La Note
13 20
13 20
Les plus
- Bonne ambiance
- Traitement graphique intéressant
- De bonnes idées
Les moins
- Maniabilité trop molle
- Visibilité trop restreinte
- Difficulté élevée
Le Test
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Puisque le genre est aujourd’hui connu et reconnu, développer un nouveau jeu d’épouvante demande beaucoup de soin, une atmosphère dense et angoissante et surtout, de nouvelles idées de gameplay. Chez Sony, ils en ont eu une très bonne, malheureusement amputée par une réalisation parfois défaillante.
Depuis quelques années, le public occidental se prend en pleine face toute une vague de films, mangas, dessins animés et jeux vidéo japonais à tendance horrifiante. Certes, les connaisseurs suivent cette mouvance depuis longtemps, mais le grand public a commencé à comprendre qu’il se passait un truc depuis l’arrivée de Ring puis Battle Royale sur nos écrans. Dans le domaine qui nous intéresse, les choses ont également changées depuis l’apparition de Resident Evil. Mais dans le cas de Forbidden Siren, la filiation viendrait plutôt de Silent Hill, le monument d’horreur de Konami sur PSone. On retrouve la même image sale et granuleuse, les mêmes couleurs délavées, un brouillard d’une densité surnaturelle et une bande son terrifiante. Et vous savez quoi ? Ca marche encore !
Le village des damnés
Un village japonais est tout à coup isolé du reste du monde, encerclé par une mer de sang. La plupart de ses habitants ont été transformé en zombies, et déambulent depuis dans les bois, les maisons ou sur les routes. Parfois armés d’une pelle, d’une serpette ou d’un marteau, ils répètent mécaniquement leurs gestes usuels dans le vide, attendant qu’une personne vienne se perdre dans les alentours pour se jeter dessus. Et bien sûr, cette malheureuse personne, c’est vous. Simple, efficace. Mais il n’y en a pas qu’une : une dizaine d’habitants cherchent à s’enfuir de cet enfer par tous les moyens, et vous les incarnerez tour à tour dans un ordre défini par vos actions. Selon que vous accomplissiez telle ou telle action dans un niveau débloquera ou non une mission pour un autre personnage. Ainsi, le déroulement du jeu est totalement différent selon votre manière de jouer, tout comme votre compréhension du scénario. Plus vous flippez, plus vous vous dépêchez, et moins vous en voyez ! La mécanique est assez perverse et cela peut éventuellement vous inciter à recommencer le jeu pour débloquer des missions supplémentaires.
I see living people !
Pas d’héroïsme dans Forbidden Siren, votre seule préoccupation sera de survivre. Aucune jauge à l’écran, il suffit qu’un zombie vous chope à la gorge pour que vous succombiez. Certains personnages pourront se battre à coups de tisonnier ou de fusil de chasse, mais c’est pas du Steven Seagal : Au mieux, vous prenez quand même quelques coups de serpette dans les côtes… Heureusement, vous avez un pouvoir psychique qui vous permet de voir à travers les yeux de vos adversaires. Et là, on flippe vraiment. Se retrouver dans la tête d’un zombie est une expérience assez traumatisante, surtout avec un bon casque sur les oreilles. La vue est trouble, les déplacements de la tête compulsifs, et la respiration bien rauque. A l’aide du stick gauche, vous scannerez entre les différents zombies des environs, en essayant de comprendre leurs déplacements pour mieux les éviter. Mais pendant ce temps là, votre corps est immobile et vulnérable… Les mécaniques de jeu, mise à part cette brillante idée, sont par contre assez convenues. On chope des clés, on ouvre des portes et on aide de jeunes filles fragiles à escalader des murets, comme dans Ico. Mauvais point aussi pour l’ergonomie : avant de démarrer une voiture, vous devrez ouvrir douze menus idiots qui auraient facilement pu être évités.
Entre la maniabilité trop molle des personnages, leur manque de connaissance en arts martiaux et la visibilité quasi nulle des décors, Forbidden Siren est un jeu vraiment difficile. Les missions sont parfois longues, et tandis qu’on avance à l’aveuglette jusqu’au bout, un zombie sniper (oui, ça existe) vous dégomme en deux coups de cuillère à pot. Souvent frustrant, Forbidden Siren saura pourtant récompenser les joueurs valeureux qui en veulent, les gamers toujours à la recherche de nouvelles expériences. Car vraiment, c’est flippant de se retrouver dans la tête d’un zombie.
Le village des damnés
Un village japonais est tout à coup isolé du reste du monde, encerclé par une mer de sang. La plupart de ses habitants ont été transformé en zombies, et déambulent depuis dans les bois, les maisons ou sur les routes. Parfois armés d’une pelle, d’une serpette ou d’un marteau, ils répètent mécaniquement leurs gestes usuels dans le vide, attendant qu’une personne vienne se perdre dans les alentours pour se jeter dessus. Et bien sûr, cette malheureuse personne, c’est vous. Simple, efficace. Mais il n’y en a pas qu’une : une dizaine d’habitants cherchent à s’enfuir de cet enfer par tous les moyens, et vous les incarnerez tour à tour dans un ordre défini par vos actions. Selon que vous accomplissiez telle ou telle action dans un niveau débloquera ou non une mission pour un autre personnage. Ainsi, le déroulement du jeu est totalement différent selon votre manière de jouer, tout comme votre compréhension du scénario. Plus vous flippez, plus vous vous dépêchez, et moins vous en voyez ! La mécanique est assez perverse et cela peut éventuellement vous inciter à recommencer le jeu pour débloquer des missions supplémentaires.
I see living people !
Pas d’héroïsme dans Forbidden Siren, votre seule préoccupation sera de survivre. Aucune jauge à l’écran, il suffit qu’un zombie vous chope à la gorge pour que vous succombiez. Certains personnages pourront se battre à coups de tisonnier ou de fusil de chasse, mais c’est pas du Steven Seagal : Au mieux, vous prenez quand même quelques coups de serpette dans les côtes… Heureusement, vous avez un pouvoir psychique qui vous permet de voir à travers les yeux de vos adversaires. Et là, on flippe vraiment. Se retrouver dans la tête d’un zombie est une expérience assez traumatisante, surtout avec un bon casque sur les oreilles. La vue est trouble, les déplacements de la tête compulsifs, et la respiration bien rauque. A l’aide du stick gauche, vous scannerez entre les différents zombies des environs, en essayant de comprendre leurs déplacements pour mieux les éviter. Mais pendant ce temps là, votre corps est immobile et vulnérable… Les mécaniques de jeu, mise à part cette brillante idée, sont par contre assez convenues. On chope des clés, on ouvre des portes et on aide de jeunes filles fragiles à escalader des murets, comme dans Ico. Mauvais point aussi pour l’ergonomie : avant de démarrer une voiture, vous devrez ouvrir douze menus idiots qui auraient facilement pu être évités.
Entre la maniabilité trop molle des personnages, leur manque de connaissance en arts martiaux et la visibilité quasi nulle des décors, Forbidden Siren est un jeu vraiment difficile. Les missions sont parfois longues, et tandis qu’on avance à l’aveuglette jusqu’au bout, un zombie sniper (oui, ça existe) vous dégomme en deux coups de cuillère à pot. Souvent frustrant, Forbidden Siren saura pourtant récompenser les joueurs valeureux qui en veulent, les gamers toujours à la recherche de nouvelles expériences. Car vraiment, c’est flippant de se retrouver dans la tête d’un zombie.
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