Ghost Recon Wildlands : on a fait du solo et du multi et voici notre avis !
Voilà maintenant près de cinq ans que les joueurs n'ont pas eu droit à un nouvel épisode de Ghost Recon. Le dernier en date, Future Soldiers, sorti en 2012 sur PS3 et Xbox 360, était passé sous les radars en dépit de mécaniques d'infiltration grisantes et d'un game design général loin d'être inintéressant. Trop linéaire peut-être, trop lambda aussi ? Il faut dire que Ghost Recon ne s'est jamais vraiment démarqué par sa direction artistique ou son écriture. Avec Wildlands, Ubi compte bien faire bouger quelques lignes. Tout d'abord, et c'est l'essentiel de la nouveauté, le jeu devient un open-world gigantesque. Vous voici propulsé en Bolivie, dans la peau d'un membre des forces très spéciales que sont les Ghost, pour arrêter le cartel de la Santa Blanca et son leader El Sueno. Il faut bien l'avouer, au premier abord, Wildlands sent le manichéisme à plein nez : le méchant cartel met le pays à feu et à sang, les Américains sont là pour tout arranger. On attendra d'y jouer plus longtemps pour confirmer ce sentiment.
WELCOME TO BOLIVIA
Ce nouvel épisode peut se prendre par n'importe quel bout, aucune mission n'est censée être obligatoire, à vous de vous orienter en fonction des informations que vous trouverez sur le terrain.
C'est un des éléments essentiels de Ghost Recon : Wildlands, un de ceux sur lequel nos hôtes du jour ont le plus insisté. Ce nouvel épisode peut se prendre par n'importe quel bout, aucune mission n'est censée être obligatoire, à vous de vous orienter en fonction des informations que vous trouverez sur le terrain en ratissant villes, villages et autres sites du cartel ou en interrogeant des PNJ. Toutes les régions seront ouvertes et accessibles dès le début du jeu. En revanche, certaines seront plus ardues à infiltrer que d'autres, suivant leur spécialité ; on nous a ainsi parlé de ce coin où les soldats de la Santa Blanca sont formés et où la densité et la qualification des membres du cartel sont évidemment supérieures à la moyenne. Dans l'idée, Wildlands vous laisse vraiment gérer votre opération "Kingslayer" de manière très empiriques. On attend encore de pouvoir jouer plus longtemps pour réellement appréhender l'articulation des missions et leur structure.
UN VRAI BAC A SABLE ?
POUR L'AMOUR DE LA COOP'
Les parties sont jouables jusqu'à quatre en coopération. Vous arrivez et vous partez quand vous le souhaitez. Le système est très souple et permet des niveaux de difficulté différentiels.
Bien entendu, Ghost Recon : Wildlands vous pousse vers le multijoueur. En solo, la tactique est évidemment moins souple et les IA nous ont paru d'une (trop) redoutable efficacité. C'est en multi que le jeu prend toute sa saveur. La synchronisation et la communication sont essentielles. La moindre petite erreur peut faire capoter tout un plan d'attaque bien conçu et vous mettre rapidement en difficulté. On garde nos réserves sur l'aspect infiltration, dans la mesure où nous avons souvent été repérés sans vraiment comprendre pourquoi. Et une fois un garde en alerte, tout le camp est sur le qui-vive, même si celui-ci n'a pas eu le temps de dire un seul mot... On attendra donc la version définitive avant de se prononcer sur ce point. Les parties sont jouables jusqu'à quatre en coopération. Vous arrivez et vous partez quand vous le souhaitez. Le système est très souple et permet des niveaux de difficulté différentiels. Vous pourrez également refaire des missions déjà faites si un de vos équipiers ne l'a pas encore effectuée, les bonus seront tout de même distribués à tous.