La Note
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Même s'il reste au top, ce Football Manager 2014 est l'un des plus décevants opus de ces dernières années en matière d'innovations. Certes, l'édition 2013 a été un sacré bond en avant sur un certain nombre de domaines du jeu mais Sports Interactive ne semble pas avoir trouvé les ressources pour aller encore plus loin seulement un an après. Attention, il y a des nouveautés par centaines, mais il s'agit à 90% de petites améliorations, de features minimes qui ne valent peut-être pas l'investissement dans une nouvelle version. Si vous êtes passés à côté de l'édition 2013, jetez-vous sur Fotball Manager 2014. Sinon, et en particulier si vous êtes un tacticien minutieux, mettez à jour votre base de données et restez sur le 2013 en attendant l'année prochaine.17 20
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Football Manager 2014
Les plus
- Le meilleur jeu de management de football
- Toujours aussi addictif exigeant et exhaustif
- L'arrivée du fair-play financier
- Les relations améliorées avec son effectif
- Des retouches pertinentes dans l'interface
- Des transactions plus réactives
Les moins
- Très peu de vraies nouveautés...
- Le nouveau système de consignes tactiques, encore très perfectible
- Le moteur 3D qui a encore beaucoup de progrès à faire
Le Test
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La saison régulière a beau avoir commencé depuis déjà quelques mois, pour certains, elle début maintenant, à l’orée du mois de novembre. Pour un groupe d’amoureux farouches du ballon rond, ceux qui connaissent les différences entre un 3-5-2 et un 5-3-2, qui savent déjà quelles seront les pépites de 2018 et qui préfèrent toujours jouer avec Roquefort-la-Bédoule qu’avec le PSG, rien que pour le challenge. Ces gens-là ne portent que peu d’intérêt à la beauté de leur jeu préféré et sont capables de scruter des données obscures pendant de longues heures. Ce sont des joueurs de Football Manager et Sports Interactive vient, comme chaque année, les abreuver d’un nouvel opus de leur série de jeu de management de foot favorite. Après un épisode 2013 vraiment très réussi, le studio britannique hausse-t-il encore le ton cette année ? Réponse dans notre test.
Est-il encore besoin de présenter Football Manager, le plus précis, exhaustif et exigeant des jeux de management footballistique qui existent ? Probablement pas. Si vous êtes arrivés sur cette page, c’est que vous connaissez sûrement la série et que vous souhaitez savoir si ce nouvel opus vaut le coup par rapport au précédent, qui a mis la barre carrément haut, il faut bien l’avouer. Quand on voit la liste des nouveautés de Football Manager 2014, on aurait tendance à être dubitatif. Et une fois lancé, on ne peut que confirmer que ce dernier fait moins bien que son prédécesseur direct en matière de nouvelles features. Là où Football Manager 2013 constituait une évolution conséquente de la franchise, celui-ci se distingue par son souci du détail. L’interface très intuitive et ergonomique demeure identique à ce qu’elle était à quelques détails près, et de ce côté Sports Interactive a réussi à perfectionner son œuvre encore un peu plus en ajoutant par exemple une page de résumé de l’entraînement et un système de couleur qui vous permet de savoir ce que vous avez le plus travaillé avec vos joueurs ces derniers temps et ce qui est prévu ensuite. Le centre de transfert a lui aussi été revu visuellement pour un résultat là-aussi bien plus clair. Puisqu’on parle de ce qui se voit, évoquons donc le moteur 3D du jeu qui continue sa très lente progression, avec de nouvelles animations, des modèles de joueurs différents, un travail sur les tenues des équipes du jeu, mais rien de bien transcendant et cela reste tout de même assez agressif pour les yeux. Les vrais resteront de toute façon sur la vue classique en 2D, ça n’est un secret pour personne, même si en minimisant le nombre de commentaires écrits, on sent que Sports Interactive essaie de pousser les joueurs vers la 3D.
Dans le même effort de visibilité, les développeurs ont choisi de modifier quelque peu la façon de procéder pour la conception de vos tactiques. Premier point, les consignes collectives et individuelles, qui étaient auparavant réglables via des curseurs, des menus déroulant ou encore des cases à cocher, doivent désormais être sélectionnées parmi une liste de lignes directrices comme "Jouez plus court", "Harcelez l’adversaire", ou "Dribblez plus". Pour être clair, Sports Interactive a appliqué le système de consignes de match à tout son système tactique. Si cela a parfois le mérite d’être plus clair, c’est clairement moins souple. Les curseurs étaient peut-être rébarbatifs pour certains, mais étaient bien plus précis que ces consignes toutes faites qui méritent vraiment d’être affinées pour devenir plus avantageuses pour le joueur. L’équipe de développement tente avec cet opus de donner plus d’importance aux rôles prédéfinis attribués aux joueurs, qui une fois appliqués lui font adopter d’office certains types de comportement. Arrière latéral complet ou défenseur latéral, renard des surfaces ou faux-neuf, ailier ou attaquant intérieur : ce sont ces rôles prédéfinis, que vous pourrez customiser, qui modèleront le comportement de votre joueur sur le terrain. Plus pratique visuellement, mais là aussi moins souple, même avec l’ajout de nouveaux rôles très spécifiques (Trequartista, Enganche) et la possibilité de donner différentes consignes suivant le poste sur le terrain. On a tout de même la légère impression d'avoir moins d'impact sur ce qui se passe sur le terrain. Notons tout de même la bonne idée du studio d'inclure un assistant tactique, qui vous permettra de configurer tout cela de A à Z, sans vous perdre dans les menus.
La tactique pour les nuls
Dans le même effort de visibilité, les développeurs ont choisi de modifier quelque peu la façon de procéder pour la conception de vos tactiques. Premier point, les consignes collectives et individuelles, qui étaient auparavant réglables via des curseurs, des menus déroulant ou encore des cases à cocher, doivent désormais être sélectionnées parmi une liste de lignes directrices comme "Jouez plus court", "Harcelez l’adversaire", ou "Dribblez plus". Pour être clair, Sports Interactive a appliqué le système de consignes de match à tout son système tactique. Si cela a parfois le mérite d’être plus clair, c’est clairement moins souple. Les curseurs étaient peut-être rébarbatifs pour certains, mais étaient bien plus précis que ces consignes toutes faites qui méritent vraiment d’être affinées pour devenir plus avantageuses pour le joueur. L’équipe de développement tente avec cet opus de donner plus d’importance aux rôles prédéfinis attribués aux joueurs, qui une fois appliqués lui font adopter d’office certains types de comportement. Arrière latéral complet ou défenseur latéral, renard des surfaces ou faux-neuf, ailier ou attaquant intérieur : ce sont ces rôles prédéfinis, que vous pourrez customiser, qui modèleront le comportement de votre joueur sur le terrain. Plus pratique visuellement, mais là aussi moins souple, même avec l’ajout de nouveaux rôles très spécifiques (Trequartista, Enganche) et la possibilité de donner différentes consignes suivant le poste sur le terrain. On a tout de même la légère impression d'avoir moins d'impact sur ce qui se passe sur le terrain. Notons tout de même la bonne idée du studio d'inclure un assistant tactique, qui vous permettra de configurer tout cela de A à Z, sans vous perdre dans les menus.
Les Qataris peuvent ranger leurs chéquiers
Au rayon des grosses nouveautés, le fair-play financier fait une entrée fracassante pour peu que vous soyez un joueur de long terme. En effet, le jeu exige de vous les mêmes contraintes que l'UEFA dans la vie réelle, à savoir l'équilibre des comptes propres dûs et un déficit extrêmement réduit, le tout à échéance 2016 sous peine de sanctions importantes. Cela va donc vous obliger à aller fouiner dans vos budgets, que ce soit au niveau de la vente des maillots ou des places (les tournées estivales à l'étranger augmentent désormais le nombre de tuniques vendues), à faire attention aux clauses à effet tardif que vous pourriez inclure dans certains contrats et qui pourraient vous revenir en plein visage. Au-delà du fait que Football Manager 2014 colle ainsi à la réalité, il met un gros stop aux managers en herbe qui n'ont jamais pensé à avoir un budget équilibré. Il faudra donc avoir un oeil sur vos finances pendant les transferts, qui seront d'ailleurs plus réactifs, puisqu'un système de transaction live (identique à celui déjà en vigueur pour la négociation des contrats) permet désormais d'avoir des réponses plus rapides et précises. Enfin, soulignons que la section recrutement a été rendue plus simple d'accès : vos recruteurs vous font des rapports plus réguliers et il est possible de recevoir des infos sur les performances des joueurs que vous avez inscrits dans votre short-list. La gestion des joueurs a elle aussi été améliorée par petites touches, notamment dans la façon d'interagir avec votre équipe. Les causeries fonctionnent toujours de la même façon, mais les réactions des joueurs sont désormais bien plus fréquentes et réalistes. Vous pourrez même remonter le moral d'un joueur que vous aurez mis dans le vague avec une déclaration collective grâce à une petite phrase individuelle. Le rôle du capitaine au sein du groupe prend aussi de l'importance, puisqu'il peut établir un vrai dialogue entre vous et le reste de l'équipe.
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