soin et pour un peu, on verrait les coutures sur les costumes en caoutchouc. Et d’ailleurs, les graphismes ont été améliorés sur Xbox par rapport à ce que l’on connaissait sur GameCube : les textures sont plus riches, les décors plus colorés et l’on distingue même des reflets sur les buildings. Un effort à saluer mais on aurait aimé aussi un mode scénario plus étoffé.

>>>Pas grand chose à faire…

C’est malheureusement le problème de Godzilla. En fait, il s’agit simplement de se foutre sur la gueule : on jette des monstres dans une arène et c’est parti mon kiki. Le problème, c’est que la palette de coups n’est pas suffisamment élevée pour que l’on s’intéresse longuement au jeu. Chaque monstre peut mettre des coups de queue, de pattes avant, d’ailes, de mandibules, tout dépend de sa forme. Il y a aussi une garde, un tir à distance et la possibilité de choper votre adversaire. On peut aussi circuler dans l’arène, ce qui est bien pratique pour attraper des immeubles à balancer ou des bonus. Ces bonus vous serviront à booster vos capacités, à balancer une furie dévastatrice ou à faire appel à Mothra. Les villes sont vastes mais pas très variées, et les combats sont longs et haletants, mais trop répétitifs. Il est aussi possible de jouer à 4 simultanément, ce qui est sympa mais assez bordélique. On regrette donc que cette version Xbox n’ait pas été améliorée, mais cela aurait peut être dénaturé l’esprit du jeu qui n’est qu’un prétexte à d’interminables bastons entre monstres. Nous, dans le genre hommage au ciné bis, on préfère depuis Kung Fu Chaos.